• Cindy Coat, élue sportive de l’année


    Les Oscars du Sport du journal Sud-Ouest ont consacrée Cindy Coat meilleure sportive amateur de l’année 2017. Et nous n’en sommes pas étonnés mais toujours aussi fiers de compter une championne de cette envergure au sein du Canoë Kayak Club Vallée du Dropt.

    Félicitations Cindy.

  • Nouveau bureau pour l’Espoir Piscicole DEMS

    Du changement pour la société de pêche l’Espoir Piscicole DEMS (Dropt, Escourou, Malromé, Seignal) dont le siège social est à La Sauvetat du Dropt.

    Président: DUPOUX Patrick de St Jean de Duras info: patrick.dupoux@bbox.fr ou 06 87 96 96 43
    Vice-président: BUIATTI Bruno de St Pierre sur Dropt
    Trésorier: LACOSTE Jean-Jacques de St Pardoux-Isaac
    Secrétaire: FROUSTEY Michel de St Pierre sur Dropt

    Les dates à retenir de la société vous seront données en détail dans quelques semaines. Le repas de printemps est fixé au 14 avril et la journée découverte de la pêche auprès des scolaires du secteur sera reconduite au Lac de l’Escourou.

  • De peupleraie à parc d’agrément

    Photos de Germain Sauron, 1er adjoint au Maire. Plans Maëlle Valdevit, conseillère municipale.

    Les arbres, c’est la vie

    Les ardents défenseurs des arbres vont se réjouir de la nouvelle qui concerne l’ancienne peupleraie du village de La Sauvetat du Dropt. Cette parcelle de terrain située entre la Place du Prieuré, les stades de foot et la rivière du Dropt était un espace ombragé qui accueillait les manifestations des associations. En raison de leur dangerosité, les peupliers ont été coupés début 2017, au grand dam des habitants de la commune qui aimaient s’y promener.

    Réjouissez-vous. La municipalité a décidé de conserver cet espace en parc d’agrément. C’est la conseillère Maëlle Valdevit, dont la profession est l’aménagement d’espaces paysagers, qui a imaginé et dessiné la nouvelle configuration et les essences à planter sur cette parcelle. Plan approuvé à l’unanimité en conseil municipal. Il serait même question, dans les années futures, d’y installer une aire de jeux pour les enfants.

    La plantation a été faîtes cette semaine en régie par Jean-Marc et Aurélien. Bien qu’ils soient de belles tailles, il faudra attendre quelques années pour apprécier le volume de cette trentaine d’arbres. Les essences sont variées et correspondent à ce que l’on retrouve dans la région. Des noyers, des aulnes, des chênes, des merisiers, des frênes et des bouleaux. N’hésitez pas à aller constater le travail fait et à féliciter nos deux compétents et efficaces employés municipaux.

  • Conseil municipal et employés communaux autour de la table

    Ne dit-on pas que, pour la cohésion d’un groupe, rien de tel que le partage d’un bon repas? C’est en tout cas la formule adoptée par le Maire et ses adjoints qui invitent l’ensemble du Conseil Municipal et les employés communaux accompagnés de leur conjoint autour d’une table bien garnie pour commencer l’an neuf.

    Cette année, petite escapade samedi 20 à midi dans le département tout proche de la Dordogne puisque le rendez-vous était donné au Restaurant Famille Moutier situé à Thénac. Le repas fut copieux, bien arrosé, succulent et très convivial. Nul doute que tout ce monde reprendra le travail dans de bonnes dispositions.

  • Les mamans se font l’écho de leurs enfants

    Il est toujours question des SENIORS A LA CANTINE. L’article a été posté sur la page facebook de La Sauvetat du Dropt générant une série de commentaires de la part des mamans ayant leurs enfants à l’école du village. Commentaires qui sont ceux de leurs enfants, de leurs impressions après cette première semaine d’échange intergénérationnel. Vraiment, il eut été dommage de ne pas tenter l’expérience.

  • Les sportifs méritants à l’honneur

    « Aller le plus haut possible« . Article et photo de Patricia Patiès-Cassol, correspondante pour le journal Sud-Ouest. Paru le 10 janvier 2018.

    « Pour la sixième année, la Communauté des communes du Pays de Lauzun et plus particulièrement sa commission sport, ont proposé la remise des prix aux sportifs méritants qui s’est déroulée à Peyrières avec l’accueil de Francette Vallet-Gauban, maire.
    Pour y être invité deux critères essentiels : habiter la Communauté des communes et avoir obtenu des résultats sportifs d’envergure régionale ou nationale. La cérémonie n’a pas manqué de se souvenir avant toute chose de Jacques Espert, membre de la commission sport, disparu subitement ce mois de décembre. Et c’est par une salve d’applaudissements que le public lui a rendu hommage, à la demande de Jean-Marie Farbos, le président de ladite commission. Les discours successifs de Danielle Dhelias, membre de la commission et Conseillère départementale, Luc Macouin, président de la CCPL, et Jean-Marie Farbos ont tous tenu à mettre en avant le rôle important du sport dans la société et saluer l’implication essentielle des nombreux bénévoles sans lesquels bon nombre de clubs ne sauraient exister.

    Les récompensés: Pour le grass-track, ce furent Julien Cayre, Gabriel Dubernard et Guillaume Comblon qui furent mis à l’honneur pour leurs excellents résultats respectifs dans cette spectaculaire discipline internationale. Le tennis le fut ensuite avec l’équipe féminine de Miramont, vice-championne régionale 2016, puis le kayak avec Jean-Paul Poget, médaille de bronze aux championnats de France vétéran. Le tir à l’arc a eu son représentant avec Julien Tatareau, champion de France de tir à l’arc nature senior. Le public a salué ensuite la belle progression du jeune Anthony Rouault, issu de la section sport étude du collège Didier Lamoulie et actuellement en contrat de formation au Toulouse Football Club. Le bénévole du village, Jean-Pierre Busso, impliqué dans l’encadrement du football depuis de nombreuses années a été salué.

    Enfin, la cérémonie n’a pas manqué de faire un triomphe à Cindy Coat, titulaire de 14 médailles internationales en canoë. Une championne qui a avoué avoir envie du titre de championne du monde lors des prochaines épreuves et encore et toujours « aller le plus haut possible ». »

  • Visite du sous-préfet Francis Bianchi

    Monsieur le sous-préfet Francis Bianchi, en poste sur l’arrondissement de Marmande-Nérac depuis juin 2016 était invité par Jean-Luc Gardeau, Maire de La Sauvetat du Dropt. Visite programmée mercredi 17 janvier où il était accueilli par le premier magistrat de la commune et quelques uns des adjoints et conseillers municipaux.

    Rôle du préfet et sous-préfet

    Après avoir exposé l’historique du village et fait l’état des lieux aujourd’hui, le Maire donnait la parole à Monsieur Bianchi qui rappelait le rôle du préfet et par extension, du sous-préfet.

    Le préfet reste le « dépositaire de l’autorité de l’État dans le département ». Il fait appliquer les lois. Il demeure responsable de l’ordre public : il détient des pouvoirs de police qui font de lui une « autorité de police administrative ». Il est le représentant direct du Premier ministre et de chaque ministre dans le département. Il met en œuvre les politiques gouvernementales de développement et d’aménagement du territoire à l’échelle du département. Le préfet est assisté dans chaque arrondissement par un sous-préfet.

    Parmi les réformes récentes, celle de novembre 2017 concernant la suppression des délivrances de titres que sont par exemple les cartes grises ou permis de conduire pour lesquels il est maintenant demandé d’utiliser la téléprocédure. Cette mesure visant à une diminution des fonctionnaires « papiers ».

    Parmi les missions importantes de la préfecture et des sous-préfectures, la distribution des subventions, les dotations des territoires ruraux. Les expulsions des logements suite à impayés et la coordination de l’ensemble des services du territoire.

    Interrogations des élus sauvetatois

    Les représentants de la commune posaient ensuite des questions concernant l’avenir de leur commune. La première inquiétude venant des baisses de dotations de l’État. Comment veiller à l’équilibre du budget et faire prospérer sa commune si l’octroi des dotations est moindre ou disparaît?

    Monsieur le sous-préfet Bianchi répondait que les communes devaient participer au rétablissement du déficit public. Que la France est un pays gravement endetté et que depuis 1976, le budget voté n’est pas équilibré. Cela implique le problème de l’indépendance financière de notre pays qui pourrait, s’il ne peut rembourser ses dettes un jour, devoir obéir aux mesures dictées par Bruxelles comme ce fut le cas pour la Grèce ou l’Espagne récemment. Cet état de fait a, depuis 3 ans, provoqué la baisse ou la suppression des dotations de l’état.

    Il est indispensable de réduire les dépenses de fonctionnement et une des voies préconisées mais non imposées est le regroupement de communes en communes nouvelles. Notre département n’a pas encore franchi le pas bien que des discussions dans ce sens soient en cours du côté de Nérac. Cette opération de regroupement en commune nouvelle ne doit pas se faire dans un intérêt financier mais plutôt pour la bonne marche d’un projet commun.

    Il en est de même pour le fusionnement des communautés de communes afin de dépasser le seuil des 15 000 habitants. On se rappelle des pourparlers entre Pays de Lauzun, Pays de Duras et Val de Garonne. Là non plus, le gouvernement actuel n’impose pas ce regroupement. La tendance est plutôt celle de la prise de compétences par les Communautés des Communes comme la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) visant à l’homogénéité des structures.

    Jean-Pierre Tenot, adjoint au Maire évoquait le fait de certaines communes se voyant dans l’obligation de vendre leur patrimoine ancien pour éviter la faillite et poursuivre les travaux sur les infrastructures existantes de leur commune. Il lui fut donné l’exemple d’une petite commune possèdant 7 églises. Dans ce cas, bien sûr, des décisions sont indispensables.

    Il est un fait que le Lot-et-Garonne est un département vieillissant avec un fort taux d’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) et beaucoup d’aides sociales impliquant de fortes charges sociales.

    Le Maire de La Sauvetat évoquait ensuite la fin des contrats aidés en appuyant sur le fait que les deux contrats aidés de sa commune avaient débouché sur deux embauches. Celles d’Aurélien à plein temps et de Sophie pour quelques heures maintenant par semaine. Ce à quoi Monsieur Bianchi répondait que les contrats aidés avaient été faits pour inverser la courbe du chômage. Qu’ils ne sont actuellement pas complètement supprimés mais réduits. Et que les contrats aidés se poursuivent suivant certains critères.

    Quid de l’Établissement Public Foncier. Monsieur le sous-préfet répondait que cet outil mis à disposition des collectivités avait fait la preuve de sa pertinence. Il permet l’accompagnement technique et financier dans la mise en œuvre de projets d’aménagement en particulier en matière de logement social, de revitalisation des centres bourgs, de prévention des risques et de lutte contre l’étalement urbain.

    Visites d’entreprises

    Après ces échanges sur la politique locale, le groupe décidait de faire un tour sur la commune. Monsieur le sous-préfet était invité à découvrir le Pont Roman dont les travaux se poursuivent depuis plus de 20 ans. Avant de rendre visite à Christine Pénicaud au PROXI P’tit Panier du Dropt pour constater que ce petit commerce de proximité, financé pour une grande partie par la commune mais aussi par l’exploitante, au départ décrié par certains, est maintenant un lieu de fréquentation régulière des gens du village ou des gens de passage. Puis, c’est l’usine de fabrication de Bruno Framarin que le groupe partait visiter. Usine de fabrication de bois de chauffage densifié qui distribue ses produits dans toute la France.
    L’opération des Seniors à la Cantine était également évoquée par Monsieur le Maire. Initiative trouvée judicieuse et riche sur le plan des échanges intergénérationnels par le sous-préfet Bianchi.

    L’après-midi se terminait dans la salle du conseil municipal par une coupe de champagne. Noble breuvage en l’honneur de l’anniversaire du Maire Jean-Luc Gardeau qui permettait aux langues de se délier de façon moins protocolaire et d’apprendre que notre sous-préfet aime arpenter les chemins de randonnée de son département d’adoption avec son épouse. Il est donc reparti avec la plaquette du circuit de randonnée de La Sauvetat intitulée « Balade du Pont Roman ».
    En conclusion, un échange fructueux et positif autant du côté de vos élus que du représentant de l’État.

  • Don du sang, dates des prélèvements 2018

    Le don du sang est un don de vie. Démarrez l’année par une bonne résolution en sauvant des vies, lundi 19 février de 8h30 à 12h30, Salle V. Hugo à Miramont de Guyenne.
    Les besoins au quotidien

    Secours d’urgence, interventions chirurgicales, maladies du sang, cancers… Les besoins en produits sanguins sont quotidiens et ont fortement augmenté au cours des quinze dernières années.

    Aujourd’hui, il n’existe aucun traitement ni médicament de synthèse capable de se substituer au sang humain et aux produits sanguins labiles (PSL), issus des dons de sang. Cet acte volontaire et bénévole est donc irremplaçable. En France, les besoins pour soigner les malades nécessitent 10 000 dons de sang par jour. Et ce chiffre a tendance à augmenter…

    Les besoins en sang

    Situations d’urgence et besoins chroniques. Le don de sang permet de soigner plus d’un million de malades chaque année en France. Irremplaçables et vitaux, les produits sanguins sont utilisés dans deux grands cas de figure : les situations d’urgence (hémorragies lors d’un accouchement, d’un accident, d’une opération chirurgicale…) et les besoins chroniques (maladies du sang et cancers).

    Les produits sanguins sont également employés pour fabriquer des médicaments (immunoglobulines, facteurs de coagulation…). Aujourd’hui, plus de 200 maladies sont ainsi traitées avec des substances produites à partir du plasma. Et les patients bénéficiant de ces traitements représentent à eux seuls la moitié des malades soignés en France grâce aux dons de sang.

    Les produits sanguins labiles, issus des dons de sang, ont une durée de vie limitée. C’est pourquoi, pour répondre aux besoins des malades, la mobilisation des donneurs est nécessaire de manière régulière et continue.

    Calendriers des Dons de Sang à Miramont de Guyenne

    Récapitulation des collectes 2017 et 2016

  • Les enfants ont accepté les seniors à la cantine

    Voilà lancée l’expérience des Seniors à la Cantine de La Sauvetat du Dropt.

    Pour ce premier repas, 4 seniors étaient inscrits. Des têtes connues dans le monde associatif du village pour ce début puisque vous reconnaîtrez sur les photos Francine Pandolfo, présidente des Amis de La Sauveté et sa très active bénévole Régine Jolibert ainsi que Jean-Pierre Meyrat, président de l’US Cyclo club.

    La quatrième inscrite est venue à pied depuis les hauteurs de la commune. Elle se prénomme Enza, est Italienne mais parle très bien français puisqu’elle a passé la plus grande partie de sa jeunesse en France avant de partir vivre en Angleterre pendant plus de 50 ans avec son époux britannique. Elle a rejoint son fils Ian Graham depuis quelques temps et a décidé de vivre l’expérience des seniors à la cantine après avoir visionné une émission britannique qui faisait part d’une expérience similaire. Enza avait été interpellée par les interviews des enfants et des seniors ayant participés. Aussi a-t-elle répondu très rapidement et favorablement au courrier reçu de la mairie l’invitant à vivre cette même expérience de partage et d’échange avec les enfants de son village d’adoption.

    Quelques réactions d’enfants

    Suite à ce premier repas, nous avons interrogé certains parents qui ont aussitôt répondu. Leurs enfants étaient très excités en rentrant de l’école. Ils avaient énormément de choses à raconter. Cassandra était à la table de Régine. Elle a apprécié de partager ce repas avec une mamie et avec ses amis, ils ont même appris à jouer à pigeon vole.

    Quand à Gemma, petite anglaise vivant à La Sauvetat depuis quelques années, le hasard fait bien les choses puisqu’elle a été ravie de partager ce repas avec Enza. Julie, sa maman, raconte qu’elle a été très impressionnée que cette grand-mère lui parle anglais et poursuive la conversation en français avec ses petits camarades de table. Enza leur a raconté qu’elle était venue à pied et que ça faisait un long trajet pour venir jusqu’à l’école et repartir mais qu’elle aimerait revenir et s’asseoir à la même table avec les mêmes enfants.

    Gemma’s mother comment: When Gemma left school yesterday she was so excited to discuss the lunchtime.
    She was very impressed to have Enza sitting at her table, who did speak English to her and French to everyone on her table.
    Gemma said she was really nice and Gemma really enjoyed having lunch with her. Enza said it was a long way for her to walk to the school and back but would love to come back and sit at the same table with the same children.
    Et celles des adultes

    Quant aux seniors, retours très favorables. Régine était à la table de Cassandra, Zoé, Cléa et Enzo. Après les présentations en tout début de repas, les enfants ont tenu à ce qu’elle se serve en premier de tous les plats. Elle leur a dit qu’elle mangeait des cordons bleus pour la première fois. Au moment du dessert, ils ont joué à pigeon vole et ont essayé de faire des bateaux avec leur serviette. Et à la fin du repas, « le comble avec des enfants apparemment assez dissipés », dit-elle, sa table a été élue table la plus sage! Elle en est très fière et a répondu par l’affirmative sans hésiter à la question « tu reviens la semaine prochaine »?

    Francine avait à sa table 3 garçons et 1 fille dont elle ne se rappelle pas encore les prénoms. Voilà un bon exercice pour la mémoire, n’est-ce pas? Ils ont tous beaucoup parlé et souvent en même temps. Elle a eu un peu de mal à les comprendre. Ils ont été très polis puisqu’un de ces enfants l’a servie. Ils ont parlé des cadeaux de Noël et Francine leur a raconté le temps, il y a longtemps, où elle allait à l’école de La Sauvetat. Qu’il n’y avait pas de cantine et qu’elle n’y mangeait que quand il faisait mauvais temps. Sa maman lui préparait alors une omelette entre 2 morceaux de pain et une petite bouteille d’eau. Elle adorait ça et surtout de rester manger avec les copains et les copines. Elle leur a aussi expliqué qu’autrefois, l’école était dans le bâtiment de la mairie actuellement et que ce pique-nique se prenait dans le couloir où étaient installés des tables et des bancs. Pour elle, c’était la fête.
    Pour les enfants de sa table, ces histoires d’avant sont une nouveauté dans leur quotidien scolaire.

    Et Monsieur le Maire qui était là pour ce premier repas des seniors à la cantine est revenu lui aussi enchanté. A sa table, 3 enfants qui se sont adaptés très vite à sa présence et qui ont lancé la conversation après quelques questions banales. Ils ont abordé des sujets très sérieux, la question de l’homosexualité et de savoir comment ils pouvaient faire des enfants! Une réflexion sur le suicide et la disparition de leur grand-mère ou grand-père. Son petit voisin de table, Thomas, lui a dit qu’il connaissait par cœur le règlement de la cantine. Parce qu’il l’avait copié 100 fois!

    En sortant de table, les enfants ont voulu savoir quand les dames reviendraient et ont dit qu’ils se mettraient à la même table. « Plutôt bon signe » conclut le Maire. Pour terminer le repas, lorsque tout ce petit monde fut dans la cour de récréation, seniors et Maire firent un petit débriefing en buvant le café avec Aurélien, employé municipal, et Hélène, notre cantinière que ce travail supplémentaire n’a pas perturbé. Premier repas très positif. Opération concluante à poursuivre sans modération!

    D’ailleurs, Jean-Pierre est inscrit pour chaque jour de la semaine et Francine, Régine et Enza ont décidé de se retrouver chaque lundi midi à la cantine. Un bon début. Il reste des places, tout senior de 70 ans et plus vivant à La Sauvetat du Dropt, français ou étranger, est le bienvenu.

  • Un Maire confiant dans le dynamisme de sa commune

    La tradition et la bienséance veulent qu’une municipalité invite ses administrés à l’occasion des vœux de la nouvelle année. A La Sauvetat du Dropt, le rassemblement avait lieu samedi 13 janvier dans la salle des animations. Une partie de la population s’était déplacée dont plusieurs couples d’anglophones venant là pour apprendre à connaître les us et coutumes du village qu’ils ont adopté.

    Dans son bilan de fin d’année, Mr le Maire Jean-Luc Gardeau faisait le tour de l’état civil. 6 décès pour 2 naissances rattrapés par 5 mariages. Il souhaitait la bienvenue aux nouveaux arrivants, 8 familles en 2017, qui seront invités à la Mairie pour une réception d’accueil au cours du printemps. L’occasion de leur faire découvrir le village et son histoire.

    Puis venait un point sur la politique actuelle. Le constat alarmant de l’écart flagrant entre l’urbain et le rural. La suppression des contrats aidés alors que ceux-ci étaient fortement encouragés voilà deux ans, renvoyant les jeunes à la case chômage et laissant les collectivités en pénurie de personnel, des enfants, des seniors et des associations sans encadrement. « Malgré cela, bien que tout devienne compliqué, nous courberons l’échine mais continuerons ».

    Point sur les travaux effectués et ceux à venir

    – L’année 2017 aura vu la fin des travaux sur la partie romane du Pont Roman, la mise en place d’une nouvelle passerelle et la restauration de l’arche découverte en 2016. Ces travaux se poursuivront en 2018 sur la partie gothique avec la restauration des arches et de la calade.
    – Les travaux sur les bâtiments communaux ont permis de remettre en état le logement situé au dessus du multiservices Proxi et de créer un porche au logement du presbytère. Actuellement, les employés municipaux réhabilitent le petit logement autrefois ancien gîte.
    – Une aire de stationnement en épi a été tracée et un massif fleuri créé Rue du Puits.
    – Les arbres de la Place du Moulin ont été remplacés par des mûrier en raison d’une maladie sur les prunus et les peupliers près du Chemin de Ronde ont été coupés mais plusieurs essences d’arbres seront replantées cette année suivi dans les années futures par une aire de jeux pour les enfants.
    – Une place handicapée est maintenant disponible devant la mairie. Le programme accessibilité se poursuivra sur les salles communales en 2018.
    – La signalétique des habitations est presque terminée celle des lieux-dits et de l’aire de camping-car est en cours tout comme celle des routes.
    – Une borne de propreté canine a été installée Place du Moulin.
    – La modification des collectes des ordures ménagères.
    – La restauration des vitraux de l’Église St Germain prévue pour 2017 est repoussée en 2018.

    La plupart de ces travaux ont été faits en régie par les employés municipaux que Monsieur le Maire remerciait.

    Pour les rencontres cultures, le concert Staccato comme chaque année en partenariat avec la CCPL de même que l’exposition photo et la journée Trésors de Guyenne accueillis pour une visite et le pique-nique de midi. L’Atelier Mémoire supporté par Les Amis de La Sauveté fut un grand succès. Et nous devons remercier Madame Levesque pour le beau tableau du Pont Roman offert et aujourd’hui exposé au secrétariat de la mairie.

    Les commerces et l’école

    Que dire des commerces. Un grand plaisir cette année a été la réouverture du salon de coiffure. Baptisé ManiHair, le défi d’Amandine est ambitieux mais elle est à la hauteur de la situation et les Sauvetatois, entre autres, ne sont pas étrangers à la fréquentation du salon. « Ce commerce est le second ouvert durant notre mandat et ce n’est pas le fruit du hasard. C’est le résultat de notre travail commun, qui fait de notre village une commune attractive ». Le multiservices ouvert depuis juillet 2015 vient d’embaucher une salariée prouvant ainsi sa réussite et justifiant la création de ce service de proximité.
    Le discours poursuivait en regrettant la fermeture du restaurant Ma Maison et du Golf de Boissec bien que ce soit dans l’ordre des choses, la retraite de ces propriétaires étant méritée. Ils ont eux aussi contribué à la bonne image du village.

    Côté scolaire, les effectifs se maintiennent avec 110 élèves pour le RPI Vallée du Dropt. Le rythme scolaire est revenu à la semaine à 4 jours suite au vote des parents d’élèves. Décision bienvenue puisqu’elle allège l’organisation et les charges financières de la commune. Courant 2018, les mesures de sécurité imposées devront être mises en place.

    Les associations, le blog/site du village

    Pour remercier tous ceux qui œuvrent tout au long de l’année, Monsieur le Maire choisissait de rendre compte des réflexions élogieuses entendues lors des réunions de la CCPL dans l’une ou l’autre commune pour conclure que l’ensemble des bénévoles de son village représentait une mine d’or. De même que le blog/site mis en place depuis 2010 par un ami informaticien rattaché par le cœur au Lot-et-Garonne ici nommé, Christophe Lesur. Succès confirmé par les plus de 30 000 visiteurs enregistrés en 2017.

    Pour affirmer que malgré les difficultés, grâce à sa volonté et à son dynamisme La Sauvetat du Dropt irait toujours de l’avant, le discours finissait par une comparaison amusante et positive: « La vie, c’est comme une boite de chocolats, faut pas laisser les autres vous la manger! ».

    Jean-Luc Gardeau invitait alors les présidents d’associations à venir présenter leurs activités. Prirent la parole tour à tour Jean-Paul Mothes pour le Comité des Fêtes, Francine Pandolfo pour Les Amis de La Sauveté, Françoise Ivars pour la bibliothèque, Mathieu Grannereau pour Le Chasseur Sauvetatois, Germain Sauron pour l’US cyclo, Serge Garnaud pour l’ASSA Football Club, Valérie Rousseau pour le Canoë Kayak Club Vallée du Dropt et Patrick Dupoux, tout nouveau président de l’Espoir Piscicole DEMS. Odette Sure, présidente du Club du Pont Romain était excusée.

    La soirée se terminait convivialement par des échanges autour d’un apéritif préparé par le Bar-Tabac-Restaurant Les Fées Gourmandises et la Boulangerie-Pâtisserie Demadrille.

     

  • Vœux toujours mais sur le Lac de l’Escourou


    Marie Coutable, par le biais du Club Objectif Duras, envoie ses vœux pour la nouvelle année depuis son chalet situé à Soumensac avec vue sur ce magnifique Lac de l’Escourou.

  • Brochet en mai, silure en janvier

    Information transmise par Constance Tenot. Photo de Sébastien Dulau, père du valeureux pêcheur.

    Brochet en mai, silure en janvier!

    C’est le nouveau dicton adopté par Quentin Dulau, Mousterriens bien connu des sauvetatois, membre de l’Espoir Piscicole DEMS. Après avoir pêché un brochet de 1,17m en mai 2017, il récidive avec cette fois-ci un silure de 1,20m au cours de cette première semaine de janvier. Bête tellement longue que tout n’est pas passé sur la photo 😉

    Voilà un beau palmarès pour un si jeune pêcheur puisque Quentin n’a que 13 ans. L’équipe de la-sauvetat-du-dropt.fr le félicite.