• L’histoire de la gare de La Sauvetat du Dropt contée par Monsieur Eric Comont

    Novembre 2019, un appel téléphonique qui concerne notre gare et ses voitures fait découvrir l’Association « Chemin de Fer de Vendée » (CFV), restauratrice du patrimoine ferroviaire

    Tout commence le 15 novembre 2019 lorsque Jean-Luc Gardeau, Maire de La Sauvetat du Dropt, reçoit un appel téléphonique de Monsieur Comont, membre de l’Association « Chemin de Fer de Vendée » basée à Mortagne sur Sèvre (85). Dans leurs ateliers en cours de restauration actuellement, une luxueuse Voiture Salon Pullman, la n°4150, classée aux Monuments Historiques depuis 2003 dont l’histoire est liée à l’ancienne gare de notre village, étrangement située sur la commune d’Agnac.

    Après plusieurs échanges téléphoniques, l’idée d’un récit détaillé sur l’Histoire de la gare est né visant à enrichir les pages du site du village mais aussi à interpeller les amoureux de l’histoire passée, comme l’est Monsieur Comont, pour que chacun puisse partager des éléments écrits ou oraux qu’il aurait en sa possession.

    Pour l’anecdote, il faut savoir que des dates de rencontres ont été fixées à La Sauvetat du Dropt entre Eric Comont et Jean-Luc Gardeau auxquelles été invité Stéphane Dusseau, responsable du Comité Archéologique d’Eymet. Deux dates prévues en mars puis en novembre mais reportées en raison des arrêtés de confinements ! Les échanges se poursuivent malgré tout, par téléphone ou par mail permettant de mettre en ligne aujourd’hui le préambule de l’Histoire de la gare …

    La gare de La Sauvetat-du-Dropt, ou l’histoire d’une rencontre improbable et mouvementée avec une voiture de luxe (wagon pullman n°4150) de la Compagnie des Wagons-Lits en juin 1944
    Préambule

    Début juillet 2017, le Chemin de Fer de la Vendée (CFV) réceptionnait après quelques péripéties, le wagon pullman n°4150. Ce wagon inscrit aux monuments historiques avait été confié par l’armée au CFV, et avant son arrivée, un travail historique nécessaire à sa restauration avait été entamé, lequel n’a pas cessé depuis. Très vite, l’histoire de ce véhicule prestigieux s’est révélée passionnante, avec des épisodes singuliers, qui vont me conduire avec d’autres personnes, dont un membre de l’association, aux confins de la Dordogne et du Lot et Garonne, et de la gare de la Sauvetat-du-Dropt en particulier. C’est à la fois les contacts avec la commune de La Sauvetat, et les informations accumulées qui ont fait germer l’idée de retracer l’histoire de la gare, et « l’irruption » du 4150 dans cette gare en juin 1944.

    L’objectif de ces épisodes est double : Retracer les faits historiques importants relatifs à la gare de la Sauvetat-du-Dropt, afin de comprendre les raisons qui ont poussé la Compagnie des Wagons-Lits à placer du matériel dans cette gare et d’autres, aux limites de la Dordogne et du Lot-et-Garonne. Une remarque, la notion de gare renvoie à un espace dans lequel on va trouver différentes installations, plus ou moins développées, cela désigne également le bâtiment destiné aux voyageurs, avec un guichet, une salle d’attente et un espace bagages. Le terme sera utilisé dans ces deux sens.

    Cela a nécessité de revenir sur l’histoire locale, où l’arrivée du Chemin de Fer à la fin du XIXème siècle, a eu un impact économique et social important, et ce à l’image de beaucoup d’autres régions rurales françaises, et quasi oublié depuis. On est aussi dans le présent et le futur, avec cette voiture qui fait le lien entre l’histoire locale de la gare de La Sauvetat, et la vie actuelle du CFV. C’est aussi une forme de contribution à cette histoire, et l’objectif au final, est de la partager en toute simplicité.

    Outre l’histoire de la gare, chaque épisode comprendra un point travaux sur la restauration du pullman 4150. Ces épisodes sont construits à partir des informations disponibles à la date de rédaction, et peuvent être modifiés en fonction de mises à jour. Les informations sont parfois limitées, et certaines demanderaient un gros travail de recherche qui n’est pas possible en l’état, ou tout au moins à court terme. Evidemment, toutes les questions et tous les témoignages relatifs à ces épisodes sont les bienvenus, et pour ces derniers, ils seront intégrés dans cet historique.

    Un aspect important, c’est de respecter les propriétaires actuels des bâtiments de l’ancienne gare, et la tranquillité des lieux.

    Bonne lecture à tous

    Eric COMONT, membre du Chemin de Fer de la Vendée, octobre 2020

    Histoire à retrouver sur la page dédiée La gare et ses voitures de luxe et en version originale Préambule.

  • Survol du village en montgolfière, merci La Castagnère !

    C’est lors de leurs vacances dans un des gîtes de La Castagnère, que des touristes ont pu survoler notre village de La Sauvetat du Dropt par un beau matin ensoleillé de l’été. La montgolfière est bien connue dans le secteur puisqu’elle est basée au Domaine de Durand à St Jean de Duras et qu’elle survole notre territoire au gré du vent régulièrement tôt le matin à la belle saison.

    Profitons de ce vol grâce aux photos partagées par Jacqueline et Jean-Pol Poulet propriétaires de La Castagnère. Le soleil levant illumine la toile gonflée par le brûleur qu’actionne Michel Fonvielhe tandis que l’on découvre, vue du ciel, les arches du Pont Roman et l’imposante Église St Germain confirmant qu’elle est une des plus grandes du département ! Puis, plus loin, l’étendue du Lac de l’Escourou que se partagent les communes de Soumensac et d’Eymet voisines …

  • Affaires des équidés mutilés, propriétaires, soyez vigilants !

    Les enquêtes sont ouvertes à la suite de plusieurs cas d’équidés retrouvés mutilés dans leur champ. Dans un article de ce jeudi 3 septembre, le journal Libération en recense 36 depuis le début de l’année 2020 et pourtant, il ne mentionne pas les cas relevés en Dordogne et en Lot-et-Garonne.

    Derniers cas constatés en Lot-et-Garonne – Propriétaires, soyez vigilants !

    C’est sur Instagram qu’une publication annonce la découverte d’alpagas attaqués en Lot-et-Garonne. L’un d’entre eux est décédé suite à d’étranges blessures, la peau de la tête a été enlevée jusqu’à l’os et l’oreille droite a été découpée ! Aucun doute, c’est bien une intervention humaine comme les cas recensés dans toute la France !

    Nous demandons aux propriétaires d’équidés de rester vigilants et de signaler toute activité suspecte aux abords des prairies où sont les animaux.

     

  • Spectacle son et lumière au Château de Duras

    Spectacle son et lumière monumental de 40 minutes unique en Nouvelle-Aquitaine

    Venez admirer ces fresques lumineuses et grandioses en 4D au Château de Duras ! Avec, en 2020, une version remaniée qui émerveillera petits et grands !

    Oserez-vous pénétrer dans la grande cour d’honneur, vous plonger dans l’histoire du château ? Il vous faudra ensuite rassembler votre courage, traverser les entrailles du château et atteindre le jardin de la fée, afin de vous laisser emporter dans l’univers légendaire et fantastique de ce lieu.

    Tous les mardis, jeudis et dimanches à 22h30 du 2 juillet au 30 août 2020
    Tarifs : 4€ par personne / gratuit pour les – de 7 ans
    Port du masque obligatoire (possibilité d’achat sur place 0.4 €)

    En attendant cet événement inoubliable, profitez de votre venue à Duras pour visiter le Château.

    Les soirs de spectacles, le Château de Duras sera exceptionnellement ouvert à la visite jusqu’à 21h30 (tarif habituel, dernière entrée à 20h30).

    Vidéo à découvrir sur la page Facebook du château https://www.facebook.com/chateau.de.duras/videos/574933030097110/

     

  • Une équipe des Amis de la Sauveté balaient l’Église


    C’est avec le sourire qu’une petite équipe des Amis de la Sauveté s’est réunie dans l’Église St Germain avant la saison estivale pour faire le ménage. Invités par Régine qui s’occupe d’ouvrir l’édifice le week-end et jours fériés lorsque les employés municipaux ne sont pas en service, Josette, Marcelle et Jacques, rejoints par Francine en fin de chantier ont manié balais et chiffons.
    N’hésitez pas à aller apprécier le travail sur place, surtout si vous ne connaissez pas l’imposante Église St Germain. Elle vaut le détour.

  • La cloche Marie-Joseph ne sonne plus

    Plus de sonneries de cloches !

    Depuis plus d’un mois, la vie du village de La Sauvetat du Dropt n’est plus rythmée par le son des cloches en raison d’une panne de marteau sur la cloche principale. Ce silence a perturbé certains des administrés qui attendaient chaque jour la sonnerie de midi pour quitter leur boulot !

    Le marteau de Marie-Joseph sera réparé prochainement par l’entreprise Bodet qui fait l’entretien du système campanaire.

    Un peu d’histoire

    D’un poids de 817 kg, la grande cloche se prénomme Marie-Joseph du nom de son parrain Joseph Raymond Mercat et de sa marraine Marie Elizabeth Caroline Bousquet. Elle est encadrée de deux autres cloches. La moyenne pèse 412 kg et s’appelle Sacré Cœur. Son parrain est Jean Dunis et sa marraine Marguerite Marie Dunis (sa fille). La troisième cloche, la petite, pèse 235 kg et s’appelle St Germain. Son parrain est Germain Antoine Marie Gal et sa marraine Marie Amélie Gal (sa fille).

    Elles ont été placées dans le clocher au cours de la construction de celui-ci entre 1898 et 1899, date de sa finition. Le clocher a été inauguré en juin 1900.

    Pour en savoir plus sur l’histoire de l’Église St Germain, rendez-vous sur la page de la visite numérique. Ces informations proviennent des écrits de Monsieur Aloy, Maire de 1878 à 1912, repris par Jean Guillerm, adjoint au Maire de 1983 à 1994.

  • Le tourisme en Pays de Lauzun a le vent en poupe !

    Suite aux conséquences de l’épidémie de Coronavirus, il est avéré que le tourisme génère des revenus importants dans de nombreux secteurs d’activités. Il est primordial que la saison estivale fasse le plein de visiteurs et dans ce but, la communication joue un rôle essentiel.
    C’est ainsi que Lauzun s’affiche fièrement avec une page complète du Sud-Ouest dans son hors-série sur le patrimoine régional intitulé « 100 villages de la région ». Il est vrai que le fief de notre petit pays vaut le détour.
    Ou que le Sud-Ouest, toujours, mette en avant l’équipe souriante et dynamique de l’OTPL (Office de Tourisme du Pays de Lauzun).
    Ces informations ont été relayées sur facebook par Jean-Paul Trilles, Raconteur de Pays pour le Château de Lauzun dont la réouverture est annoncée pour le 5 juillet et sur la page Pays de Lauzun où l’on peut visionner une vidéo incitant à la découverte de notre territoire…

     

  • Ponts au petit matin et remerciements pour l’aire de camping-car

    Patrimoine d’hier, installation d’aujourd’hui

    A l’heure où le village est encore endormi, Martine et son bâton de pèlerine, partent en balade aux abords du bourg. En ce petit matin de juin, le soleil se lève sur le majestueux Pont Roman. Il fait face au pont dit neuf, le récent, l’usité, celui de 1880.

    Entre les deux, bénéficiant de ce paisible environnement bien qu’aux portes du village, l’aire de camping-car, prise d’assaut depuis le déconfinement. Aire de stationnement prisée des camping-caristes qui l’expriment par des messages laissés à la Mairie.
    Le dernier date de fin mai. Il est signé A. et Ch. Bouvelle :

    Bonjour,
    Juste un petit mot pour remercier l’équipe municipale de la Sauvetat de mettre gracieusement à disposition des camping-caristes ce que j’appelle un « petit paradis » .
    Votre village est superbe.
    Encore merci.
    Deux Lot-et-Garonnais en vadrouille.

  • Battue … mais pas vaincus ! Chronique choc de monsieur le Maire

    Battue… mais pas vaincus

    Le calme est revenu dans notre paisible village après un week-end assez agité. Tout a démarré autour d’un panneau annonçant une battue au renard ce dimanche 24 mai. Chose courante dans toutes nos communes rurales, et moyen de communication utilisé depuis plus de 20 ans.

    Battue administrative avec arrêté de la préfecture et organisée selon les règles en vigueur, mais ce panneau va déchaîner les passions sur les réseaux sociaux. Plus de 20 000 partages sur le net et d’abondants commentaires ! Si un tiers sont des commentaires de personnes défendant la cause animale, ce que je comprends bien sûr, les autres ne sont qu’insultes, appels à la violence, voire menaces de mort ! Moi qui ne suis pas chasseur, avec un peu de recul, je me demande qui sont les plus dangereux… Pour chasser il faut un permis, pour tirer avec les réseaux sociaux non !

    Surpris aussi de voir comme seule contestataire de bon matin, équipée de son matériel pour effaroucher le goupil, une élue de la commune voisine d’Allemans ! Nous appellerons cela, un début de mandat en fanfare !… Quant aux appels à boycotter notre charmant village en y associant le mot massacre, à ma connaissance, le seul massacre connu est celui des 1600 croquants en 1637 par le Duc de Lavalette.
    Mais une information me rassure, il fait bon y vivre dans notre petit village, les chiffres en augmentation du dernier recensement le démontrent.

    Je terminerai en citant Guy Bedos qui vient de nous quitter : « le vrai plaisir de la dispute, c’est la réconciliation !« .

    Jean Luc Gardeau, Maire de La Sauvetat du Dropt

  • Pèlerinage du village au Lac de l’Escourou

    Martine Brosse, pèlerine infatigable, se languit des longues marches qu’elle faisait avant le confinement. Dès le 12 mai, lendemain de ce jour mémorable du déconfinement, Martine a repris son bâton pour une balade la menant du village de La Sauvetat du Dropt vers le Lac de l’Escourou. Elle en a ramené le parfum de la campagne, ces innombrables fleurs sauvages de printemps qui profitent des averses et du soleil pour s’épanouir, les marques d’un temps ancien où la religion se signalait au coin de chaque chemin, des bâtiments que l’on aimerait sauver des griffes de l’abandon, un clin d’œil à Compostelle et des volatiles heureux dans leur cour.
    Une invitation à la rêverie et peut-être une incitation à se retrouver bientôt pour cheminer côte-à-côte en se racontant cette étrange période d’isolement imposé.

  • « C’était en mars 2020 … » Un magnifique poème d’espoir diffusé par Sylvie

    Photo du printemps de Anne Lesimple. Poème diffusé par Sylvie Vergne de Miramont de Guyenne.

    Beaucoup d’informations officielles sur le blog du village cette semaine, CORONAVIRUS oblige. Aussi, nous sommes heureux de vous faire profiter du très beau poème partagé par Sylvie Vergne  sur sa page facebook. Il est juste et raconte la vie que la situation sanitaire nous impose. Il est aussi plein d’espoir et nous incite à être solidaire et à accepter les consignes de confinement pour que cet épisode se termine au plus vite. Merci à celui ou celle qui l’a écrit !

    « C’était en mars 2020 …

    Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir.
    Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu, le matin arrivait plus tôt.

    C’était en mars 2020 …

    Les jeunes devaient étudier en ligne, et trouver des occupations à la maison, les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur. Bientôt il n’y aurait plus de place dans les hôpitaux, et les gens continuaient de tomber malades.
    Mais le printemps ne savait pas, le temps d’aller au jardin arrivait, l’herbe verdissait.

    C’était en mars 2020 …

    Les gens ont été mis en confinement. pour protéger les grands-parents, familles et enfants. Plus de réunion ni repas, de fête en famille. La peur est devenue réelle et les jours se ressemblaient.
    Mais le printemps ne savait pas, les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri, les feuilles ont poussé.

    Les gens ont commencé à lire, jouer en famille, apprendre une langue, chantaient sur le balcon en invitant les voisins à faire de même, ils ont appris une nouvelle langue, être solidaires et se sont concentrés sur d’autres valeurs.
    Les gens ont réalisé l’importance de la santé, la souffrance, de ce monde qui s’était arrêté, de l’économie qui a dégringolé.
    Mais le printemps ne savait pas. les fleurs ont laissé leur place aux fruits, les oiseaux ont fait leur nid, les hirondelles étaient arrivées.

    Puis le jour de la libération est arrivé, les gens l’ont appris à la télé, le virus avait perdu, les gens sont descendus dans la rue, chantaient, pleuraient, embrassaient leurs voisins, sans masques ni gants.

    Et c’est là que l’été est arrivé, parce que le printemps ne savait pas. Il a continué à être là malgré tout, malgré le virus, la peur et la mort. Parce que le printemps ne savait pas, il a appris aux gens le pouvoir de la vie.

    Tout va bien se passer, restez chez vous, protégez-vous, et vous profiterez de la vie.

    Lisez ceci, répandez-le en copiant/collant ce texte, mais surtout restez confiants et gardez le sourire ! 😃 »

  • Contes et musique kurde aux Fées Gourmandises

    Une invitation dans le cadre des Fées Gourmandises

    Ce samedi 29 février, le Bar-Tabac-Restaurant des Fées Gourmandises de La Sauvetat du Dropt accueillait des visiteurs pour une soirée organisée par Martine Brosse et Anne Lesimple, sauvetatoises et conseillères municipales. Installée devant un bon feu de cheminée, l’assistance put écouter Chantal Constant, conteuse, lire des extraits de son livre « Hozan Rêber, le chant d’un kurde en exil »  ainsi que des contes kurdes tandis que Hozan Rêber, exilé politique, chantait et jouait du saz et de la bilur. Un grand moment d’émotions, de rires aussi et la découverte d’une musique poignante venue de l’Orient.

    « Hozan Rêber, le chant d’un kurde en exil

    Ce livre est un récit. C’est l’histoire humble et pourtant héroïque qu’un immigré kurde partage avec sa voisine française. Ils ne parlent pas la même langue, et en apparence tout les oppose. Mais dans cette improbable rencontre résonnent bientôt un passé commun et les défis du monde actuel. Dans leurs voix s’entendent la difficile conciliation des cultures, la violence et l’incompréhension des peuples qui, de l’Orient à l’Occident d’aujourd’hui, ne parviennent plus à absorber les récents bouleversements.
    Peu à peu, la poésie, l’amour du chant et les mythes hérités de l’Antiquité réunissent ces deux êtres, leur permettant parfois de retrouver des chemins perdus. »

    Après les contes et la musique kurde, tandis que Chantal et son ami Hozan Rêber dédicaçaient le livre, les invités installaient les tables afin que Martine et Anne servent une délicieuse soupe de légumes et des gâteaux maison. Un temps de partage qui permit de faire de nouvelles rencontres car dans cet espace convivial se sont côtoyés des gens du village dont Monsieur le Maire Jean-Luc Gardeau, des gens des villages voisins, des canadiens, des anglais, un norvégien, une irlandaise, un néerlandais, une venezuelienne elle-même exilé, en attente d’un droit d’asile, un monsieur de couleur natif du Congo dont nous n’avons osé demander l’histoire et qui sait, peut-être d’autres spectateurs aux origines étrangères qui seront restés anonymes par pudeur mais qui emporteront avec eux le sentiment que malgré toutes les violences et les injustices dont les hommes sont capables, la vie vaut la peine d’être vécue !