• Nature & Progrès attribue sa mention à un maraîcher de la Sauvetat du Dropt.

    Photos du jardin de Biraval de Benjamin Bergeon et de sa compagne Faustine.

    Le jardin de Biraval acquiert la mention Nature & Progrès

    Benjamin Bergeon, au lieu-dit Biraval de La Sauvetat-du-Dropt, produit des paniers hebdomadaires de légumes de saison. L’agriculture paysanne pratiquée dans ce jardin-maraîcher à taille humaine remplie les critères des cahiers des charges de Nature & Progrès, garantissant ainsi un mode de production sans produits chimiques de synthèse ni OGM, s’attachant à respecter et à préserver l’environnement, la biodiversité, les sols, et à pourvoir aux consommateurs des légumes sains et de qualité.

    S’engager chez Nature & Progrès est réellement un acte militant. Les professionnels sous seule mention Nature & Progrès ne bénéficient pas de subventions publiques et la certification participative est réalisée collectivement par des professionnels et des consommateurs adhérents Nature & Progrès, proposant ainsi un système agricole et alimentaire alternatif où l’humain et l’écologie prévalent sur l’économie.

    Des abonnements aux paniers hebdomadaires encore disponibles

    L’installation de la ferme de Benjamin, à Biraval, est progressive.
    Les cultures s’agrandissent, se diversifient et les légumes issus de semences paysannes abondent.
    Les récoltes effectuées le vendredi remplissent les paniers récupérés par les « mangeurs » en fin de journée.

    Avec l’augmentation des surfaces de cultures, les récoltes suivent et ainsi lui permettent d’accepter de nouveaux clients.

    Pour en savoir plus sur les paniers de légumes, merci de contacter directement Benjamin sur son mobile : 06 07 10 84 87 ou par mail : biraval47800@gmail.com

    Pour comprendre l’éthique de Nature & Progrès, voir l’explication de Benjamin après les photos …
    Nature & Progrès, une association pionnière, garante de l’agriculture biologique et paysanne

    Créée en 1964, l’association Nature & Progrès met en lumière le rôle des équilibres biologiques et écologiques ainsi que les dangers que fait courir l’usage des pesticides et des intrants de synthèse pour l’environnement et l’alimentation humaine.
    A l’origine de l’IFOAM (International Fédération of Organic Agriculture Movements), Nature & Progrès élabore les premiers cahiers des charges de l’agriculture biologique en 1972.
    La certification participative de Nature et Progrès encore en place aujourd’hui démarre en 1978, et c’est en 1986 que les pouvoirs publics français adoptent le cahier des charges de Nature et Progrès comme cahier des charges officiel de l’agriculture biologique.
    En 1991, l’adoption du premier règlement européen de l’Agriculture Biologique va renverser les rôles. Le contrôle et la certification par des organismes certificateurs agrées deviennent obligatoires, ce qui va détourner l’agriculture biologique de la gestion associative qui l’avait portée jusqu’à présent.
    En 1993, la marque AB est créée, et devient la propriété du ministère français en charge de l’agriculture.

    Nature et Progrès se détache de la certification par tiers et de la Bio officielle. Elle refuse que l’agriculture biologique soit dépendante d’une attache commerciale, les organismes certificateurs. Elle devient une marque associative et collective indépendante.
    Deux courants se séparent alors, celui de la bio officielle qui voit l’agriculture biologique comme un mode de production voire une niche de marché (approche technique et économique), et une approche plus globale qui conçoit l’agriculture biologique comme un projet de société.

    Si l’Agriculture Biologique officielle offre une garantie de pratiques respectueuses de l’environnement, la mention Nature et Progrès, défend une vision globale qui intègre des aspects sociaux et économiques. Au fil du temps, le règlement bio national, devenu européen, s’est assoupli. Nature et Progrès, dans ses cahiers des charges, a toujours maintenu un niveau d’exigences élevé.

    La bio industrielle se développe dans tous les groupes agro-alimentaires et les GMS (grandes et moyennes surfaces). Mais les consommateurs ne sont pas dupes et recherchent une alimentation saine, locale et éthique. Nature et Progrès, depuis sa création, répond aux besoins fondamentaux des citoyens : accéder à une alimentation saine, produite localement, de manière éthique et respectueuse de l’environnement.
    De plus, elle invite les consommateurs citoyens à s’impliquer dans la certification participative : les Systèmes Participatifs de Garantie (SPG).

    Pour en savoir plus sur le SPG, pour connaître les différences entre le label AB et la mention Nature & Progrès, rendez-vous sur le site www.natureetprogres.org. Le site déborde d’informations pour mieux comprendre le fonctionnement de cette association pionnière.

  • Votre panier de légumes hebdomadaire

    Photo de Faustine, compagne de Benjamin, ci-contre, dans son jardin de Biraval.

    Jardin potager entre inspiration permaculturelle et agro-foresterie

    Un projet de maraîchage a vu le jour sur la rive gauche du Dropt, au lieu-dit Biraval sur notre commune de La Sauvetat du Dropt.
    Soucieux de l’autonomie alimentaire, l’ancien propriétaire M.Dion, a aménagé cette prairie de moins d’un hectare, de manière organisée. Les arbres fruitiers installés ou replantés récemment sur le modèle de l’agro-foresterie, ont des floraisons étalées dans le temps. Le poulailler, l’étang et la présence d’un âne permettent de mener correctement les cultures.C’est fin 2014 que Benjamin Bergeon s’y installe avec sa famille et c’est en 2019, après une reconversion professionnelle que la production de légumes diversifiés s’officialise.

    L’inspiration est « permaculturelle », et la formation se fait au sein de micro-fermes girondine et lot-et-garonnaise mais aussi par le biais de l’ADEAR47, l’AGAP33 et la Maison des Paysans de Dordogne, qui accompagnent, entre autres, des agriculteurs dits « hors cadres » lors de leur installation.

    Le principe de fonctionnement est simple : un paysan cultive sans mécanisation, sur moins d’un hectare, pour fournir les foyers alentours en légumes diversifiés de saison, et cela de manière hebdomadaire. Les plants issus de semences paysannes sont faits sur place et les cultures sont menées sans intrant chimique. Le sol n’est pas travaillé. Des engrais verts diversifiés, eux aussi, se mêlent aux cultures de légumes. Le jardinier-maraîcher utilise des purins et des décoctions faites sur place, pour intervenir sur une maladie ou un ravageur.

    Un panier chaque semaine pour des légumes sains et de saison

    Quant au consommateur, il habite souvent la même commune, et parfois, des légumes inconnus sur nos étales de grandes surfaces se retrouvent dans le panier hebdomadaire vendu par Benjamin. C’est là que le lien entre le « mangeur de légumes » et le producteur est important. Le lien social trop souvent absent à notre époque, retrouve ici tout son sens.
    La forme progressive de l’installation permet d’accueillir de nouveau abonnement cette année. Le client s’engage à acheter un panier chaque semaine et le paysan, à fournir une quantité de légumes sains et de saison.

    Prendre contact avec Benjamin pour le panier hebdomadaire

    Pour ceux qui veulent en savoir plus sur cette agriculture paysanne ou sur le fonctionnement des paniers, voici les coordonnées de Benjamin Bergeon : Tel 06 07 10 84 87 ou trbilu@gmail.com