La fête du cochon passe par le jimboura

Photos de Germain Sauron, membre des Amis de la Sauveté et 1er adjoint au Maire de la commune.

Dans le cadre des recettes du patrimoine culinaire lot-et-garonnais, voici terminé le dernier repas de saison des Amis de la Sauveté. Il s’agit du repas jimboura qui correspond, en principe, à l’approche du printemps !

Quoiqu’il en soit, la présence de quelques 80 convives attestait du plaisir éprouvé à la dégustation de ces plats autrefois mitonnés par nos grands-mères. Parmi les gens présents, des sauvetatois de longue ou de plus récente date, ces derniers ayant adopté ces recettes nouvelles pour eux, notamment les anglophones, mais qu’ils apprécient énormément.
Plus surprenant mais gratifiant, grâce à l’accent mis sur ces repas d’antan via les moyens modernes que sont le blog/site et les réseaux sociaux, nos cuisinières ont eu la fierté d’accueillir un groupe venu de la Gironde et même de l’Ain !

Petit retour sur l’histoire de la région. Le jimboura marque l’époque des cuisines de cochons dans nos campagnes s’étalant généralement de la Toussaint au début du printemps. Cette soupe se fait avec l’eau de cuisson des boudins à laquelle on rajoute de nombreux légumes. La marmite étant toujours bien garnie, il était coutume de faire le tour des fermes pour distribuer le jimboura et du boudin frais à tout le voisinage. Ces grandes cuisines, qui duraient deux ou trois jours, étaient synonymes d’abondance et de convivialité puisque chaque ferme procédait ainsi permettant d’étaler les festivités sur tout l’hiver.

Remercions chaleureusement les responsables féminines de l’Association des Amis de la Sauveté et leur présidente Francine Pandolfo qui passent tant de temps à la préparation de ces repas traditionnels. Il est heureux de voir que quelques « presque jeunes » du Comité des Fêtes viennent peu à peu prêter main-forte. Car nos mamies, quasiment toutes arrière-grands-mères, ont bien du courage à organiser de telles rencontres. Chapeau bas mesdames !

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