• Les sauvetatois, ces grands pèlerins voyageurs …

    Ils sont de La Sauvetat du Dropt et partis en pèlerinage. Chacun à leur façon et pour de multiples raisons que nous ne connaîtrons pas forcément. Pour rejoindre Rome, se rapprocher de Compostelle ou partir de Roscoff pour revenir au village. Nous avons la chance d’avoir de leurs nouvelles régulièrement. Voici les infos des quelques étapes déjà effectuées… La suite la semaine prochaine …

    Photos du web

    MARTINE BROSSE, la plus ancienne des pèlerines de La Sauvetat du Dropt ayant déjà parcouru chacun des chemins menant à Compostelle. Cette année, elle a décidé de faire un pèlerinage vers Rome. Partie de Briançon mardi 21 mai, son parcours l’a menée à Turin en passant par le Col du Montgenèvre, Clavières, Oulx, San Antonino de Susa avec son abbaye de San Michele sur son rocher puis Rivoli. Partie sous la pluie de Turin, l’arrivée à Pavie s’est faîte sous une chaleur torride en longeant la rivière Tessin. Puis Piacenza …

    « Aujourd’hui (lundi 3 juin), je suis arrivée à 14h à Piacenza sous 34°. Je ne parle pas de la couleur de mes bras et de mes genoux ! Nous étions 11 pèlerins ce matin à passer le Pô à l’aide du bâtelier Danilo, personnage haut en couleurs. Hier soir, 2 Américaines sont arrivées au refuge. C’est quand même épatant, mes pieds sont toujours ampoulés mais tout le reste tient !… ».

    Jeudi 6 juin: « Aujourd’hui, étape collinaire comme dans le Gers. Je suis à Fornovo di Taro. Demain étape qui va m’emmener à plus de 1000m, à Cassio. Chaleurs effroyables ces jours-ci cela va peut-être se calmer en montant. En ce moment, je pars à 5h30 pour éviter le plus chaud mais c’est encore difficile … ».

    Photos Anne L.

    ANNE LESIMPLE est partie samedi 1er juin sur le Chemin de St Jacques de Compostelle et a repris la Via Podiensis ou Voie du Puy en Velay depuis Arzacq-Arraziguet où elle s’est arrêtée l’année dernière.

    « Chemin semé de merveilles et de très belles rencontres …Mes pieds me jouent des tours, ils n’ont pas aimé le macadam bouillant du week-end ! Toute petite étape aujourd’hui (mercredi 5 juin) jusqu’à St Palais où j’écouterai tomber la pluie ! Ce chemin rend modeste !… »

    Photos Céline et Fred

    CÉLINE et FRED, du Bar-Tabac-Restaurant Les Fées Gourmandises ont pris le train mardi 4 juin avec leurs bicyclettes pour se rendre à Perros-Guirec puis Roscoff et l’ïle de Batz avant de redescendre en suivant la Vélodyssée, « une véloroute qui traverse la Bretagne en longeant l’Atlantique jusqu’à la Côte Basque par un parcours tonique et sauvage ».

    Le but de ce voyage: « Parce que c’est beau la Bretagne et puis l’envie de visiter, de voyager autrement et de faire de nouvelles rencontres … ».

  • Kidnapping culturel de passage à La Sauvetat du Dropt

    Article Sud-Ouest de Patricia Paties-Cassol, correspondante locale, paru le 3 mai 2019. Photos de Germain Sauron, 1er adjoint à la commune et membre des Amis de la Sauveté.

    « Jeudi, une quinzaine de jeunes collégiens a répondu à l’invitation de la Communauté des Communes du Pays de Lauzun pour la troisième édition du Kidnapping culturel.

    Le principe est simple : on monte dans un bus et on part à la découverte du territoire de la communauté. Bien souvent, on ne s’attarde pas sur son environnement proche, et cette journée est l’occasion de le faire. Encadrés par Pierre Prunet, Pascale Dalto et Patricia Zambudio, les jeunes sont tout d’abord allés aux abords des anciennes usines de chaussures – pour l’une d’entre elles détruite par un incendie en 1980 -, Housty et Prunet. Si les bâtiments sont vides, ils sont toujours le reflet de beaucoup de souvenirs et d’images, pour peu que l’on détaille les pierres. Sur la façade de l’usine Prunet, on remonte même le temps jusqu’à la conserverie Félix Potin, dont le nom est encore gravé sur le mur.

    Culture et patrimoine local

    C’est en direction de Montignac-de-Lauzun que le bus est reparti ensuite, avec, à l’arrivée, l’accueil du maire, Jean-Marie Lenzi, pour la visite de l’église Saint-Saturnin, et un rapide cours d’histoire sur la séparation de l’Église et de l’État, avant d’écouter dans la salle des fêtes Henri-Gava raconter l’arrivée de l’immigration italienne dans le village.

    À midi, c’est un repas partagé à Saint-Pardoux-Isaac qui a précédé la découverte d’un ancien four à pain caché au creux d’un fourré, peut-être l’ancienne maison d’un fabricant de chapelets et de l’ancienne gare de la commune.

    Les jeunes reçus par Les Amis de la Sauveté

    L’après-midi s’est poursuivie à La Sauvetat-du-Dropt avec la visite et la découverte du pont roman, et l’histoire des Sauvetés, avant le retour à Miramont sur la zone de la Brisse avec de nombreuses explications sur le centre de remonte ou l’installation du Zoo circus d’Alfred Court, qui marquera la commune.

    Une journée dense et riche d’enseignements qui séduit chaque année, puisqu’une partie des globe-trotters de ce jour avaient déjà participé aux éditions précédentes. »

    Pour en apprendre autant que les jeunes sur ces visites, voici le Livret kidnapping culturel qui leur a été remis à l’issue de la journée. Le circuit de La Sauvetat du Dropt est bien détaillé et peut-être consulté sur la page de la Visite guidée de votre blog/site.

  • Une commémoration du 8 Mai sous les parapluies

    En raison de la pluie, il y eut cette année un petit cortège entre la mairie et le monument aux morts en ce mercredi 8 mai 2019, jour de la commémoration de la victoire du 8 mai 1945. Parmi les citoyens, des sauvetatois de longue date, des sauvetatois britanniques remerciés par le Maire à la fin du discours ainsi qu’une résidente néerlandaise.

    La commémoration fut suivie du partage du verre de l’amitié dans la salle de la Mairie.

    Voici le message de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées qui a été lu par Jean-Luc Gardeau, Maire de La Sauvetat du Dropt lors de la cérémonie du 74e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale en Europe, une journée de Victoire pour les Alliés.

     » La guerre est gagnée. Voici la victoire. C’est la victoire des nations unies et c’est la victoire de la France.  » La voix solennelle qui porte ce message dans l’après-midi du 8 mai 1945 est celle qui, depuis le 18 juin 1940, incarne la France dans la guerre. Les paroles du général DE GAULLE se mêlent au bourdon de Notre-Dame et aux cloches de toutes les églises, aux sirènes et aux exaltations qui retentissent dans tout le pays. La Victoire est là. Enfin, en Europe, la guerre est finie. Il y a 74 ans, l’Allemagne signait sa capitulation sans conditions par deux fois. La première, le 7 mai 1945, à Reims. La seconde, le soir du 8 mai, à Berlin. Ainsi, la France s’inscrivait dans le cercle des vainqueurs. Après tant de combats, de victimes et de destructions, le nazisme est abattu. C’est la victoire sur une idéologie totalitaire, raciste et criminelle qui a mené la violence jusqu’à sa plus effrayante extrémité. La France exprime sa reconnaissance à toutes ses filles et à tous ses fils qui ont combattu pour la patrie : les combattants de 1940, les Français Libres, tous ceux qui ont répondu à l’appel de la Résistance, les armées de LECLERC et de DE LATTRE. La France se souvient des déportés qui ont souffert de la barbarie et des victimes des camps de la mort. La Nation n’oublie pas tous ceux qui ont subi les conséquences du conflit : les prisonniers, les victimes civiles, les veuves et les orphelins.

    La France exprime sa reconnaissance aux femmes et aux hommes, issus des nations du monde entier, qui ont conjugué leurs efforts pour nous libérer et restaurer la dignité humaine. En ce 75ème anniversaire de l’année 1944, la France se souvient de ses libérateurs. Des villages du littoral normand à la flèche de la cathédrale de Strasbourg, de semaines en semaines, le flot de la liberté a recouvert le territoire. A tel endroit, la liberté portait l’uniforme français. A tel autre, celui des armées alliées. Ici, l’action des maquis était décisive. Là, l’action commune des soldats et des résistants emportait la décision. 75 ans après, alors que les derniers témoins vivants de cette histoire sont parmi nous, la mémoire de ces événements demeure. Nous nous souvenons avec ferveur des débarquements de Normandie et de Provence, de la libération de Paris, du courage et des sacrifices de tous les combattants de la liberté. Aujourd’hui, nous nous remémorons les déchirures de notre continent et l’ampleur du désastre humain et moral. Ainsi, rassemblés, nous mesurons la valeur de la paix. Elle est notre héritage. Elle est la clé de voûte de la construction européenne. Elle est notre raison de vivre ensemble. Préservons-là !

  • Pont Roman ouvert à la visite malgré les travaux

    Les travaux sur le Pont Roman de La Sauvetat du Dropt-Agnac avancent doucement mais sûrement. Depuis quelques semaines, les ouvriers reprennent la base des arches de style gothique proches du moulin côté aval du pont. Le travail est bien visible actuellement puisque la rivière a été déviée vers l’ancienne écluse permettant aux passants d’appréhender l’importance de cette restauration.

    Malgré un échafaudage imposant enjambant l’édifice, la déambulation est toujours possible sur le pont ajoutant à la curiosité de la visite. Pour en connaître l’histoire médiévale et les anecdotes relevées au fil des années, il suffit de consulter la page dédiée de votre blog/site Pont Roman et navigation sur le Dropt.

  • Raconteurs de Pays en Pays de Lauzun

    Un concept proposé en Lot-et-Garonne, les Raconteurs de Pays

    Les Raconteurs de Pays vous proposent de découvrir autrement leur territoire en sortant des sentiers battus. Ils vous raconteront l’histoire de leur village, de leur Pays à travers leur passion. Le réseau des Raconteurs de Pays comprend des passionnés des bastides, d’art roman, de moulins, de leur village, d’églises, de vin, un montreur d’étoiles… Les Raconteurs de Pays sont des passeurs de mémoire entre le visiteur et le Pays. Pour découvrir autrement le Lot-et-Garonne!

    Françoise Dovillez et Jean-Paul Trilles, Raconteurs en Pays de Lauzun

    Françoise vous fera découvrir Allemans du Dropt et les fresques de l’Église romane St-Eutrope. Jean-Paul, surnommé Zanulu, vous fera visiter Lauzun et son château. Ils parlent eux-mêmes de leur attachement à leur village respectif qu’ils font partager à tous ceux qui le souhaitent sur ces interviews réalisées par les membres de l’Office de Tourisme du Pays de Lauzun.

    Sans être officiellement Raconteurs de Pays, notre village de La Sauvetat du Dropt peut se découvrir en compagnie des membres de l’Association des Amis de La Sauveté. Il suffit de contacter Francine Pandolfo ou Martine Brosse ou Régine Jolibert via le secrétariat de la mairie au 05 53 83 03 27.

  • La fête du cochon passe par le jimboura

    Photos de Germain Sauron, membre des Amis de la Sauveté et 1er adjoint au Maire de la commune.

    Dans le cadre des recettes du patrimoine culinaire lot-et-garonnais, voici terminé le dernier repas de saison des Amis de la Sauveté. Il s’agit du repas jimboura qui correspond, en principe, à l’approche du printemps !

    Quoiqu’il en soit, la présence de quelques 80 convives attestait du plaisir éprouvé à la dégustation de ces plats autrefois mitonnés par nos grands-mères. Parmi les gens présents, des sauvetatois de longue ou de plus récente date, ces derniers ayant adopté ces recettes nouvelles pour eux, notamment les anglophones, mais qu’ils apprécient énormément.
    Plus surprenant mais gratifiant, grâce à l’accent mis sur ces repas d’antan via les moyens modernes que sont le blog/site et les réseaux sociaux, nos cuisinières ont eu la fierté d’accueillir un groupe venu de la Gironde et même de l’Ain !

    Petit retour sur l’histoire de la région. Le jimboura marque l’époque des cuisines de cochons dans nos campagnes s’étalant généralement de la Toussaint au début du printemps. Cette soupe se fait avec l’eau de cuisson des boudins à laquelle on rajoute de nombreux légumes. La marmite étant toujours bien garnie, il était coutume de faire le tour des fermes pour distribuer le jimboura et du boudin frais à tout le voisinage. Ces grandes cuisines, qui duraient deux ou trois jours, étaient synonymes d’abondance et de convivialité puisque chaque ferme procédait ainsi permettant d’étaler les festivités sur tout l’hiver.

    Remercions chaleureusement les responsables féminines de l’Association des Amis de la Sauveté et leur présidente Francine Pandolfo qui passent tant de temps à la préparation de ces repas traditionnels. Il est heureux de voir que quelques « presque jeunes » du Comité des Fêtes viennent peu à peu prêter main-forte. Car nos mamies, quasiment toutes arrière-grands-mères, ont bien du courage à organiser de telles rencontres. Chapeau bas mesdames !

  • Centenaire de l’armistice de 2018

    Lundi 11 novembre 1918, 11h, dans toute la France, les cloches sonnent à la volée… après 4 ans de combats, c’est la fin de la Première Guerre Mondiale qui laisse derrière elle 9 à 10 millions de mort et 6 millions de mutilés !

    Dimanche 11 novembre 2018, à 11h, les cloches de La Sauvetat du Dropt sonnent à la volée pour commémorer le 100ème anniversaire de l’Armistice de la Première Guerre Mondiale. Le signal du départ est donné, le cortège placé devant la mairie se déroule vers le Monuments aux Morts avec deux anciens combattants à sa tête.

    Monsieur le Maire Jean-Luc Gardeau prend la parole pour prononcer un long discours en hommage à tous les morts tombés pour la France. L’assistance, nombreuse et recueillie, est composée d’habitants du village, de jeunes scolaires et de plusieurs familles anglophones. Suit la lecture des noms des morts pour la France puis le dépôt de la gerbe avec les enfants avant d’écouter la Marseillaise. Monsieur le Maire invite ensuite les enfants à déposer une bougie au pied du Monument aux Morts.

    La commémoration se termine autour du verre de l’amitié dans la salle du Conseil Municipal.

    Marseillaise interprétée a capella lors du Centenaire de l’Armistice de 1918 devant l’Arc de Triomphe à Paris.

  • Lumière d’automne sur les travaux du pont roman

    Merci au Club Objectif Duras et plus particulièrement à Michel Michelot pour ces nouvelles photos du Pont Roman de La Sauvetat du Dropt en cours de travaux. Son parcours l’a conduit d’un pont à l’autre en empruntant le petit chemin de verdure entre Dropt et jardins familiaux.
    Bravo pour le réflexe du photographe à la vue de cet imposant chargement de bois transitant par le pont neuf…

    On aime la lumière d’automne qui enflamme le paysage et la langueur de la rivière qui bute sur le batardeau. Les arches semblent comme endormies dans l’attente d’un renouveau. A l’extrémité du pont, le village, imposant par ces maisons de pierre, garde un œil bienveillant au bon déroulement de la restauration.

  • Bienvenue aux chambres d’hôtes Maison de la Tour

    Quel plaisir de vous annoncer qu’une des plus anciennes maisons du village revit aujourd’hui grâce à un couple de britanniques arrivés depuis peu à La Sauvetat du Dropt.

    Connue pour être la Maison Renaissance de l’Avenue de Grammont accolée à la Tour dîtes des Templiers, la Maison de la Tour est souvent photographiée et figure sur de nombreuses cartes postales. Jo et Doug Oliver y accueillent, depuis septembre, les touristes de passage dans leurs trois chambres d’hôtes agrémentées chacune d’une salle de bain. Deux autres chambres seront ouvertes dès l’été 2019. Les hôtes peuvent se prélasser ou prendre leur petit déjeuner dans la cour à l’ombre bienfaisante de la majestueuse tour qui semble avoir accueillit Henri IV au XVI° siècle ou profiter de la piscine intérieure.

    Voici les photos du lieu qui incitent à l’escapade. N’hésitez pas. Jo et Doug sont des gens charmants qui sauront vous recevoir et vous parler de la région et des nombreuses possibilités de découverte. Leurs coordonnées sont mentionnées dans l’annuaire à la rubrique « Gîtes et Chambres d’Hôtes« .

  • Ganivelles dans le chemin de l’écurie

    Réalisation et photos de notre employé communal Aurélien Jollis.

    Parce que le circuit numérique touristique permettant de découvrir le village de La Sauvetat du Dropt passe par ce chemin, la municipalité a décidé de le rendre plus attrayant. C’est pourquoi, Aurélien Jollis, employé communal, vient de poser des ganivelles sur la clôture du jardinet de l’ancien presbytère. Ce bâtiment, qui accueille deux logements communaux sur la droite de l’église, se trouve dans ce que l’on pourrait appeler le « Chemin de l’Écurie » puisqu’il jouxte un autre petit logement communal autrefois utilisé comme écurie par le prêtre de la paroisse.

    Cet embellissement se poursuivra au cours de l’hiver par la plantation de fleurs et d’arbustes à la demande de l’association des Amis de La Sauveté qui ont fait appel à Maëlle Valdevit, conseillère municipale ayant une formation de paysagiste. Le travail sera fait en régie et les frais partagés entre l’association et la mairie.

  • Mémoire du village en images

    Du rire et de l’émotion pour cette soirée de projection

    Pour cette deuxième séance, l’Atelier Mémoire des Amis de La Sauveté est à classer parmi les manifestations très appréciée. C’est sur une idée du club photo Objectif Duras, alors présidé par Michel Michelot, et le travail de montage de Francis Secco, membre du club et sauvetatois, qu’un premier rendez-vous avait réuni du monde en octobre 2017. Ce 20 octobre 2018, le diaporama retraçant une partie de l’histoire contemporaine du village a fait se déplacer des sauvetatois résidents ou qui le furent du temps de leur jeunesse.

    La présidente des Amis de La Sauveté, Francine Pandolfo, est aussi l’animatrice de ces soirées puisqu’elle est née dans le village voilà plus de sept décennies. Et bien qu’elle ne cédât point son micro, enthousiasmée par l’intérêt ressenti dans la salle, elle fut largement secondée par tout ceux qui se retrouvèrent sur les photos et qui, tant bien que mal, réussirent à nommer tous les élèves qui fréquentaient alors l’école. Parmi eux, mais nous parlons là d’une époque récente, Jean-Luc Gardeau, actuel Maire de La Sauvetat du Dropt que l’on retrouvait quelques photos plus tard en guitariste de rock dans un groupe au look très british.

    Au cours de la soirée, on vit se dérouler les fêtes du village où se rassemblaient beaucoup de monde. Le comice agricole, les concours de pêche à la ligne, la course aux canards dans le Dropt qui engendra les rires de l’assistance à la vue des jeunes gars en maillot, la fête des chars fleuris avec un hommage particulier à Jean Guillerm en présence de ses 3 enfants venus pour l’occasion, les landies en costume blanc … Les équipes de foot des débuts, les travaux dans l’Avenue de Grammont à la fin des années 90, de nombreuses photos du village autrefois, avant 1917 puisque l’église possédait ses clochetons puis après cette date puisqu’ils furent emportés par un ouragan, l’ancienne halle en bois remplacée par une halle en fer puis par un espace vert et un parking, La photo de Pascal Jolibert, en tablier blanc devant la boucherie familiale, la tragédie du moulin racontée avec émotion par Jean-Pierre Ménini qui avait 9 ans en 1952 et qui fut témoin du dramatique accident qui coûtât la vie du meunier de l’époque alors très actif pour la commune. Les commerces plus nombreux qu’aujourd’hui, le bar-restaurant de la Paix qui, s’il a changé de nom, n’en reste pas moins au même endroit, la gare et son restaurant situés sur la commune d’Agnac pourtant, le poste électrique imposant déjà… Plus de deux heures de souvenirs qui se poursuivirent autour d’un verre et de pâtisseries.

    L’association des Amis de La Sauveté tient à remercier Francis Secco et le club Objectif Duras pour leur aide précieuse. Ainsi que tous les acteurs improvisés de la soirée qui ont spontanément pris la parole pour faire part de leurs souvenirs. Une soirée qui pourrait se reproduire l’année prochaine si des photos encore cachées ici et là étaient prêtées à l’association le temps de les scanner. Pensez-y …

  • L’Église St Germain proposée aux Monuments Historiques

    Visite de la DRAC en avril 2018

    Jean-Luc Gardeau, Maire de La Sauvetat du Dropt, a été sollicité par la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) pour un projet de protection au titre des monuments historiques de l’Église St Germain.

    Il a donc reçu Monsieur Gonzalès de la DRAC accompagné de M. l’Abbé Franck Taillade le 18 avril 2018. A la suite de cette visite où était évoquée la très belle qualité architecturale de l’église du centre bourg, un courrier était par la Mairie proposant une inscription de l’édifice aux Monuments Historiques.

    Elle y est décrite en ces termes:

    « Cette église romane a été fondée au XII° siècle, peut-être sur les traces d’un édifice plus ancien. L’église a été augmentée au XVI° siècle comme en témoigne la qualité du portail en pierre et les chapelles de cette époque. Enfin, le clocher que nous avons visité a été augmenté par une tour du XIX° siècle mais parfaitement composée avec le reste de l’église.

    Cet ensemble architectural et historique pourrait trouver un accès au statut de monument historique inscrit si la commune propriétaire en faisait la demande…. »

    Le Conseil Municipal vote pour une demande d’inscription aux Monuments Historiques

    Après concertation du Conseil Municipal le jeudi 27 septembre, c’est à l’unanimité que la décision est prise de faire la démarche pour prétendre à une inscription de l’église St Germain aux Monuments Historiques. Cette demande peut prendre un certain temps après avis de la Commission Régionale des Patrimoines et de l’Architecture (CRPA).

    Périmètre de protection des abords réduit

    Si, après avis des autorités compétentes, l’église St Germain devenait Monument Historique inscrit, un nouveau périmètre de protection des abords serait défini. La proposition de la DRAC, devant passer par les avis de la CRPA, le limiterait à l’Avenue du Plantier et à l’Avenue du Gué pour ne garder que le bourg ancien en ne retenant pas les extensions urbaines pavillonnaires du XX° siècle. Réduisant en cela le périmètre de protection actuel.

    La demande est faîtes. Il va de soi que la Mairie rendra publique la décision de cette inscription lorsqu’elle sera connue.