• Martine, la pèlerine, sur le Chemin d’Amadour

    La revoilà sur la route pour cheminer sur le CHEMIN D’AMADOUR qui va de Soulac à Rocamadour, de l’Océan Atlantique aux Causses du Quercy ! C’est pour parcourir ces 500 km que Martine Brosse, pèlerine chevronnée, a abandonné son poste de conseillère municipale à La Sauvetat du Dropt et le Point Lecture qu’elle ouvre chaque mercredi pour découvrir ce nouveau circuit.

    Elle nous enverra un récapitulatif de son parcours chaque semaine ainsi qu’une sélection de photos pour nous imprégner du chemin et de son atmosphère. Suivons là, pas à pas …

    Elle raconte …

    « Samedi 27 mai, début du chemin d’Amadour. Départ devant la basilique « Notre-Dame de la fin des terres » de Soulac. Ce chemin suit l’estuaire de la Gironde (plus ou moins) jusqu’à Pauillac et repart dans les terres direction Bordeaux.

    Ces paysages ne nous sont pas familiers. Il s’en dégage une atmosphère particulière, une puissance due aux marées et une certaine solitude.
    Les levers de soleil sont majestueux et les personnes qui m’ont hébergée super accueillantes. Merci aux sauvetatoises Kristin et Marie de m’avoir trouvé des maisons où dormir. J’ai même fait une portion de l’étape vers Pauillac avec Quentin et Roméo, 2 ânes appartenant à un ami de Marie. Nouvelle expérience !

    Ce jeudi 1er juin, c’est mon 6ème jour avec l’arrivée sur Bordeaux, voitures et bruit …

    Je passe la Garonne demain matin (vendredi) par le vieux pont de pierres. Créon, Rauzan, Sauveterre de Guyenne, Monsegur, Duras seront mes prochaines étapes pour arriver à la Sauvetat le 7 juin. En espérant qu’il fera moins chaud que ces 6 premiers jours… »

  • Un panneau tourisme mis à jour


    Si vous avez l’occasion de vous garer sur la Place du Moulin (parking du P’tit Panier du Dropt et de l’Agence Postale), vous avez peut-être remarqué qu’un des panneaux tourisme est flambant neuf ! Il reprend le plan de la visite guidée du village avec des photos récentes des 12 centres d’intérêts, annonce le jeu de piste Randoland à destination des familles ainsi que la randonnée de 9km intitulée « Balade du Pont Roman » avec la précision du point de départ.

    A découvrir à l’entrée de la place, près de l’ancien mur et du sentier qui mène au Pont Roman.

  • Commémoration du 78ème anniversaire de la Victoire du 8 Mai 1945

    Lundi 8 Mai, une délégation menée par Monsieur le Maire Jean-Luc Gardeau se retrouvait devant le monument aux morts pour commémorer le 78ème anniversaire de la Victoire du 8 Mai 1945. C’est Martine Brosse, conseillère municipale et correspondante défense qui lisait le message national de Monsieur Sébastien LECORNU, ministre des Armées et de Madame Patricia MIRALLES, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire pour cette commémoration.
    Message à lire ci-après : 2023 – Message pour le 8 mai

    Parmi les gens présents, des enfants accompagnés de leurs parents, des anciens et un groupe de britanniques du village représentant les forces alliés.

    Après la cérémonie, le groupe était invité à la mairie pour le partage du verre de l’amitié.

  • Portraits de sauvetatois, archives de Paulette, alors adjointe au maire

    Voici un agencement de photos d’identité déniché par le Maire Jean-Luc Gardeau dans les nombreuses archives communales de sa mère Paulette, décédée à l’automne 2021.
    Cette dernière, figure omniprésente et très active du village, a débuté son mandat d’élue en tant qu’adjointe au maire de 1983 à 2008 auprès de Gilbert Grannereau puis de 2008 à 2014 aux côtés de son fils, soit 31 ans de bons et loyaux services.

    Sous les photos, Paulette a identifié les portraits en précisant, pour deux d’entre eux, leur statut de maire et les dates de leurs mandats. Si Gilbert Grannereau n’est pas mentionné en tant que Maire, c’est certainement parce que ce travail a été fait au tout début de sa fonction, en 1983.

    Nous faisons appel à vos souvenirs.

    Certains prénoms manquent et une photo reste sans nom. Saurez-vous compléter et nous en faire part ? Une participation active pour enrichir les archives et donc la mémoire du village. Vos courriers sont à adresser à info.sauvetatdudropt@gmail.fr Merci d’avance.

  • Commémoration du 11 Novembre 1918


    Journée nationale de commémoration de l’Armistice du 11 novembre 1918 et d’hommage à tous les morts pour la France.

    Un peu d’Histoire

    Si le 11 novembre est devenu un jour de mémoire, c’est aussi la mémoire d’un jour, celui de l’Armistice de 1918 qui mit fin aux combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918).

    C’est en effet le 11 novembre 1918 au Palais Bourbon, à 16 heures, que Clémenceau lit les conditions d’armistice, salue l’Alsace et la Lorraine et rend hommage à la Nation. Ce « jour de bonheur » ne peut faire oublier à l’ancien combattant, revenu à la vie civile, l’expérience tragique et le message dont il est porteur. Il importe en effet que le courage et les sacrifices des soldats durant ces quatre années de guerre restent dans chaque mémoire. Ce sont les anciens combattants qui vont imposer peu à peu le 11 novembre comme fête nationale.

    Enjeu mémoriel

    Le 11 novembre au service «des mémoires de la Grande Guerre»

    Le 11 novembre, jour de commémoration de l’armistice de 1918, est progressivement devenu l’occasion de questionner et donner à comprendre l’histoire. Désormais, ce jour de mémoire permet d’évoquer régulièrement un épisode particulier de la Grande Guerre, éventuellement associé, en fonction des anniversaires, à une thématique plus large : en 1989, la Grande Guerre et la mémoire de la Révolution française . en 1992, les troupes coloniales dans la Première Guerre mondiale . en 1998, la contribution des Alliés à la Première Guerre mondiale . en 2003, le 85e anniversaire de l’Armistice de 1918 et le 80e anniversaire du premier allumage de la Flamme du Souvenir par André Maginot . en 2004 le début de la guerre et la victoire de la Marne . en 2006, Verdun . en 2008, le 90e anniversaire de l’Armistice de 1918 . en 2014, le centenaire du début de la Grande Guerre et l’inauguration de l’anneau de la mémoire . en 2016, le centenaire de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre . en 2017, le centenaire de l’arrivée au pouvoir de Clemenceau, etc.

    Le 11 novembre et la mémoire des OPEX

    OPEX : Opérations militaires extérieures de la France

    La loi du 28 février 2012 fait de cette journée nationale une journée d’hommage à tous les morts pour la France, quel que soit le conflit. Le 11 novembre devient une forme de catalyseur des mémoires des morts au combat, permettant pleinement aux OPEX d’être intégrées à la mémoire collective. Cette nouvelle législation impose par ailleurs aux communes de naissance ou de dernière domiciliation d’inscrire sur le monument aux morts, ou à proximité, les noms des personnes dont l’acte de décès porte la mention « mort pour la France ». Dès lors, tous les noms des soldats tombés en OPEX obtenant ladite mention sont inscrits sur les monuments aux morts des communes.

    Information tirée du site cheminsdememoire.gouv.fr et diffusées par le Secrétariat d’État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.  

  • Arrêt de Jaquets aux gîtes de La Castagnère

    Récit de Anne Lesimple, conseillère municipale, elle-même marcheuse et pèlerine sur les chemins jacquaires.

    « Fin mai, Jacqueline et Jean-Pol Poulet, propriétaires des Gîtes de La Castagnère situés sur les hauteurs de La Sauvetat du Dropt, contactait Anne Lesimple pour expliquer que des amis, partis de Mons en Belgique pour aller vers Compostelle, venaient passer quelques jours chez eux.
    C’est comme cela qu’avec Martine, pèlerine confirmée, elles se sont retrouvées à la Castagnère autour d’un copieux apéro …

    « Partis de Mons le 25 mars dernier, Michel et Jeanne, sac au dos, se proposent de rejoindre Saint Jacques de Compostelle pour la fin juillet. Ayant eu quelques soucis de santé au niveau de Clamecy en Bourgogne, ils se sont interrompus trois semaines.

    Les anecdotes fusent ! Jeanne abonde, Michel est plus discret. Tout de suite, nous retrouvons l’esprit du chemin … depuis 2014, année de leur premier départ, ils sillonnent les chemins de France et d’Europe : Vézelais, le Puy, le Portugal, le camino Mozarabe qui va d’Almeria à St Jacques, le camino del Norte …

    Samedi 4 juin, nos amis du chemin repartent de St Ferme pour rejoindre La Réole puis Bazas où ils vont retrouver un ami …

    Ultreïa les amis ! Bon chemin ! »

  • Les « Vieux Boulons Marmandais » se font raconter le village

    Commentaire et photos de Martine Brosse, conseillère municipale et responsable du Point Lecture, une des guides pour la journée. Autres photos des adhérents aux Vieux Boulons Marmandais.

    Dimanche 15 mai, l’association « Les Vieux Boulons Marmandais » qui réunit des passionnés de vieille mécanique venait visiter le village de La Sauvetat du Dropt, accueillie par trois guides des Amis de la Sauveté dont le président Jacques Foglia.

    Arrivés à bord de voitures de collection et sous un franc soleil, Francine, Martine et Jacques les attendaient sur le parking de la Place du Moulin. Comme très souvent, la visite commençait derrière l’Église St Germain, près de la Place du Prieuré puisque c’est là que sont les origines du village avec l’implantation de religieux vers le VIème siècle.
    Puis, le groupe prenait la direction de la Rue de l’Hospice en passant par le Pont Roman, se dirigeait vers la Place du Temple, passait ensuite au pied de la Tour de Monviel, observait les vestiges de la Porte de Duras via l’Avenue de Grammont puis la Prairie des Croquants pour finir au frais dans l’église.

    Heureux d’avoir découvert la vie et le passé de notre charmant village, les visiteurs sont repartis dans leur belle auto vers Monteton où un bon repas les attendait.

    Les Amis de la Sauveté les remercient de s’être arrêté et de les avoir écoutés. Une remise en piste après ces deux années de restrictions sanitaires qui ne permettaient plus d’accueillir de groupes. Une remise en scène aussi avant l’accueil des nouveaux arrivants du village programmé au samedi 11 juin.

  • Le Guide du Lot-et-Garonne donne l’envie de visiter le village


    Que vous soyez acteurs du tourisme professionnels, que vous receviez famille et amis ou que vous ayez seulement l’envie de découvrir le département, pensez à consulter le Guide du Lot-et-Garonne qui met en avant nos villes et villages avec de belles photos et des explications détaillées.

    C’est le cas pour La Sauvetat du Dropt qui avait reçu la visite de Nathalie Jouat Bontemps l’été dernier sous un soleil radieux. Le reportage est bien détaillé. Il se déroule au fil des rues et ruelles en reprenant le parcours du circuit numérique que l’on peut suivre grâce au qr code à flasher sur les panneaux disponibles aux endroits stratégiques du village.

    Visite de La Sauvetat du Dropt et son pont à 23 arches ! 

  • Histoire de la gare La Sauvetat-Agnac, épisode 3 en ligne

    La gare aujourd’hui (photos 1, 2 et 3), située sur la commune d’Agnac et carte postale de la gare dîtes de La Sauvetat du Dropt datant du début du XX° siècle..

    Rappelons comment tout a commencé

    C’est le 15 novembre 2019 que Jean-Luc Gardeau, Maire de La Sauvetat du Dropt, reçoit un appel téléphonique de Monsieur Comont, membre de l’Association « Chemin de Fer de Vendée » (CFV) dont l’un des buts premiers est la remise en état du patrimoine ferroviaire. Association basée à Mortagne sur Sèvre (85).
    Dans leurs ateliers en cours de restauration, une luxueuse Voiture Salon Pullman numérotée 4150, classée aux Monuments Historiques depuis 2003, dont l’histoire est liée à l’ancienne gare de notre village, étrangement située sur la commune d’Agnac.
    Après plusieurs échanges téléphoniques, l’idée d’un récit détaillé sur l’Histoire de la gare est née visant à enrichir les pages du site du village mais aussi à interpeller les amoureux de l’histoire ferroviaire passée, comme l’est Monsieur Comont, pour que chacun puisse partager des éléments écrits ou oraux qu’il aurait en sa possession.

    Depuis fin 2019, deux dates de rencontres ont été fixées à La Sauvetat du Dropt entre Eric Comont et Jean-Luc Gardeau auxquelles été invitées Stéphane Dusseau, responsable du Comité Archéologique d’Eymet. Deux dates prévues en 2020 mais reportées en raison des arrêtés de confinements successifs ou des différentes mesures sanitaires ! Les échanges se poursuivent cependant, par téléphone ou par mail permettant de mettre en ligne aujourd’hui le troisième épisode de l’histoire de la gare et du chemin de fer dans notre région …

    Depuis ces premiers échanges, à l’occasion de sa retraite, le Conseil Municipal décidait d’offrir au Maire Jean-Luc Gardeau une balade en train-restaurant à bord d’une voiture des Grands Express ayant parcouru l’Europe dès la fin du XIX° siècle. Balade programmée au printemps 2020 mais repoussée en mai 2021 pour les raisons sanitaires que l’on sait ! Quoiqu’il en soit, le couple officiel est revenu enchanté de l’escapade, Monsieur le Maire ayant eu le privilège de visiter les ateliers de restauration où se trouvent la 4150 par l’entremise de Monsieur Comont qui n’avait pu se libérer ce jour-là.

    Aujourd’hui, nous savons, grâce à Monsieur Comont toujours, qu’une machine à vapeur est en cours de restauration dans les ateliers du CVF et devrait être remise en service en juin 2023. Quant à la 4150, les travaux ont repris depuis juin sur le volet électrique et le freinage. Un travail gigantesque mené par des bénévoles passionnés âgés de 14 à 80 ans que vous pouvez voir sur le site du Chemin de Fer de Vendée


    Mise en ligne de l’Épisode 3, rappel des épisodes précédents
    • L’épisode 1 portait sur la gare de La Sauvetat et son exploitation ferroviaire;
    • L’épisode 2 expliquait les circulations sur les lignes et en gare à la veille de la seconde guerre mondiale;
    • L’épisode 3 nouvellement mis en ligne porte sur la signalisation et le matériel roulant.
    Remerciements

    Monsieur Gardeau et son Conseil Municipal remercient chaleureusement Monsieur Comont pour ce fastidieux travail de recherche et la mise en page de l’histoire de notre gare et du chemin de fer en général. Un travail précieux que nous prenons plaisir à découvrir et que nous archivons pour permettre aux passionnés d’histoire de trouver là matière à s’enrichir.

    Nous espérons vivement le recevoir en 2022.

  • Bienvenue aux nouveaux Gavaches …

    Visite du village des Gavaches 2019

    Gavaches lors de la visite du village – 2019

    Monsieur le Maire rencontre régulièrement les nouveaux résidents de la commune. Des familles avec enfants ou adolescents, de jeunes retraités. Parmi les nationalités, des pays déjà connus comme le Royaume-Uni, les Pays-Bas ou la Belgique et pas plus tard qu’hier, un pays encore absent parmi les nombreux enregistrés dans le village : Israël.

    Bienvenue aux Gavaches

    Une explication s’impose pour ce nom de Gavaches que nous donnons systématiquement aux nouveaux résidents de la commune.

    Au XVème siècle, suite aux guerres, aux épidémies de peste ou dans le cas de La Sauvetat, suite à une famine, les Seigneurs locaux se retrouvaient avec des moulins, des forges et des terres sans main d’œuvre. De ce fait, ils faisaient appel à de la main d’œuvre étrangère que l’on nommait à cette époque « Gavaches » mis pour « gens venus d’ailleurs ». Cette population ne venait en fait que des régions voisines, de Vendée, de Poitou ou de Charentes. Ils parlaient un patois différent et ont amené avec eux des coutumes ou une architecture que l’on peut retrouver par exemple dans les puits Gavaches visibles ça et là au gré des petites routes de nos campagnes. A La Sauvetat, un puits Gavache est à découvrir au cour de la Balade du Pont Roman.

    Comme le dit Jean-Luc Gardeau, Maire du village :

    « L’Histoire ne fait que se perpétuer aujourd’hui avec l’installation de gens de divers horizons. Aujourd’hui, ils ne répondent pas à l’appel à l’aide des Seigneurs d’autrefois mais viennent pour le plaisir qu’amènent les degrés du soleil et du bon vin, les odeurs de la campagne et des mets savoureux, la chaleur humaine des poignées de main et des bonjours.

    Soyez les bienvenus à La Sauvetat du Dropt. »

    Gavaches : why do we call new inhabitants like that ?

    At the end of the XVth century, a 7-week freeze blocked up all the rivers and destroyed the crops, wheat and grapes. The following year, many of the inhabitants died of hunger. The number of death was so high that an influx of people was necessary ! This was known as the arrival of the « Gavaches », meaning the « people who have come from elsewhere ». This population came in fact from close regions ie Vendée, Charentes or Poitou. Their language was a little different and they brought with them other customs or an architecture that can be found for example with the Gavaches wells. You could discover one of these wells during the walk around the village called Balade du Pont Roman.
    As Jean-Luc Gardeau, Mayor of the village says :

    « History is nowadays perpetuated with the arrival of people from different backgrounds. Nowadays, they do not respond to the call for help from the lords of old but come for the pleasure afforded by the sun’s rays and the good wine, the smell of the countryside and the tasty cuisine, the human warmth of handshakes and greetings.

    Be welcome in La Sauvetat du Dropt »

    Une visite et un pot d’accueil programmés pour 2022

    La municipalité ne manquera pas d’inviter ces nouveaux arrivants pour une visite guidée du village et un pot de bienvenue au cours de l’année 2022.

  • La croix du carrefour Duras – Ste Foy-la-Grande retrouve sa place


    Photos de Jeannot Garoste et Aurélien Jollis.

    C’est mercredi 15 septembre, par une matinée pluvieuse, que les employés municipaux Jean-Marc et Aurélien, Monsieur le Maire Jean-Luc Gardeau dans son tracto-pelle et les charpentiers Ian et Thomas Janssen se rendaient au carrefour de Duras – Ste-Foy-la-Grande pour remonter la croix nouvellement taillée et y fixer son Christ. Travail effectué sous l’œil avisé du conseiller Jean-Robert Garoste qui prenait des photos pour cet événement.

    L’imposant socle en pierre a dû être remis à niveau avant d’y poser la croix et son Christ ainsi que les deux pierres qui l’encadraient. Un beau travail d’équipe que les habitués du lieu ne manqueront pas de remarquer !

  • Monsieur le Maire visite le wagon 4150 jadis stationné à la gare de La Sauvetat du Dropt

    A l’origine des relations entre le CFV et La Sauvetat du Dropt

    Depuis novembre 2019, la municipalité de La Sauvetat est en relation avec un membre de l’Association Chemin de Fer de Vendée, Monsieur Éric Comont. Cette association est basée en Vendée, à Mortagne-sur-Sèvre. Et cet appel concernait une luxueuse Voiture Salon Pullman, la n°4150, classée aux Monuments Historiques depuis 2003 et dont l’histoire est liée à l’ancienne gare de notre village, étrangement située sur la commune d’Agnac. Cette 4150 est toujours en cours de restauration dans leurs ateliers.

    Un cadeau pour découvrir le Chemin de Fer de Vendée et le privilège de visiter les ateliers de restauration

    En janvier 2020, pour fêter le départ en retraite du Maire Jean-Luc Gardeau, le Conseil Municipal et les employés communaux lui offraient une balade en train-restaurant à bord d’une voiture de l’Orient Express. COVID oblige, Monsieur le Maire et son épouse ont enfin pu faire cette sortie alors qu’elle était programmée en mai 2020.

    Revenus enchantés par cet escapade gastronomique en voiture de luxe, le couple Gardeau a eu le privilège, ensuite, d’être reçu par le responsable d’exploitation du site et le président de l’association qui, exceptionnellement, leurs ouvraient les portes des ateliers de restauration de ces prestigieuses machines. Visite rendue possible à la demande de Monsieur Comont qui reste en étroite collaboration avec un adjoint de notre commune pour enrichir petit à petit l’épisode historique de la gare de La Sauvetat et plus largement, celle du chemin de fer de notre région.

    Une épopée dont on se souvient … Jean-Luc Gardeau raconte

    « Parti sous un beau soleil vendéen, le train faisait un arrêt sur le plus haut viaduc du trajet, celui de Barbin (voir photo du CFV ci-dessous). Puis, la pluie se mit à tomber et les conséquences furent immédiates, la locomotive patinait dans la première montée. Après deux essais de départ en côte, le conducteur se résignait à reculer pour prendre de l’élan et nous repartions pour notre destination Gare des Herbiers, de nouveau accompagnés par le soleil.

    Après un très bon déjeuner dans cette luxueuse voiture dont on sait qu’elle était stationnée en gare de Moustier au cours de la seconde guerre mondiale, nous prenions le chemin du retour vers le terminus de la Gare de Mortagne-sur-Sèvre. Nous eûmes le privilège ensuite d’être reçus dans les ateliers situés à St Laurent-sur-Sèvre par Maxime Mathon, responsable du site, pour une visite où nous avons également rencontré Jean-Pierre Dupont, président de l’association CFV.

    Mon épouse se joint à moi pour remercier le conseil municipal et les employés communaux pour ce beau cadeau nostalgique et plein d’histoire. Et je remercie personnellement Monsieur Comont qui réside dans le nord de la France mais qui aurait souhaité se déplacer pour l’occasion s’il n’avait pas été empêché par un souci de santé. Nous espérons l’accueillir chez nous très prochainement.
    J’invite les amoureux de l’Histoire locale et plus particulièrement celle de la gare de La Sauvetat / Agnac à profiter du récit détaillé que ce passionné du chemin de fer envoie régulièrement par épisodes. Histoire retransmise sur le site de notre village à la page « La gare et ses voitures de luxe« .
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