• Les chasseurs sont de fins gourmets

    Informations de Mathieu Grannereau, président du Chasseur Sauvetatois. Photos de Francis Secco, sauvetatois.

    Dimanche 19 février, l’Association du Chasseur Sauvetatois et son président Mathieu Grannereau, invitaient les adeptes de gros gibiers à son repas de chasse. Au menu, bien sûr, du sanglier et du chevreuil, en grillades ou en civets. Les chasseurs étant de fins gourmets, ce sont 189 personnes qui se sont régalées.

    Pour parler un peu de cette activité souvent décriée ou regardée d’un mauvais œil, il faut savoir que la chasse est une activité de loisir nature qui a des responsabilités dans la gestion de la faune sauvage et la protection de ses habitats. Elle est très organisée et réglementée par le Ministère de l’Écologie et du Développement durable. Dans le cadre des lois en vigueur, des mesures réglementaires nationales sont prises par décrets et portent en particulier sur les dates des périodes de chasse, les espèces classées gibiers ou nuisibles, le fonctionnement du plan de chasse.

    Plan de chasse à La Sauvetat du Dropt

    Pour la société du Chasseur Sauvetatois et pour la saison 2016/2017, en ce qui concerne le gibier et plus particulièrement le lièvre, seulement 5 ont été prélevés et en fin de saison, 12 recensés. Pour cette espèce, la société déplore de nombreux prédateurs, les rapaces qui s’attaquent aux levrauts mais aussi et surtout en raison du nombre croissant de renards dans le secteur.

    Quant aux espèces dîtes nuisibles, ce sont 25 chevreuils qui ont été prélevés mais la population reste importante puisque plus d’une quarantaine ont été ensuite recensés. Quant aux cerfs, s’il y a bien des traces de leur passage ou s’ils ont été vus, ils ne s’arrêtent pas.

    Le Chasseur Sauvetatois se maintient à une trentaine de permis pris sur la commune. Il est dommage que les jeunes ne s’y intéressent pas plus. Pour la régulation des nuisibles et gros gibiers, il faut souligner la très bonne entente avec les sociétés de Pardaillan, Soumensac et Moustier qui permet une entraide appréciée et efficace.

    Si vous souhaitez vous renseigner pour intégrer Le Chasseur Sauvetatois, n’hésitez pas à contacter son jeune président Mathieu Grannereau au 06 32 51 39 99 ou consultez le site de la Fédération des Chasseurs du Lot-et-Garonne.

  • De si tendres rôtis au Chasseur Sauvetatois

    Pour son repas de l’automne du 26 novembre, Mathieu Grannereau et sa société du Chasseur Sauvetatois avaient misé sur un service de rôtis de bœufs cuits à la braise. Plat succulent apprécié des plus de 140 convives attablés, dont les amis des sociétés de chasse de Moustier et Pardaillan ou encore la communauté sauvetatoise britannique. Il est vrai que les chasseurs sont de fins gourmets et qu’à La Sauvetat du Dropt, ils sont en plus des cuisiniers hors pair.

    Entre fromage et dessert, le tirage de la bourriche aura tenu en haleine les nombreux acheteurs de tickets colorés. Moment de convivialité supplémentaire qui mettait en scène les nombreux enfants de l’assistance appelés à choisir les tickets gagnants de leurs mains innocentes. Les chanceux se virent attribués quartier avant ou arrière de chevreuil, filet garni, coffret de bouteille ou autre bon d’achat.

    Le repas de chasse, avec gibier au menu, aura lieu en février. La date sera communiquée suffisamment tôt pour que personne ne le manque. En attendant, Mathieu tient à remercier l’ensemble des bénévoles pour le travail accompli notamment les épouses de chasseurs qui œuvrent avec zèle et talent à leurs côtés avec une mention spéciale pour Pauline, 16 ans, toujours très active aux côtés de ses parents et qui vient d’obtenir son permis de chasse. La relève se féminise. Félicitations Pauline.

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  • Rêve exaucé pour le président du Chasseur Sauvetatois

    mathieu cerf 1Voilà un rêve qu’il n’aurait pas pensé réaliser. Mathieu Grannereau, 27 ans, président de la Société du Chasseur Sauvetatois est heureux et n’en finit plus de répondre au téléphone pour raconter son aventure.

    Cela s’est passé mercredi 24 février. Son oncle, Jean-Pierre, se balade en quad avec son petit-fils non loin de leur exploitation agricole située sur les hauteurs de La Sauvetat du Dropt. Ils s’arrêtent, flânent et remarquent au sol des pieds. Comprenez des empreintes d’animaux qui paraissent nombreux et qu’ils prennent pour des pieds, donc, de sangliers. Jean-Pierre en fait part à son neveu qui va observer à son tour et décide que oui, ce sont des sangliers. Ils sont nombreux et vont rapidement faire de gros dégâts sur les cultures alentours.

    Mathieu passe alors plusieurs coups de téléphone et réunit une bonne dizaine de chasseurs de La Sauvetat mais aussi de Pardaillan et plusieurs chiens. Les voilà rendus au lieu-dit Bellone où la traque commence.

    Il ne se passe pas beaucoup de temps avant que les chiens ne se manifestent et prennent en chasse non pas des sangliers mais… une harde de cerfs! Très exactement 5 biches et 1 cerf qui s’élancent puissamment sur le plateau dans les prairies. Quelle extraordinaire surprise pour le groupe! Parce que, de mémoire de chasseurs Sauvetatois, on n’a jamais vu de hardes de cerfs dans le secteur. Certaines années, un cerf seul mais jamais plusieurs sujets.

    L’hésitation devant tant de majesté

    Mathieu les suit. Il est en limite de ses terres et voit le groupe sauter la haute clôture qui mène dans le parc de ses canards. Il admire le port majestueux des bêtes, laisse passer les biches gracieuses et après un instant d’hésitation, choisit le mâle qui tombe sous l’impact de la première et unique balle.

    Chasse nette pour ce morceau de choix inespéré. Rêve exaucé pour notre jeune président du Chasseur Sauvetatois chaleureusement félicité. Il vient, respectueusement, de faire chuter un mâle de 135 kg et âgé de 5 ans, c’est inscrit sur ses bois.

    La chasse, activité souvent décriée

    Acte cruel pour certains? Pourtant non. La chasse, qui fait partie de la vie dans le monde rural, a souvent mauvaise réputation. Certainement un défaut de communication entre gens des villes ou néo-ruraux et gens des campagnes. Chevreuils et sangliers provoquent des dégâts dans le département au grand désespoir des agriculteurs. Les plans de chasse permettent de limiter leur prolifération. Le rôle des chasseurs est important dans la régulation des espèces. Entre début octobre et fin février, ils ont un certain nombre de colliers leurs permettant de prélever chevreuils et cervidés. C’est indispensable car ce gibier est abondant. Ce collier, qu’il faut dater (jj/mois/année), doit impérativement être mis sur la bête tuée avant de la déplacer.

    Pour cette saison de chasse, le Chasseur Sauvetatois avait, en plus des colliers de prélèvements habituels, un seul et unique collier pour un gros cervidé (espèce déclarée nuisible de même que le sanglier). Objectif atteint. Mais les 5 biches, parties du côté de la commune voisine de Pardaillan, seront à leur tour traquées pour éviter l’installation de cette espèce dans ce secteur où elles n’ont pas coutume de vivre.