• Deuxième semaine pour les pélerines sauvetatoises : Martine poursuit sa route, Anne vient de s’incliner devant la Vierge Noire de Rocamadour !

    Martine sur la Via Arverna – De Clermont-Ferrand à La Sauvetat du Dropt

    Nous suivons les étapes de Martine via Instagram sur sa page Eultreia. Quel plaisir de suivre l’évolution … physique et mentale du pèlerinage … Et puis, il y a toujours ces pierres posées sur les cairns qu’elle rencontre en chemin. Pour Tom et Élisa …

    5ème jour (26/06) : Jumeaux-Brioude. Étape sous le soleil. Je suis passée dans la Haute-Loire. Villages médiévaux avec des portes magnifiques, des vaches très curieuses et une maison avec dortoir comme je n’en avais jamais vu …

    6ème jour (27/06) : Brioude-Blesle. Longue journée avec chaleur humide (bonjour les pieds !) de plateaux en châteaux et du vert au rouge. Vivement demain que je me reposes. Il n’y a que 13 km.

    7ème jour (28/06) : Aujourd’hui, étape très courte. Mes pieds se sont reposés. Photo de Blesle au petit matin. Maintenant, je suis dans le Cantal dixit la belle borne, à Massiac.
    Il est difficile de retrouver les photos qui correspondent aux propos de Martine. Mais qu’importe. Il est intéressant de suivre son périple au jour le jour.

    8ème jour (29/06) : Massiac-Ferrières Saint Mary. Débutée sous la pluie puis le soleil et de nouveau un crachin très froid. Petite explication pour l’église Saint Mary et pour la photo où l’on voit le village dans le fond … c’est bien là que je dois aller. Misère !!! Au bout, quand même une récompense …

    9ème jour (30/06) : Aujourd’hui, étape à Neussargues. Départ avec la pluie … pour changer ! Mais les paysages prennent d’autres couleurs. Accueil dans une grange. Spartiate, original et loin de tout. La propriétaire produit des jus de pommes ou poires bio. Excellents !

    10ème jour (01/07) : De Neussargues à Murat. Le soleil brille. Cela change la nature. Les fleurs prennent des couleurs plus vives et j’ai vu mes premières violettes sauvages. De beles croix très anciennes jalonnent ce parcours. J’aperçois au loin une chapelle perchée sur son opidum.

    Anecdote : je dois vous raconter mes rencontres du jour … C’est une histoire de vaches 😉 Les premières, rencontrées au petit matin. 112 Montbéliardes changent de pré, avançant tranquillement pendant 300m avec moi (c’est plutôt l’inverse !) se demandant parfois ce que je faisais là, au milieu du troupeau !
    Les autres l’après-midi, des Salers. Ce fût une autre histoire. Elles étaient sur mon chemin mais ne faisaient pas mine de vouloir dégager ! Les petits étaient au milieu. Je n’étais pas fière ! Je me suis écartée légèrement et elles m’ont laissé passée en renâclant un peu ! Les mères, je pense ! De belles rencontres quand même !

    11ème jour (02/07) : Je vais jusqu’à St Jacques des Blats. Journée physique avec montée vers le Bec de l’aigle pendant 6h ! D’abord dans une forêt qui n’en finit pas et ensuite sur sentiers d’estive. Il est à 1700 mètres. C’est le plus haut passage en France pour le chemin de Compostelle. Je ne vous parle pas de la descente ! Mais il y a tant de beauté. Cela en vaut la peine. Demain, repos avec une étape de 17 km vers Vic-sur-Cère et puis ensuite Aurillac. Cool !

    Je suis reçue très souvent par des amis de la Via Arverna, c’est très familial. La semaine prochaine, peut-être des photos de Rocamadour …

     

    Anne, depuis La Sauvetat du Dropt, est arrivée à Rocamadour

    Anne, elle aussi sur le chemin de Compostelle vient de rejoindre Rocamadour. En chemin, elle a rencontré Claudy qui a fini la route avec elle. Émotion forte. Anne raconte …

    Mon périple est terminé : quel beau Périgord ! Quelle belle et généreuse nature ! Pas un pèlerin sur le chemin : la présence de Claudy depuis le mercredi a été vraiment bienvenue … Temps idéal pour marcher et pour sortir de terre une belle poêlée de girolles après Grolégeac …! Parcours de rivières sauvages : Dordogne, Ouysse et Alzou. Et puis, au détour des gorges de l’Alzou, une maison, puis deux … accrochées à la falaise. Voici la belle Rocamadour ! Après 20 kms, les escaliers sont un brin rédhibitoires mais nous montons jusqu’au sanctuaire … inclinée devant cette mystérieuse Vierge Noire, l’émotion m’étreins : merci pour cette route, merci pour cette année si pleine, merci pour les gens rencontrés, merci à Claudy pour ce doux compagnonnage …

  • Chemins des pélerines, Martine en Auvergne, Anne en direction de Rocamadour

    Besoin de grands espaces, de solitude, de réflexion et de méditation, c’est certainement ce qui fait marcher nos deux sauvetatoises Martine Brosse et Anne Lesimple.

    Martine sur la Via Arverna – De Clermont-Ferrand à La Sauvetat du Dropt

    Depuis mardi 22 juin, Martine partie de Chamalières suit la Via Arverna. Jour 1, étape à l’Abbaye de Randol. Jour 2, étape à Champeix où elle a été hébergée par une amie de la Via Arverna. Jour 3, étape à Issoire. Tenue de pluie toute la journée et rencontre de vaches. A Issoire, visite de l’abbaye avec la tour de l’horloge et la belle vue sur la ville. Jour 4, étape à Jumeaux soit 31,5 km et un départ dans la brume pour finalement finir sous le soleil …

    « Les étapes s’enchaînent à la découverte de cette belle région. L’architecture, les paysages sont vraiment différents de chez nous. Malgré la pluie ou le crachin, j’avance régulièrement. Aujourd’hui quand même, le soleil est de retour. Je cherche l’ombre dès que je peux, surtout en fin de parcours. Demain soir (samedi 26), je serai à Brioude, ville thermale … oh, un bain de pied, le rêve ! »

    En cours de chemin, Martine rencontre des cairns, amas de pierres pour se repérer sur le chemin, pierres posées par chacun des marcheurs, pour la plupart pèlerins, pour marquer leur passage et un événement heureux ou malheureux. Sur chacun des cairns rencontrés, Martine, catholique croyante et pratiquante, pose deux pierres, pour Tom et Élisa, tous deux touchés par la maladie. Ils l’accompagnent sur le chemin …

    Nombreuses photos envoyées par Martine. Peut-être serez-vous heureux de les regarder … de quoi vous donner l’envie de partir et peut-être de vous essayer sur le Chemin de St Jacques …

    Anne, de La Sauvetat du Dropt à Rocamadour

    Anne est partie lundi 21 juin en fin de journée avec une première étape chez sa fille à Eymet. Jour 3, elle arrive à St Avit Senieur (photo). Très peu d’informations mais Anne suit son chemin vers Rocamadour …

  • Nouveau pélerinage pour Martine sur la Via Arverna en Auvergne

    La Via Arverna, chemin de l’Auvergne

    C’est l’association Chamina qui recréa ce chemin il y a plus de 10 ans. Chemin vers Compostelle qui rejoint la voie du Puy à Cahors en passant par Rocamadour.

    Pour ce parcours de 611 km (soit 400 km de moins que son dernier périple vers Rome), Martine partira du monastère des Clarisses qui accueille les pèlerins. Puis les étapes s’enchaîneront :
    Saint-Saturnin Randol, Champeix, Issoire, Jumeaux, Brioude, Blesle, Massiac, Ferrières, Chalinargues, Murat, St Jacques des Blats, Vic sur Cère, Aurillac, Laroquebrou, Camps Bretenoux, Carennac, Rocamadour. De Rocamadour, elle empruntera la voie transversale qui rejoint la voie de Vézelay avec comme étapes Souillac, St Julien de Lampon, Castelnaud, Belvès, St Avit Senieur, Issigeac et enfin, La Sauvetat du Dropt !

    Pour l’accompagner sur la route, Martine garde en tête une citation de Roland Dorgelès :

    « Le voyage pour moi, ce n’est pas arriver, c’est partir. C’est l’imprévu de la prochaine escale. C’est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c’est demain, éternellement demain. »

    Avant le départ, il était symbolique de retrouver cette infatigable marcheuse, sac au dos, devant la croix des pèlerins du Pont Roman de son village. Puis de la photographier avec les propriétaires du moulin, admiratifs de ce départ imminent pour un si long trajet à pied.

  • Le Christ descendu de la croix


    Suite aux nombreuses interrogations des résidents de La Sauvetat du Dropt, Monsieur le Maire Jean-Luc Gardeau tient à préciser que si le Christ n’est plus visible à la sortie du bourg, à l’intersection des routes de Duras et Ste Foy-la-Grande, ce n’est que temporaire. Juste le temps de faire tailler de nouveaux bois pour la croix qui menaçait de tomber car son socle était endommagé. Les employés municipaux en profiteront pour réaménager proprement cet espace, notamment en redressant les pierres qui encadraient le socle.

  • Histoire de la gare, les circulations sur la ligne jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale – Recherches de Monsieur Éric Comont

    Nous venons de recevoir l’Épisode 2 relatant l’Histoire de la gare de La Sauvetat du Dropt.
    Monsieur Comont, passionné de chemins de fer, bénévole au sein de l’Association CFV, poursuit ses recherches …

    Voici le préambule mis à jour et l’épisode 2 en suivant.

    La gare de La Sauvetat-du-Dropt, ou l’histoire d’une rencontre improbable et mouvementée avec une voiture de luxe (wagon pullman n°4150) de la Compagnie des Wagons-Lits en juin 1944

    Début juillet 2017, le Chemin de Fer de la Vendée (CFV) réceptionnait après quelques péripéties, le wagon pullman n°4150. Ce wagon inscrit aux monuments historiques avait été confié par l’armée au CFV, et avant son arrivée, un travail historique nécessaire à sa restauration avait été entamé, lequel n’a pas cessé depuis. Très vite, l’histoire de ce véhicule prestigieux s’est révélée passionnante, avec des épisodes singuliers, qui vont me conduire avec d’autres personnes, dont un membre de l’association, aux confins de la Dordogne et du Lot et Garonne, et de la gare de la Sauvetat-du-Dropt en particulier.
    C’est à la fois les contacts avec la commune de La Sauvetat, et les informations accumulées qui ont fait germer l’idée de retracer l’histoire de la gare, et « l’irruption » du 4150 dans celle-ci en juin 1944.

    L’objectif de ces épisodes est double : retracer les faits historiques importants relatifs à la gare de la Sauvetat-du-Dropt, afin de comprendre les raisons qui ont poussé la Compagnie des Wagons-Lits à placer du matériel dans cette gare et d’autres, aux limites de la Dordogne et du Lot-et-Garonne. Une remarque, la notion de gare renvoie à un espace dans lequel on va trouver différentes installations, plus ou moins développées, cela désigne également le bâtiment destiné aux voyageurs, avec un guichet, une salle d’attente et un espace bagages. Le terme sera utilisé dans ces deux sens.
    Cela a nécessité de revenir sur l’histoire locale, où l’arrivée du Chemin de Fer à la fin du XIXème siècle, a eu un impact économique et social important, et ce à l’image de beaucoup d’autres régions rurales françaises, et quasi oublié depuis. On est aussi dans le présent et le futur, avec cette voiture qui fait le lien entre l’histoire locale de la gare de La Sauvetat, et la vie actuelle du CFV. C’est aussi une forme de contribution à cette histoire, et l’objectif au final, est de la partager en toute simplicité.

    Outre l’histoire de la gare, chaque épisode comprendra un point travaux sur la restauration du pullman 4150. Ces épisodes sont construits à partir des informations disponibles à la date de rédaction, et peuvent être modifiées en fonction de mises à jour. Les informations sont parfois limitées, et certaines demanderaient un gros travail de recherche qui n’est pas possible en l’état, ou tout au moins à court terme. Evidemment, tous les témoignages relatifs à ces épisodes sont les bienvenus, et seront intégrés dans cet historique.

    Un aspect important, c’est de respecter les propriétaires actuels des bâtiments de l’ancienne gare, et la tranquillité des lieux.

    Bonne lecture à tous,

    Eric COMONT, membre du Chemin de Fer de la Vendée

    A découvrir – Épisode 2 : La gare de la Sauvetat-du-Dropt : Les circulations sur les lignes et en gare jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale

  • Un périple dans une carriole tractée par deux ânesses … le vrai voyage d’Olivier

    Nombreuses photos en couleurs de Alain Requier, Constance Tenot, Sylvie Pujol et Isabelle. Les photos en noir et blanc du village sont celles d’Olivier le voyageur.

    Une rencontre qui débute sur la page « F’ânes d’ânes »

    Marie Requier, connue dans le village de La Sauvetat du Dropt pour être une bénévole active au sein du Comité des Fêtes avec son mari Alain, a rencontré puis invité Olivier, Vénus et Pénélope via la page F’ânes des Ânes sur Facebook.

    Olivier, c’est le boss comme il s’amuse à le dire. Vénus et Pénélope sont ses deux valeureuses ânesses qui tractent une petite carriole orangée ne passant pas inaperçue sur les petites routes de campagne.

    Passer de métro-boulot-dodo au véritable voyage !

    Olivier avait une vie bien rangée et chronométrée avec un travail qui le faisait partir tôt et rentrer tard de son petit village de l’Orne où ils ne connaissaient personne. Et puis, à l’âge de 42 ans, un gros problème de santé le fait réfléchir sur le bilan de sa vie. Mais quelle vie ?
    A partir de là, il prend conscience du temps qui passe et décide de vivre autrement. Il a des animaux dont ces deux ânesses, mère et fille, qu’il commence à entraîner à la marche régulièrement. Elles sont suivies par une clinique vétérinaire équine au cours de ces 7 dernières années. La vétérinaire, au courant du projet, donne le feu vert après un check up de santé complet et voilà Olivier et son attelage sur les routes. C’est lui aussi qui a fabriqué la carriole en optimisant chaque longueur de fer pour ne pas gaspiller, en récupérant la bâche orange pour être bien visible, en imaginant un compartiment stockage-douche et en installant un mini poêle à bois dans l’habitacle. Tout a été minutieusement préparé et les voilà partis depuis le 5 juin 2020.

    9 mois d’itinérance et pas encore au bout de l’Aventure

    Olivier, qui marche à côté de son attelage pour ne pas alourdir le poids tiré par ses animaux, est parti de Normandie en direction du Mont St Michel qu’il voulait visiter, puis en Bretagne où l’accueil a été tellement chaleureux qu’il y est resté plus que prévu. La route n’est pas droite. Il n’est pas question de demander aux ânesses de monter des côtes de plus de 10%. Et de toute façon, rien ne presse. Il arrive que l’attelage fasse un crochet de 20 km pour éviter les collines et atteindre le but initialement prévu. Pas de points d’arrêts précis, sauf si la magie du bouche-à-oreille opère comme ce fut le cas en Vendée puis dans les Charentes. En Dordogne, par contre, c’est décevant mais l’accueil n’a pas été partout chaleureux. Il aura même dû payer l’eau pour abreuver ses animaux ! Parce que l’eau est un souci. C’est l’hiver. Les points d’accès communaux ou ceux des cimetières sont fermés en raison du gel. Il faut donc demander. Demander aussi l’autorisation de se poser pour la nuit dans un champ où Vénus et Pénélope sont parquées sur un petit espace grâce à quelques piquets de clôtures embarqués pour le périple.

    L’arrivée à La Sauvetat du Dropt

    Et puis enfin, puisque Marie et Alain l’ont invité, Olivier a choisi un itinéraire le faisant arriver dans notre village. En raison des fortes pluies des semaines précédentes, Marie n’a pu le garder sur son terrain argileux gorgé d’eau mais a demandé au Maire Jean-Luc Gardeau l’autorisation de l’installer sur l’aire de camping-car. Les animaux ont pu se reposer et paître dans le pré du Maire qui jouxte l’aire.
    L’équipage est arrivé samedi 20 février en tout début d’après-midi. Quelques visites, celles du premier édile et de deux sauvetatoises charmées par l’aventure, celles de Marie et Alain qui lui ont offert le couvert et la machine à laver avec en bonus une visite du village, celles d’autres sauvetatoises au moment du départ le mercredi suivant.

    Le but de cette aventure minutieusement préparée ? Aucun ! Juste celui de prendre le temps de voyager, de découvrir des paysages, des odeurs, des couleurs. De s’enrichir d’échanges et de rencontres. De faire partager sa vision de la vie. Mais tout ça en gardant permanent à l’esprit le bien-être de ses deux ânesses. Si l’une d’entres elles montre des signes de faiblesse, ils rentreront à la maison. En attendant, les arrêts sont fréquents et même si elles gardent le harnais sur le cou, Vénus et Pénélope sont dételées toutes les 2h pour se restaurer avant de reprendre la route.

    Laissez-vous conter l’histoire du vrai voyage

    Le bout du trajet se trouve près de Montauban où Olivier souhaite proposer ses services pour quelques temps dans une association qui sauve des ânes. Puis il refera le chemin inverse avec l’assurance d’être accueilli soit chez des gens qui l’ont rencontré à l’aller, soit chez d’autres personnes qui auront eu vent de l’aventure et qui ouvriront leurs portes avec plaisir. Quoiqu’il en soit, lorsque vous croiserez ou parviendrez à la hauteur de cet équipage aux grandes oreilles, ralentissez et prenez le temps de vous laisser conter l’histoire du vrai voyage

    L’arrivée et l’installation au village samedi 20 février

    Le départ mercredi 24 février

    Les photos d’Olivier lors de sa visite dans le village

     

  • L’histoire de la gare de La Sauvetat du Dropt contée par Monsieur Eric Comont

    Novembre 2019, un appel téléphonique qui concerne notre gare et ses voitures fait découvrir l’Association « Chemin de Fer de Vendée » (CFV), restauratrice du patrimoine ferroviaire

    Tout commence le 15 novembre 2019 lorsque Jean-Luc Gardeau, Maire de La Sauvetat du Dropt, reçoit un appel téléphonique de Monsieur Comont, membre de l’Association « Chemin de Fer de Vendée » basée à Mortagne sur Sèvre (85). Dans leurs ateliers en cours de restauration actuellement, une luxueuse Voiture Salon Pullman, la n°4150, classée aux Monuments Historiques depuis 2003 dont l’histoire est liée à l’ancienne gare de notre village, étrangement située sur la commune d’Agnac.

    Après plusieurs échanges téléphoniques, l’idée d’un récit détaillé sur l’Histoire de la gare est né visant à enrichir les pages du site du village mais aussi à interpeller les amoureux de l’histoire passée, comme l’est Monsieur Comont, pour que chacun puisse partager des éléments écrits ou oraux qu’il aurait en sa possession.

    Pour l’anecdote, il faut savoir que des dates de rencontres ont été fixées à La Sauvetat du Dropt entre Eric Comont et Jean-Luc Gardeau auxquelles été invité Stéphane Dusseau, responsable du Comité Archéologique d’Eymet. Deux dates prévues en mars puis en novembre mais reportées en raison des arrêtés de confinements ! Les échanges se poursuivent malgré tout, par téléphone ou par mail permettant de mettre en ligne aujourd’hui le préambule de l’Histoire de la gare …

    La gare de La Sauvetat-du-Dropt, ou l’histoire d’une rencontre improbable et mouvementée avec une voiture de luxe (wagon pullman n°4150) de la Compagnie des Wagons-Lits en juin 1944
    Préambule

    Début juillet 2017, le Chemin de Fer de la Vendée (CFV) réceptionnait après quelques péripéties, le wagon pullman n°4150. Ce wagon inscrit aux monuments historiques avait été confié par l’armée au CFV, et avant son arrivée, un travail historique nécessaire à sa restauration avait été entamé, lequel n’a pas cessé depuis. Très vite, l’histoire de ce véhicule prestigieux s’est révélée passionnante, avec des épisodes singuliers, qui vont me conduire avec d’autres personnes, dont un membre de l’association, aux confins de la Dordogne et du Lot et Garonne, et de la gare de la Sauvetat-du-Dropt en particulier. C’est à la fois les contacts avec la commune de La Sauvetat, et les informations accumulées qui ont fait germer l’idée de retracer l’histoire de la gare, et « l’irruption » du 4150 dans cette gare en juin 1944.

    L’objectif de ces épisodes est double : Retracer les faits historiques importants relatifs à la gare de la Sauvetat-du-Dropt, afin de comprendre les raisons qui ont poussé la Compagnie des Wagons-Lits à placer du matériel dans cette gare et d’autres, aux limites de la Dordogne et du Lot-et-Garonne. Une remarque, la notion de gare renvoie à un espace dans lequel on va trouver différentes installations, plus ou moins développées, cela désigne également le bâtiment destiné aux voyageurs, avec un guichet, une salle d’attente et un espace bagages. Le terme sera utilisé dans ces deux sens.

    Cela a nécessité de revenir sur l’histoire locale, où l’arrivée du Chemin de Fer à la fin du XIXème siècle, a eu un impact économique et social important, et ce à l’image de beaucoup d’autres régions rurales françaises, et quasi oublié depuis. On est aussi dans le présent et le futur, avec cette voiture qui fait le lien entre l’histoire locale de la gare de La Sauvetat, et la vie actuelle du CFV. C’est aussi une forme de contribution à cette histoire, et l’objectif au final, est de la partager en toute simplicité.

    Outre l’histoire de la gare, chaque épisode comprendra un point travaux sur la restauration du pullman 4150. Ces épisodes sont construits à partir des informations disponibles à la date de rédaction, et peuvent être modifiés en fonction de mises à jour. Les informations sont parfois limitées, et certaines demanderaient un gros travail de recherche qui n’est pas possible en l’état, ou tout au moins à court terme. Evidemment, toutes les questions et tous les témoignages relatifs à ces épisodes sont les bienvenus, et pour ces derniers, ils seront intégrés dans cet historique.

    Un aspect important, c’est de respecter les propriétaires actuels des bâtiments de l’ancienne gare, et la tranquillité des lieux.

    Bonne lecture à tous

    Eric COMONT, membre du Chemin de Fer de la Vendée, octobre 2020

    Histoire à retrouver sur la page dédiée La gare et ses voitures de luxe et en version originale Préambule.

  • Survol du village en montgolfière, merci La Castagnère !

    C’est lors de leurs vacances dans un des gîtes de La Castagnère, que des touristes ont pu survoler notre village de La Sauvetat du Dropt par un beau matin ensoleillé de l’été. La montgolfière est bien connue dans le secteur puisqu’elle est basée au Domaine de Durand à St Jean de Duras et qu’elle survole notre territoire au gré du vent régulièrement tôt le matin à la belle saison.

    Profitons de ce vol grâce aux photos partagées par Jacqueline et Jean-Pol Poulet propriétaires de La Castagnère. Le soleil levant illumine la toile gonflée par le brûleur qu’actionne Michel Fonvielhe tandis que l’on découvre, vue du ciel, les arches du Pont Roman et l’imposante Église St Germain confirmant qu’elle est une des plus grandes du département ! Puis, plus loin, l’étendue du Lac de l’Escourou que se partagent les communes de Soumensac et d’Eymet voisines …

  • Affaires des équidés mutilés, propriétaires, soyez vigilants !

    Les enquêtes sont ouvertes à la suite de plusieurs cas d’équidés retrouvés mutilés dans leur champ. Dans un article de ce jeudi 3 septembre, le journal Libération en recense 36 depuis le début de l’année 2020 et pourtant, il ne mentionne pas les cas relevés en Dordogne et en Lot-et-Garonne.

    Derniers cas constatés en Lot-et-Garonne – Propriétaires, soyez vigilants !

    C’est sur Instagram qu’une publication annonce la découverte d’alpagas attaqués en Lot-et-Garonne. L’un d’entre eux est décédé suite à d’étranges blessures, la peau de la tête a été enlevée jusqu’à l’os et l’oreille droite a été découpée ! Aucun doute, c’est bien une intervention humaine comme les cas recensés dans toute la France !

    Nous demandons aux propriétaires d’équidés de rester vigilants et de signaler toute activité suspecte aux abords des prairies où sont les animaux.

     

  • Spectacle son et lumière au Château de Duras

    Spectacle son et lumière monumental de 40 minutes unique en Nouvelle-Aquitaine

    Venez admirer ces fresques lumineuses et grandioses en 4D au Château de Duras ! Avec, en 2020, une version remaniée qui émerveillera petits et grands !

    Oserez-vous pénétrer dans la grande cour d’honneur, vous plonger dans l’histoire du château ? Il vous faudra ensuite rassembler votre courage, traverser les entrailles du château et atteindre le jardin de la fée, afin de vous laisser emporter dans l’univers légendaire et fantastique de ce lieu.

    Tous les mardis, jeudis et dimanches à 22h30 du 2 juillet au 30 août 2020
    Tarifs : 4€ par personne / gratuit pour les – de 7 ans
    Port du masque obligatoire (possibilité d’achat sur place 0.4 €)

    En attendant cet événement inoubliable, profitez de votre venue à Duras pour visiter le Château.

    Les soirs de spectacles, le Château de Duras sera exceptionnellement ouvert à la visite jusqu’à 21h30 (tarif habituel, dernière entrée à 20h30).

    Vidéo à découvrir sur la page Facebook du château https://www.facebook.com/chateau.de.duras/videos/574933030097110/

     

  • Une équipe des Amis de la Sauveté balaient l’Église


    C’est avec le sourire qu’une petite équipe des Amis de la Sauveté s’est réunie dans l’Église St Germain avant la saison estivale pour faire le ménage. Invités par Régine qui s’occupe d’ouvrir l’édifice le week-end et jours fériés lorsque les employés municipaux ne sont pas en service, Josette, Marcelle et Jacques, rejoints par Francine en fin de chantier ont manié balais et chiffons.
    N’hésitez pas à aller apprécier le travail sur place, surtout si vous ne connaissez pas l’imposante Église St Germain. Elle vaut le détour.

  • La cloche Marie-Joseph ne sonne plus

    Plus de sonneries de cloches !

    Depuis plus d’un mois, la vie du village de La Sauvetat du Dropt n’est plus rythmée par le son des cloches en raison d’une panne de marteau sur la cloche principale. Ce silence a perturbé certains des administrés qui attendaient chaque jour la sonnerie de midi pour quitter leur boulot !

    Le marteau de Marie-Joseph sera réparé prochainement par l’entreprise Bodet qui fait l’entretien du système campanaire.

    Un peu d’histoire

    D’un poids de 817 kg, la grande cloche se prénomme Marie-Joseph du nom de son parrain Joseph Raymond Mercat et de sa marraine Marie Elizabeth Caroline Bousquet. Elle est encadrée de deux autres cloches. La moyenne pèse 412 kg et s’appelle Sacré Cœur. Son parrain est Jean Dunis et sa marraine Marguerite Marie Dunis (sa fille). La troisième cloche, la petite, pèse 235 kg et s’appelle St Germain. Son parrain est Germain Antoine Marie Gal et sa marraine Marie Amélie Gal (sa fille).

    Elles ont été placées dans le clocher au cours de la construction de celui-ci entre 1898 et 1899, date de sa finition. Le clocher a été inauguré en juin 1900.

    Pour en savoir plus sur l’histoire de l’Église St Germain, rendez-vous sur la page de la visite numérique. Ces informations proviennent des écrits de Monsieur Aloy, Maire de 1878 à 1912, repris par Jean Guillerm, adjoint au Maire de 1983 à 1994.