• Bienvenue aux nouveaux Gavaches …

    Visite du village des Gavaches 2019

    Gavaches lors de la visite du village – 2019

    Monsieur le Maire rencontre régulièrement les nouveaux résidents de la commune. Des familles avec enfants ou adolescents, de jeunes retraités. Parmi les nationalités, des pays déjà connus comme le Royaume-Uni, les Pays-Bas ou la Belgique et pas plus tard qu’hier, un pays encore absent parmi les nombreux enregistrés dans le village : Israël.

    Bienvenue aux Gavaches

    Une explication s’impose pour ce nom de Gavaches que nous donnons systématiquement aux nouveaux résidents de la commune.

    Au XVème siècle, suite aux guerres, aux épidémies de peste ou dans le cas de La Sauvetat, suite à une famine, les Seigneurs locaux se retrouvaient avec des moulins, des forges et des terres sans main d’œuvre. De ce fait, ils faisaient appel à de la main d’œuvre étrangère que l’on nommait à cette époque « Gavaches » mis pour « gens venus d’ailleurs ». Cette population ne venait en fait que des régions voisines, de Vendée, de Poitou ou de Charentes. Ils parlaient un patois différent et ont amené avec eux des coutumes ou une architecture que l’on peut retrouver par exemple dans les puits Gavaches visibles ça et là au gré des petites routes de nos campagnes. A La Sauvetat, un puits Gavache est à découvrir au cour de la Balade du Pont Roman.

    Comme le dit Jean-Luc Gardeau, Maire du village :

    « L’Histoire ne fait que se perpétuer aujourd’hui avec l’installation de gens de divers horizons. Aujourd’hui, ils ne répondent pas à l’appel à l’aide des Seigneurs d’autrefois mais viennent pour le plaisir qu’amènent les degrés du soleil et du bon vin, les odeurs de la campagne et des mets savoureux, la chaleur humaine des poignées de main et des bonjours.

    Soyez les bienvenus à La Sauvetat du Dropt. »

    Gavaches : why do we call new inhabitants like that ?

    At the end of the XVth century, a 7-week freeze blocked up all the rivers and destroyed the crops, wheat and grapes. The following year, many of the inhabitants died of hunger. The number of death was so high that an influx of people was necessary ! This was known as the arrival of the « Gavaches », meaning the « people who have come from elsewhere ». This population came in fact from close regions ie Vendée, Charentes or Poitou. Their language was a little different and they brought with them other customs or an architecture that can be found for example with the Gavaches wells. You could discover one of these wells during the walk around the village called Balade du Pont Roman.
    As Jean-Luc Gardeau, Mayor of the village says :

    « History is nowadays perpetuated with the arrival of people from different backgrounds. Nowadays, they do not respond to the call for help from the lords of old but come for the pleasure afforded by the sun’s rays and the good wine, the smell of the countryside and the tasty cuisine, the human warmth of handshakes and greetings.

    Be welcome in La Sauvetat du Dropt »

    Une visite et un pot d’accueil programmés pour 2022

    La municipalité ne manquera pas d’inviter ces nouveaux arrivants pour une visite guidée du village et un pot de bienvenue au cours de l’année 2022.

  • La croix du carrefour Duras – Ste Foy-la-Grande retrouve sa place


    Photos de Jeannot Garoste et Aurélien Jollis.

    C’est mercredi 15 septembre, par une matinée pluvieuse, que les employés municipaux Jean-Marc et Aurélien, Monsieur le Maire Jean-Luc Gardeau dans son tracto-pelle et les charpentiers Ian et Thomas Janssen se rendaient au carrefour de Duras – Ste-Foy-la-Grande pour remonter la croix nouvellement taillée et y fixer son Christ. Travail effectué sous l’œil avisé du conseiller Jean-Robert Garoste qui prenait des photos pour cet événement.

    L’imposant socle en pierre a dû être remis à niveau avant d’y poser la croix et son Christ ainsi que les deux pierres qui l’encadraient. Un beau travail d’équipe que les habitués du lieu ne manqueront pas de remarquer !

  • Monsieur le Maire visite le wagon 4150 jadis stationné à la gare de La Sauvetat du Dropt

    A l’origine des relations entre le CFV et La Sauvetat du Dropt

    Depuis novembre 2019, la municipalité de La Sauvetat est en relation avec un membre de l’Association Chemin de Fer de Vendée, Monsieur Éric Comont. Cette association est basée en Vendée, à Mortagne-sur-Sèvre. Et cet appel concernait une luxueuse Voiture Salon Pullman, la n°4150, classée aux Monuments Historiques depuis 2003 et dont l’histoire est liée à l’ancienne gare de notre village, étrangement située sur la commune d’Agnac. Cette 4150 est toujours en cours de restauration dans leurs ateliers.

    Un cadeau pour découvrir le Chemin de Fer de Vendée et le privilège de visiter les ateliers de restauration

    En janvier 2020, pour fêter le départ en retraite du Maire Jean-Luc Gardeau, le Conseil Municipal et les employés communaux lui offraient une balade en train-restaurant à bord d’une voiture de l’Orient Express. COVID oblige, Monsieur le Maire et son épouse ont enfin pu faire cette sortie alors qu’elle était programmée en mai 2020.

    Revenus enchantés par cet escapade gastronomique en voiture de luxe, le couple Gardeau a eu le privilège, ensuite, d’être reçu par le responsable d’exploitation du site et le président de l’association qui, exceptionnellement, leurs ouvraient les portes des ateliers de restauration de ces prestigieuses machines. Visite rendue possible à la demande de Monsieur Comont qui reste en étroite collaboration avec un adjoint de notre commune pour enrichir petit à petit l’épisode historique de la gare de La Sauvetat et plus largement, celle du chemin de fer de notre région.

    Une épopée dont on se souvient … Jean-Luc Gardeau raconte

    « Parti sous un beau soleil vendéen, le train faisait un arrêt sur le plus haut viaduc du trajet, celui de Barbin (voir photo du CFV ci-dessous). Puis, la pluie se mit à tomber et les conséquences furent immédiates, la locomotive patinait dans la première montée. Après deux essais de départ en côte, le conducteur se résignait à reculer pour prendre de l’élan et nous repartions pour notre destination Gare des Herbiers, de nouveau accompagnés par le soleil.

    Après un très bon déjeuner dans cette luxueuse voiture dont on sait qu’elle était stationnée en gare de Moustier au cours de la seconde guerre mondiale, nous prenions le chemin du retour vers le terminus de la Gare de Mortagne-sur-Sèvre. Nous eûmes le privilège ensuite d’être reçus dans les ateliers situés à St Laurent-sur-Sèvre par Maxime Mathon, responsable du site, pour une visite où nous avons également rencontré Jean-Pierre Dupont, président de l’association CFV.

    Mon épouse se joint à moi pour remercier le conseil municipal et les employés communaux pour ce beau cadeau nostalgique et plein d’histoire. Et je remercie personnellement Monsieur Comont qui réside dans le nord de la France mais qui aurait souhaité se déplacer pour l’occasion s’il n’avait pas été empêché par un souci de santé. Nous espérons l’accueillir chez nous très prochainement.
    J’invite les amoureux de l’Histoire locale et plus particulièrement celle de la gare de La Sauvetat / Agnac à profiter du récit détaillé que ce passionné du chemin de fer envoie régulièrement par épisodes. Histoire retransmise sur le site de notre village à la page « La gare et ses voitures de luxe« .
    « 

  • Le Christ en croix retrouvera très bientôt son socle au carrefour Duras – Ste-Foy-la-Grande

    A La Sauvetat du Dropt, les secrétaires de mairie reçoivent régulièrement des appels téléphoniques d’administrés qui s’inquiètent de la disparition de la croix de chemin dans le village, au carrefour de Duras et Ste Foy-la-Grande.

    Rassurez-vous, le Christ a été descendu par les employés municipaux Jean-Marc et Aurélien, en raison du mauvais état de la croix, le bois, très fragilisé par les ans, devant être remplacé. Jean-Marc a profité de cette restauration pour repeindre le Christ et la nouvelle croix vient d’être livrée par l’entreprise eymétoise Janssen Ian Charpente. Elle est en chêne et pèse un bon poids. Voici la preuve en images. D’autres suivront lors de la pose sur le socle.

  • URBEX 3 est en ligne … tourné dans l’ancienne maison de retraite de Miramont de Guyenne …

    Photo de la journaliste Carine Caussieu pour le journal Sud-Ouest du 28 août 2021.

    Cet épisode URBEX 3 est très justement baptisé EHPAD

    Toujours dans le but de réhabiliter des lieux désaffectés,  JARH – Aurélien Jollis, employé municipal à La Sauvetat du Dropt – et son beau-frère JAS nous entraînent cette fois-ci dans l’ancienne maison de retraite de Miramont de Guyenne dont l’intérieur est en cours de démolition…  Lits médicalisés alignés et abandonnés, couloirs interminables, minables et vides, balcons démolis … imaginer que nos anciens vivaient dans cet établissement encore il y a peu donne des frissons !

    Interrogés fin août par la journaliste Carine Caussieu venue en reportage pour le journal Sud-Ouest, nos rappeurs ont expliqué rechercher des endroits glauques pour leur redonner vie grâce à la musique. Et bien, c’est une fois de plus gagné avec ce troisième URBEX ! Nous attendons impatiemment la sortie de l’URBEX 4 dont le tournage est prévu dans « la maison de l’horreur » !…

     

  • Première tranche des travaux de création d’un parking Place du Prieuré

    Photos du Maire Jean-Luc Gardeau.

    Temps idéal pour la première tranche des travaux d’aménagement de la Place du Prieuré. Terrassement, empierrement et créations des emplacement de parkings effectués par les services techniques de la Communauté de Communes du Pays de Lauzun (CCPL 47). La partie canalisation des eaux pluviales est faîte en régie par Jean-Marc, un des employés municipaux de la commune.

    Bien que cette Place du Prieuré jouxtant un pigeonnier autrefois inclus dans un ensemble de bâtiments qui constituait un Prieuré remontant aux origines du village (VIème siècle), les engins de terrassement n’ont pas découvert de trésors. Seulement de nombreuses pierres provenant d’anciennes bâtisses et des traces d’incendie lors de l’ouverture des tranchées. Un rappel de la terrible révolte des Croquants qui fit presque disparaître le village en 1637.

    L’aménagement paysager imaginé par la conseillère municipale et créatrice de jardins Maëlle Valdevit (vidéo à voir en suivant) ainsi que le revêtement final sont programmés pour l’année prochaine, mais le parking pourra cependant être utilisé.

  • Deuxième semaine pour les pélerines sauvetatoises : Martine poursuit sa route, Anne vient de s’incliner devant la Vierge Noire de Rocamadour !

    Martine sur la Via Arverna – De Clermont-Ferrand à La Sauvetat du Dropt

    Nous suivons les étapes de Martine via Instagram sur sa page Eultreia. Quel plaisir de suivre l’évolution … physique et mentale du pèlerinage … Et puis, il y a toujours ces pierres posées sur les cairns qu’elle rencontre en chemin. Pour Tom et Élisa …

    5ème jour (26/06) : Jumeaux-Brioude. Étape sous le soleil. Je suis passée dans la Haute-Loire. Villages médiévaux avec des portes magnifiques, des vaches très curieuses et une maison avec dortoir comme je n’en avais jamais vu …

    6ème jour (27/06) : Brioude-Blesle. Longue journée avec chaleur humide (bonjour les pieds !) de plateaux en châteaux et du vert au rouge. Vivement demain que je me reposes. Il n’y a que 13 km.

    7ème jour (28/06) : Aujourd’hui, étape très courte. Mes pieds se sont reposés. Photo de Blesle au petit matin. Maintenant, je suis dans le Cantal dixit la belle borne, à Massiac.
    Il est difficile de retrouver les photos qui correspondent aux propos de Martine. Mais qu’importe. Il est intéressant de suivre son périple au jour le jour.

    8ème jour (29/06) : Massiac-Ferrières Saint Mary. Débutée sous la pluie puis le soleil et de nouveau un crachin très froid. Petite explication pour l’église Saint Mary et pour la photo où l’on voit le village dans le fond … c’est bien là que je dois aller. Misère !!! Au bout, quand même une récompense …

    9ème jour (30/06) : Aujourd’hui, étape à Neussargues. Départ avec la pluie … pour changer ! Mais les paysages prennent d’autres couleurs. Accueil dans une grange. Spartiate, original et loin de tout. La propriétaire produit des jus de pommes ou poires bio. Excellents !

    10ème jour (01/07) : De Neussargues à Murat. Le soleil brille. Cela change la nature. Les fleurs prennent des couleurs plus vives et j’ai vu mes premières violettes sauvages. De beles croix très anciennes jalonnent ce parcours. J’aperçois au loin une chapelle perchée sur son opidum.

    Anecdote : je dois vous raconter mes rencontres du jour … C’est une histoire de vaches 😉 Les premières, rencontrées au petit matin. 112 Montbéliardes changent de pré, avançant tranquillement pendant 300m avec moi (c’est plutôt l’inverse !) se demandant parfois ce que je faisais là, au milieu du troupeau !
    Les autres l’après-midi, des Salers. Ce fût une autre histoire. Elles étaient sur mon chemin mais ne faisaient pas mine de vouloir dégager ! Les petits étaient au milieu. Je n’étais pas fière ! Je me suis écartée légèrement et elles m’ont laissé passée en renâclant un peu ! Les mères, je pense ! De belles rencontres quand même !

    11ème jour (02/07) : Je vais jusqu’à St Jacques des Blats. Journée physique avec montée vers le Bec de l’aigle pendant 6h ! D’abord dans une forêt qui n’en finit pas et ensuite sur sentiers d’estive. Il est à 1700 mètres. C’est le plus haut passage en France pour le chemin de Compostelle. Je ne vous parle pas de la descente ! Mais il y a tant de beauté. Cela en vaut la peine. Demain, repos avec une étape de 17 km vers Vic-sur-Cère et puis ensuite Aurillac. Cool !

    Je suis reçue très souvent par des amis de la Via Arverna, c’est très familial. La semaine prochaine, peut-être des photos de Rocamadour …

     

    Anne, depuis La Sauvetat du Dropt, est arrivée à Rocamadour

    Anne, elle aussi sur le chemin de Compostelle vient de rejoindre Rocamadour. En chemin, elle a rencontré Claudy qui a fini la route avec elle. Émotion forte. Anne raconte …

    Mon périple est terminé : quel beau Périgord ! Quelle belle et généreuse nature ! Pas un pèlerin sur le chemin : la présence de Claudy depuis le mercredi a été vraiment bienvenue … Temps idéal pour marcher et pour sortir de terre une belle poêlée de girolles après Grolégeac …! Parcours de rivières sauvages : Dordogne, Ouysse et Alzou. Et puis, au détour des gorges de l’Alzou, une maison, puis deux … accrochées à la falaise. Voici la belle Rocamadour ! Après 20 kms, les escaliers sont un brin rédhibitoires mais nous montons jusqu’au sanctuaire … inclinée devant cette mystérieuse Vierge Noire, l’émotion m’étreins : merci pour cette route, merci pour cette année si pleine, merci pour les gens rencontrés, merci à Claudy pour ce doux compagnonnage …

  • Chemins des pélerines, Martine en Auvergne, Anne en direction de Rocamadour

    Besoin de grands espaces, de solitude, de réflexion et de méditation, c’est certainement ce qui fait marcher nos deux sauvetatoises Martine Brosse et Anne Lesimple.

    Martine sur la Via Arverna – De Clermont-Ferrand à La Sauvetat du Dropt

    Depuis mardi 22 juin, Martine partie de Chamalières suit la Via Arverna. Jour 1, étape à l’Abbaye de Randol. Jour 2, étape à Champeix où elle a été hébergée par une amie de la Via Arverna. Jour 3, étape à Issoire. Tenue de pluie toute la journée et rencontre de vaches. A Issoire, visite de l’abbaye avec la tour de l’horloge et la belle vue sur la ville. Jour 4, étape à Jumeaux soit 31,5 km et un départ dans la brume pour finalement finir sous le soleil …

    « Les étapes s’enchaînent à la découverte de cette belle région. L’architecture, les paysages sont vraiment différents de chez nous. Malgré la pluie ou le crachin, j’avance régulièrement. Aujourd’hui quand même, le soleil est de retour. Je cherche l’ombre dès que je peux, surtout en fin de parcours. Demain soir (samedi 26), je serai à Brioude, ville thermale … oh, un bain de pied, le rêve ! »

    En cours de chemin, Martine rencontre des cairns, amas de pierres pour se repérer sur le chemin, pierres posées par chacun des marcheurs, pour la plupart pèlerins, pour marquer leur passage et un événement heureux ou malheureux. Sur chacun des cairns rencontrés, Martine, catholique croyante et pratiquante, pose deux pierres, pour Tom et Élisa, tous deux touchés par la maladie. Ils l’accompagnent sur le chemin …

    Nombreuses photos envoyées par Martine. Peut-être serez-vous heureux de les regarder … de quoi vous donner l’envie de partir et peut-être de vous essayer sur le Chemin de St Jacques …

    Anne, de La Sauvetat du Dropt à Rocamadour

    Anne est partie lundi 21 juin en fin de journée avec une première étape chez sa fille à Eymet. Jour 3, elle arrive à St Avit Senieur (photo). Très peu d’informations mais Anne suit son chemin vers Rocamadour …

  • Nouveau pélerinage pour Martine sur la Via Arverna en Auvergne

    La Via Arverna, chemin de l’Auvergne

    C’est l’association Chamina qui recréa ce chemin il y a plus de 10 ans. Chemin vers Compostelle qui rejoint la voie du Puy à Cahors en passant par Rocamadour.

    Pour ce parcours de 611 km (soit 400 km de moins que son dernier périple vers Rome), Martine partira du monastère des Clarisses qui accueille les pèlerins. Puis les étapes s’enchaîneront :
    Saint-Saturnin Randol, Champeix, Issoire, Jumeaux, Brioude, Blesle, Massiac, Ferrières, Chalinargues, Murat, St Jacques des Blats, Vic sur Cère, Aurillac, Laroquebrou, Camps Bretenoux, Carennac, Rocamadour. De Rocamadour, elle empruntera la voie transversale qui rejoint la voie de Vézelay avec comme étapes Souillac, St Julien de Lampon, Castelnaud, Belvès, St Avit Senieur, Issigeac et enfin, La Sauvetat du Dropt !

    Pour l’accompagner sur la route, Martine garde en tête une citation de Roland Dorgelès :

    « Le voyage pour moi, ce n’est pas arriver, c’est partir. C’est l’imprévu de la prochaine escale. C’est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c’est demain, éternellement demain. »

    Avant le départ, il était symbolique de retrouver cette infatigable marcheuse, sac au dos, devant la croix des pèlerins du Pont Roman de son village. Puis de la photographier avec les propriétaires du moulin, admiratifs de ce départ imminent pour un si long trajet à pied.

  • Le Christ descendu de la croix


    Suite aux nombreuses interrogations des résidents de La Sauvetat du Dropt, Monsieur le Maire Jean-Luc Gardeau tient à préciser que si le Christ n’est plus visible à la sortie du bourg, à l’intersection des routes de Duras et Ste Foy-la-Grande, ce n’est que temporaire. Juste le temps de faire tailler de nouveaux bois pour la croix qui menaçait de tomber car son socle était endommagé. Les employés municipaux en profiteront pour réaménager proprement cet espace, notamment en redressant les pierres qui encadraient le socle.

  • Histoire de la gare, les circulations sur la ligne jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale – Recherches de Monsieur Éric Comont

    Nous venons de recevoir l’Épisode 2 relatant l’Histoire de la gare de La Sauvetat du Dropt.
    Monsieur Comont, passionné de chemins de fer, bénévole au sein de l’Association CFV, poursuit ses recherches …

    Voici le préambule mis à jour et l’épisode 2 en suivant.

    La gare de La Sauvetat-du-Dropt, ou l’histoire d’une rencontre improbable et mouvementée avec une voiture de luxe (wagon pullman n°4150) de la Compagnie des Wagons-Lits en juin 1944

    Début juillet 2017, le Chemin de Fer de la Vendée (CFV) réceptionnait après quelques péripéties, le wagon pullman n°4150. Ce wagon inscrit aux monuments historiques avait été confié par l’armée au CFV, et avant son arrivée, un travail historique nécessaire à sa restauration avait été entamé, lequel n’a pas cessé depuis. Très vite, l’histoire de ce véhicule prestigieux s’est révélée passionnante, avec des épisodes singuliers, qui vont me conduire avec d’autres personnes, dont un membre de l’association, aux confins de la Dordogne et du Lot et Garonne, et de la gare de la Sauvetat-du-Dropt en particulier.
    C’est à la fois les contacts avec la commune de La Sauvetat, et les informations accumulées qui ont fait germer l’idée de retracer l’histoire de la gare, et « l’irruption » du 4150 dans celle-ci en juin 1944.

    L’objectif de ces épisodes est double : retracer les faits historiques importants relatifs à la gare de la Sauvetat-du-Dropt, afin de comprendre les raisons qui ont poussé la Compagnie des Wagons-Lits à placer du matériel dans cette gare et d’autres, aux limites de la Dordogne et du Lot-et-Garonne. Une remarque, la notion de gare renvoie à un espace dans lequel on va trouver différentes installations, plus ou moins développées, cela désigne également le bâtiment destiné aux voyageurs, avec un guichet, une salle d’attente et un espace bagages. Le terme sera utilisé dans ces deux sens.
    Cela a nécessité de revenir sur l’histoire locale, où l’arrivée du Chemin de Fer à la fin du XIXème siècle, a eu un impact économique et social important, et ce à l’image de beaucoup d’autres régions rurales françaises, et quasi oublié depuis. On est aussi dans le présent et le futur, avec cette voiture qui fait le lien entre l’histoire locale de la gare de La Sauvetat, et la vie actuelle du CFV. C’est aussi une forme de contribution à cette histoire, et l’objectif au final, est de la partager en toute simplicité.

    Outre l’histoire de la gare, chaque épisode comprendra un point travaux sur la restauration du pullman 4150. Ces épisodes sont construits à partir des informations disponibles à la date de rédaction, et peuvent être modifiées en fonction de mises à jour. Les informations sont parfois limitées, et certaines demanderaient un gros travail de recherche qui n’est pas possible en l’état, ou tout au moins à court terme. Evidemment, tous les témoignages relatifs à ces épisodes sont les bienvenus, et seront intégrés dans cet historique.

    Un aspect important, c’est de respecter les propriétaires actuels des bâtiments de l’ancienne gare, et la tranquillité des lieux.

    Bonne lecture à tous,

    Eric COMONT, membre du Chemin de Fer de la Vendée

    A découvrir – Épisode 2 : La gare de la Sauvetat-du-Dropt : Les circulations sur les lignes et en gare jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale

  • Un périple dans une carriole tractée par deux ânesses … le vrai voyage d’Olivier

    Nombreuses photos en couleurs de Alain Requier, Constance Tenot, Sylvie Pujol et Isabelle. Les photos en noir et blanc du village sont celles d’Olivier le voyageur.

    Une rencontre qui débute sur la page « F’ânes d’ânes »

    Marie Requier, connue dans le village de La Sauvetat du Dropt pour être une bénévole active au sein du Comité des Fêtes avec son mari Alain, a rencontré puis invité Olivier, Vénus et Pénélope via la page F’ânes des Ânes sur Facebook.

    Olivier, c’est le boss comme il s’amuse à le dire. Vénus et Pénélope sont ses deux valeureuses ânesses qui tractent une petite carriole orangée ne passant pas inaperçue sur les petites routes de campagne.

    Passer de métro-boulot-dodo au véritable voyage !

    Olivier avait une vie bien rangée et chronométrée avec un travail qui le faisait partir tôt et rentrer tard de son petit village de l’Orne où ils ne connaissaient personne. Et puis, à l’âge de 42 ans, un gros problème de santé le fait réfléchir sur le bilan de sa vie. Mais quelle vie ?
    A partir de là, il prend conscience du temps qui passe et décide de vivre autrement. Il a des animaux dont ces deux ânesses, mère et fille, qu’il commence à entraîner à la marche régulièrement. Elles sont suivies par une clinique vétérinaire équine au cours de ces 7 dernières années. La vétérinaire, au courant du projet, donne le feu vert après un check up de santé complet et voilà Olivier et son attelage sur les routes. C’est lui aussi qui a fabriqué la carriole en optimisant chaque longueur de fer pour ne pas gaspiller, en récupérant la bâche orange pour être bien visible, en imaginant un compartiment stockage-douche et en installant un mini poêle à bois dans l’habitacle. Tout a été minutieusement préparé et les voilà partis depuis le 5 juin 2020.

    9 mois d’itinérance et pas encore au bout de l’Aventure

    Olivier, qui marche à côté de son attelage pour ne pas alourdir le poids tiré par ses animaux, est parti de Normandie en direction du Mont St Michel qu’il voulait visiter, puis en Bretagne où l’accueil a été tellement chaleureux qu’il y est resté plus que prévu. La route n’est pas droite. Il n’est pas question de demander aux ânesses de monter des côtes de plus de 10%. Et de toute façon, rien ne presse. Il arrive que l’attelage fasse un crochet de 20 km pour éviter les collines et atteindre le but initialement prévu. Pas de points d’arrêts précis, sauf si la magie du bouche-à-oreille opère comme ce fut le cas en Vendée puis dans les Charentes. En Dordogne, par contre, c’est décevant mais l’accueil n’a pas été partout chaleureux. Il aura même dû payer l’eau pour abreuver ses animaux ! Parce que l’eau est un souci. C’est l’hiver. Les points d’accès communaux ou ceux des cimetières sont fermés en raison du gel. Il faut donc demander. Demander aussi l’autorisation de se poser pour la nuit dans un champ où Vénus et Pénélope sont parquées sur un petit espace grâce à quelques piquets de clôtures embarqués pour le périple.

    L’arrivée à La Sauvetat du Dropt

    Et puis enfin, puisque Marie et Alain l’ont invité, Olivier a choisi un itinéraire le faisant arriver dans notre village. En raison des fortes pluies des semaines précédentes, Marie n’a pu le garder sur son terrain argileux gorgé d’eau mais a demandé au Maire Jean-Luc Gardeau l’autorisation de l’installer sur l’aire de camping-car. Les animaux ont pu se reposer et paître dans le pré du Maire qui jouxte l’aire.
    L’équipage est arrivé samedi 20 février en tout début d’après-midi. Quelques visites, celles du premier édile et de deux sauvetatoises charmées par l’aventure, celles de Marie et Alain qui lui ont offert le couvert et la machine à laver avec en bonus une visite du village, celles d’autres sauvetatoises au moment du départ le mercredi suivant.

    Le but de cette aventure minutieusement préparée ? Aucun ! Juste celui de prendre le temps de voyager, de découvrir des paysages, des odeurs, des couleurs. De s’enrichir d’échanges et de rencontres. De faire partager sa vision de la vie. Mais tout ça en gardant permanent à l’esprit le bien-être de ses deux ânesses. Si l’une d’entres elles montre des signes de faiblesse, ils rentreront à la maison. En attendant, les arrêts sont fréquents et même si elles gardent le harnais sur le cou, Vénus et Pénélope sont dételées toutes les 2h pour se restaurer avant de reprendre la route.

    Laissez-vous conter l’histoire du vrai voyage

    Le bout du trajet se trouve près de Montauban où Olivier souhaite proposer ses services pour quelques temps dans une association qui sauve des ânes. Puis il refera le chemin inverse avec l’assurance d’être accueilli soit chez des gens qui l’ont rencontré à l’aller, soit chez d’autres personnes qui auront eu vent de l’aventure et qui ouvriront leurs portes avec plaisir. Quoiqu’il en soit, lorsque vous croiserez ou parviendrez à la hauteur de cet équipage aux grandes oreilles, ralentissez et prenez le temps de vous laisser conter l’histoire du vrai voyage

    L’arrivée et l’installation au village samedi 20 février

    Le départ mercredi 24 février

    Les photos d’Olivier lors de sa visite dans le village