Cérémonie du 11 novembre, coquelicots à la boutonnière

Respect du devoir de mémoire à La Sauvetat du Dropt en ce jeudi 11 novembre.

Autour du Maire Jean-Luc Gardeau, très peu de conseillers municipaux, et c’est dommage, quelques familles avec leurs enfants, des anciens du village, toujours fidèles et la communauté britannique bien représentée. A leur boutonnière ou imprimé sur un foulard, le coquelicot, équivalent du bleuet en France.

Bleuet et coquelicot

Comme le Bleuet en France, le coquelicot est avant tout un symbole pour se souvenir des combattants de la Grande Guerre. En effet, c’est un poème de l’écrivain canadien John McCrae qui aurait inspiré la tradition. Datant de 1915, le poème In Flanders Fields – ci-dessous – raconte qu’après la guerre, les coquelicots fleurissaient sur les tombes des soldats à travers toute l’Europe.

« John McCrae était un médecin militaire canadien. Il aurait écrit ce poème le 2 mai 1915 durant la bataille d’Ypres. La légende dit qu’il l’aurait composé en vingt minutes dans un abri en attendant les blessés. Devenu célèbre dans les pays du Commonwealth, ce poème a associé pour toujours l’image des coquelicots au souvenir des morts tombés au champ d’honneur. Voici la version originale et sa traduction française officielle. »

In Flanders fields

In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses, row on row
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.

We are the dead. Short days ago,
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved and now we lie
In Flanders fields.

Take up our quarrel with the foe:
To you, from failing hands, we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields.

Au champ d’honneur

Au champ d’honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l’espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.

Nous sommes morts,
Nous qui songions la veille encor’
À nos parents, à nos amis,
C’est nous qui reposons ici,
Au champ d’honneur.

À vous jeunes désabusés,
À vous de porter l’oriflamme
Et de garder au fond de l’âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d’honneur.

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