• La première visite croisée a permis de découvrir Eymet

    Que sont les visites croisées ?

    Imaginées par Benoît Boucard, historien et écrivain vivant à Soumensac, ces visites croisées de nos bourgs ont lieu pour la deuxième fois. Cette année, comme l’an passé, elles permettront de découvrir les villages de Soumensac et de La Sauvetat du Dropt et ont débuté, ce samedi 15 juin, par une visite guidée de la bastide d’Eymet.

    Du Château à la bastide avec Stéphane Dusseau

    La découverte de la bastide, de ses origines à nos jours, s’est déroulée avec un eymétois adopté voilà plus de 40 ans et actuellement président du Comité Archéologique, Stéphane Dusseau. Passionné par l’Histoire de son village, et en recherche perpétuelle de documents et d’archives, Stéphane a commencé par parler des origines préhistoriques en sortant de ses poches de belles pierres taillées trouvées sur la commune pour appuyer ses propos.

    Venait ensuite l’histoire du château, ses moyens de défense, les signatures des Compagnons bâtisseurs gravées dans les pierres, les anciennes fondations, les transformations au fil des siècles en fonction des événements. La construction de la bastide elle-même, par Alphonse de Poitiers, frère de St Louis en 1270. Une ville neuve composée de maisons bâties sur un plan préétabli, les rues et ruelles se coupant à angle droit. Et une place avec arcades pour le commerce et l’artisanat, l’ensemble ceint de murailles fortifiées permettant à la population d’être sous la protection du Seigneur propriétaire.

    Les nombreuses guerres et la peste furent à l’origine de moultes transformations architecturales en raison des destructions par les armes ou le feu. Les dates qui ont marquées Eymet sont celles de 1377 avec l’attaque d’un fort contingent anglais par un lieutenant de Du Guesclin qui se terminât par la noyade de nombreux ennemis ou encore le passage du futur Roi Henri IV avec sa mère Jeanne d’Albret dans la bastide alors protestante en 1588.

    Le nom des rues furent expliqués: Rue de l’Engin, Rue de l’Amadou, Rue du Tibre, Rue du Loup … On appris qu’un musicien célèbre du nom de Jean-Baptiste Lemoyne était né à Eymet et avait vécu dans la maison au balcon de lyres de la place Gambetta (voir photo). Avant d’arriver devant le moulin dont les fondations datent du XIV° siècle et qui témoigne d’une importante activité commerciale avec le transport du vin du bois et du grain jusqu’à Bordeaux.

    Samedi 22 juin, visite de La Sauvetat du Dropt

    La visite se terminait par un petit tour au rez-de-chaussée du donjon pas suffisamment sécurisé pour permettre d’accéder au sommet mais utilisé pour une exposition des richesses accumulées par le Comité Archéologique et la projection en 3D d’une vidéo élaborée par un membre du comité, Jean Couquiaud, retraçant la bastide suivant le plan napoléonien de 1858.

    La trentaine de visiteurs poursuivaient une discussion animée devant un apéritif servi par les membres de l’Office du Tourisme. Le guide fut chaleureusement remercié et le rendez-vous fut pris pour la visite de La Sauvetat du Dropt avec Francine Pandolfo le samedi 22 juin à 18h.

  • Chaudes manifestions du Comité des Fêtes

    Photos de Francis et Michèle Secco du club Objectif Duras et de Martine Brosse, conseillère municipale.

    C’est sous un soleil de plomb que Peter Cain et son équipe proposaient la traditionnelle Fête Annuelle du Comité des Fêtes de La Sauvetat du Dropt en collaboration avec les associations du village.

    Les festivités commençaient samedi 4 août par un Concours de Peinture et de Dessin organisé par Couleurs d’Aquitaine de Pessac (33) invités par Les Amis de La Sauveté. A cette occasion, ce sont 23 peintres dont 5 enfants qui investissaient le village pour immortaliser son patrimoine. Un jury présidait par l’artiste peintre Pierrette Levesque et composé du Maire Jean-Luc Gardeau et de 2 sauvetatoises récompensait les lauréats gagnants en fin de journée.

    Dans l’après-midi, un concours de pétanque ouvert aux amateurs comme aux chevronnés se tenait sur La Prairie des Croquants et à l’arrière de l’église. En soirée, des tables accueillaient un repas dont le plat principal se composait de rosbeef braisé au barbecue. La soirée se terminait sur le dancefloor de la prairie où Alain Crossoir, vice-président du Comité des Fêtes faisait office de DJ.

    Le dimanche 5 démarrait au chant du coq par l’accueil de stands pour un vide-grenier / brocante. Ils étaient moins nombreux qu’à l’accoutumée, de nombreux exposants inscrits au préalable ayant téléphonés pour faire part de leur absence en raison de la canicule annoncée. Cette dernière fut aussi la conséquence d’un manque de visiteurs. Mais il est à noter que les exposants courageux qui s’étaient déplacés ont malgré tout bien travaillé!

    Suffisamment tôt pour ne pas souffrir de la chaleur avaient lieu un rallye cycliste et une randonnée pédestre. Respectivement organisés par l’US Cyclo Club et les Amis de La Sauveté, ces deux manifestations furent appréciées et se terminaient près de la buvette du Comité des Fêtes au moment de l’apéritif de midi.

    En milieu de matinée, ce sont seulement 3 pêcheurs qui se présentaient au concours de pêche de l’Espoir Piscicole DEMS. 3 pêcheurs qui revenaient avec une musette quasi vide après avoir pris du plaisir à poser la canne dans la rivière. Franck Nicodémo, vainqueur du concours, remportait un panier garni.

    Un thé dansant était organisé au cours de l’après-midi dans la salle des sports. Organisé par le Club du Pont Romain, il avait autant de succès qu’à l’accoutumée, la chaleur du lieu n’entamant pas l’enthousiasme de ces danseurs invétérés qui poursuivaient leurs valses et autres pasos ou tangos jusque tard dans la soirée.

    Le week-end festif se terminait par un repas rapide pour les bénévoles qui se donnaient rendez-vous le lendemain lundi pour le grand ménage de fin de fête. Puis se retrouver, fourbus mais satisfaits, pour mettre les pieds sous la table de Céline au Bar-Tabac-Restaurant des Fées Gourmandises.