• La succulente cucurbitacée

    Second repas de saison organisé par Les Amis de La Sauveté avec cette fois-ci la citrouille. Seulement en soupe pour cette année mais si bonne avec ce petit hachis ail et persil sur la fin de cuisson et un assaisonnement impeccable. Les assiettes se sont regarnies plusieurs fois. Preuve que les invités se sont régalés.

    Parmi les convives, de nombreux sauvetatois de longue date ou d’adoption pour les britanniques et néerlandais, des convives des communes voisines, habitués ou nouveaux venus et, moins fréquent, mais les océans sont de nos jours très vite franchis, un couple de québécois en vacances que l’on retrouvait affairé dans la cuisine pour donner un coup de main. Pour situer le couple dont il s’agit, Pascale et Christophe Pandolfo-Alary sont respectivement la fille de la présidente des Amis de La Sauveté et son gendre originaire de Bergerac. Tous deux étaient enchantés de retrouver les gens du village qu’ils ne voient qu’occasionnellement.

    C’est ainsi que l’on retrouvait Christophe, chef et professeur de cuisine franco-québécois, au barbecue avec son beau-frère puis au côté de Régine, la bouchère du village en retraite pour la découpe des rôtis de bœufs. Un bel échange de procédés qui mit de la gaieté dans la cuisine.

    La soirée se terminait dans la bonne humeur et la promesse de revenir pour le Jimboura de février. En attendant, Les Amis de La Sauveté sont réquisitionnés pour aider le staff du Comité des Fêtes à l’organisation du Marché de Noël de début décembre. Une entente fructueuse qui ne se dément pas et qui permet d’animer le village sereinement.

  • La mémoire du patrimoine culinaire

    Sauvegarder et transmettre les recettes du patrimoine culinaire de notre terroir

    Les Amis de La Sauveté, sous la houlette de leur présidente Francine Pandolfo, ont commencé leurs repas de saison en offrant ce samedi 6 octobre la fameuse soubernade. Comprenez soupe épaisse de haricots coco cuits avec des couennes et servie avec des saucisses grillées.

    Certains diront que rien ne change mais ne faut-il pas sans perdre courage, vingt fois sur le métier remettre l’ouvrage? La formule est bonne parce que la soupe l’est aussi. La salle bien remplie en est la preuve. Elles ont entièrement raison ces dames de l’association de vouloir sauvegarder et transmettre ces recettes de notre patrimoine culinaire. Elles font partie de notre terroir et de notre histoire.
    Odette, toujours fidèle au petit cahier de recettes de Mémé Marie, s’applique et s’inquiète. Mais, tandis que chacun s’installe et prend sa place, elle goûte et secoue la tête. « Hum, elle est bonne »! Soupir de soulagement des mamies qui l’entourent. Si Odette est satisfaite, les nombreux convives le seront aussi.

    Peu importe les années, nos mamies ont la pêche

    Il faut en parler de nos mamies qui œuvrent sans relâche pour animer le village. Actives dans leur association baptisée Les Amis de La Sauveté, elles proposent, outre ces repas de saison, des visites du village, des randonnées, des concerts ou des soirées photos. Mais elles s’impliquent en plus très activement lors des manifestations organisées par le Comité des Fêtes. Infatigables et toujours disponibles.

    C’est peut-être pour cette raison que depuis quelques temps des jeunes s’immiscent officieusement dans leur association et viennent mettre la main à la pâte. Reconnaissants et de toute façon, toujours enchantés de partager ces moments de convivialité. Parce que, dans nos petits villages ruraux, la convivialité a tout son sens. Elle est le ciment entre les générations et se ressent agréablement autant parmi les nombreux visiteurs des longues tablées qu’au sein de la poignée de bénévoles qui s’activent à l’arrière de la scène.

    Le prochain rendez-vous mettra la cucurbitacée à l’honneur. Retenez la date du samedi 3 novembre si comme les cordons-bleus des Amis de La Sauveté vous respectez le rythme de la nature en cuisinant des légumes de saison produits localement.