• La jeunesse au rendez-vous de Tati Sauvette pour Tous au Compost

    Ce qu’en dit Tati Sauvette

    La nouvelle édition de la journée nationale « Tous au Compost » s’est déroulée le 25 mars sur le site des jardins partagés de notre village de La Sauvetat du Dropt.
    Ce site remarquable, accessible à tous les villageois qui se sentent l’âme d’un jardinier, était l’endroit idéal pour illustrer les enjeux de cette manifestation.

    Martine et Tati Sauvette s’y sont installées avec leur bonne humeur pour informer, une fois de plus, sur le compostage et le jardinage respectueux de la terre et de l’environnement. A cette occasion, les parcelles mises en place l’année dernière étaient préparées pour recevoir les futures cultures.
    C’est avec enthousiasme que les petits visiteurs ont participé à cette activité au grand plaisir des animatrices. La météo clémente a permis à tout ce monde de participer à un jeu de piste élaboré par les organisatrices. Il fallait deviner le mot mystère dont les lettres jalonnaient un parcours découvert grâce à une feuille de route.

    L’animation s’est terminée par un moment convivial de partage offert par la municipalité. Martine et Tati Sauvette remercient les élus qui ont participé à cet évènement et tous les visiteurs grands et petits qui ont fait de cette journée une réussite.

    Ce qu’en disent les visiteurs

    Une matinée formidable où petits et grands ont pu découvrir le jardin partagé dans l’espace clos des jardins familiaux. Tati Sauvette et Martine nous attendaient pour remettre en état les carrés potagers. Les enfants, parmi lesquels ceux du Jardin de Biraval, mirent tout leur cœur à arracher les mauvaises herbes puis à remettre les carrés en forme.

    Plusieurs groupes se séparaient ensuite avec une feuille de route à énigmes les menant aux 4 coins du village. Parmi eux, Monsieur le Maire Jean-Luc Gardeau, son épouse et leurs deux petits-enfants.
    Les plus jeunes cogitèrent pour trouver les réponses aux questions et s’animèrent gaiment lors de la trouvaille des lettres disséminées ça et là. Le vent qui soufflait fort en ce samedi matin avait même emporté la lettre T, laissant un doute à l’arrivée quand il fallut remettre les lettres en place pour trouver que le meilleur allié du jardinier, c’était le ver de terre bien sûr.

    La matinée se terminait au point de départ autour d’un verre offert par Tati Sauvette et Martine, toutes deux conseillères municipales, qui poursuivaient leurs conseils en matière de compostage, de jardinage et de bonnes pratiques à respecter.

     

  • Retour sur la journée d’information avec Tati Sauvette et l’animateur biodéchet de la CCPL

    Résumé de la journée par Isabelle René alias Tati Sauvette. Photos de Martine Brosse et Tati Sauvette, toutes deux conseillères municipales chargées de l’environnement et du développement durable.

    C’ est dans la salle de réunion de la mairie que la journée d’information du samedi 11 février s’est déroulée.

    L’équipe municipale du développement durable a pu y accueillir un public très intéressé par le thème. Grâce à son expertise et à son aide efficace, l’animateur biodéchet de la CCPL 47, Jérémy Brière, venu renforcer l’équipe locale, a pu apporter toutes les réponses aux problèmes rencontrés par les visiteurs.
    Différents outils pédagogiques ont permis des échanges fructueux sur le tri sélectif : mini vidéos, jeux des erreurs et quizz du tri. Le public a pu redécouvrir l’ exposition sur le compostage individuel et des composteurs témoins ont illustré le sujet ainsi qu’un atelier compostage.

    Le point de vente de composteurs mis en place à l’occasion a connu un franc succès car tous les composteurs bois amenés ce jour là ont été vendus !
    Pour l’occasion la municipalité avait permis de gagner un composteur individuel afin d’inciter les usagers à cette pratique qui permet facilement de détourner les biodéchets du circuit des poubelles noires. Le hasard du jeu a désigné gagnant Peter CAIN, bien connu dans le village puisqu’il est président du Comité des Fêtes, et c’est avec un grand plaisir que le composteur lui a été remis à la fin de la journée.

    La thématique du compostage et de la gestion des déchets verts ont permis de souligner le problème récurrent du brûlage dans notre campagne trop souvent pratiqué au mépris de la loi et de la nécessité de préserver notre environnement pour les générations futures. C’ est un sujet sérieux qui fera l’objet d’une réflexion en conseil municipal.

    L’équipe municipale remercie toutes les personnes qui sont venues s’informer et qui ont à cœur de réussir le défi citoyen du tri. Elle remercie également Jeremy Brière pour son aide et sa présence.
    Et n’oubliez pas « le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas ! ».

  • Imaginons demain avec « La Vieille École » de Bourgougnague

    Information du Collectif 3/3 et de l’association Les Copains de la Vieille École de Bourgougnague.

    IMAGINONS DEMAIN !

    Du 25 février au 3 mars prochain venez découvrir la Vieille École de Bourgougnague !
    L’association « Les copains de la Vieille Ecole » et le « Collectif Trois Tiers » vous invitent à découvrir ce lieu chargé d’histoire tout au long de la semaine et à participer à de multiples activités pour co-construire ensemble son avenir !

    DEUX TEMPS FORTS 

    Dimanche 26 février de 15h à 17h : découvrez le lieu lors d’un Grand jeu immersif type ESCAPE GAME 🕵️ et immergez-vous dans le passé loufoque de ce bâtiment mythique avec notre équipe de comédiens ! Écoliers 👩‍🎓, professeurs 👩‍🏫, bonnes sœurs et bien d’autres personnages hauts en couleurs vous attendent pour délier les mystères de ce bâtiment… 
    Lien de l’évènement : Escape Game : Découverte décalée de la Vieille Ecole à BOURGOUGNAGUE.

    Jeudi 2 mars à partir de 18h30 : participez à l’atelier citoyen : “Comment vivra-t-on en Pays de Lauzun en 2030 ? Produire , consommer, se loger, travailler, se divertir …”
    Rendez-vous Salle Victor Hugo à Miramont-de-Guyenne pour échanger vos idées et vos projets pour penser demain !
    Lien de l’évènement : Atelier Citoyen : « Comment vivra-t-on en Pays de Lauzun en 2030 ?
    GRATUIT ET OUVERT À TOUS

    En partenariat avec Miramont-De-Guyenne, Communauté de Communes du Pays de Lauzun, Office de Tourisme du Pays de Lauzun, L’Amicale Laïque de Miramont, L’UCAM et Association Intermédiaire du Pays de Lauzun et Miramont et la MFR de Bourgougnague.
    En savoir plus :
    – Le site internet de la Vieille École : https://la-vieille-ecole.fr/

  • Le RPI Vallée du Dropt poursuit ses sorties en musique

    Dans la continuité de ce projet annuel qui permet aux enfants du RPI Vallée du Dropt d’explorer le vaste univers de la musique, Carine Paillé, professeure de l’école de La Sauvetat du Dropt nous fait part des dernières sorties avec texte et photos.

    « Vendredi 1er décembre, les élèves de l’école de La Sauvetat ont répondu à l’invitation de la Communauté de Communes du Pays de Lauzun et ont assisté à la représentation du spectacle « Le jour où le jour s’arrêtera » d’Eddy la Gooyatsh. Spectacle musical ayant comme thème la lutte contre le réchauffement climatique.

    Jeudi 8 décembre, avec les élèves d’Auriac sur Dropt et de Pardaillan, nous sommes allés voir « Ernest et Célestine, Voyage en Charabie ». C’était au cinéma de Monségur. Un film d’animation dans lequel la musique joue le rôle principal. Une nouvelle découverte dans le cadre de notre projet annuel. »

    Pour avoir un aperçu du spectacle musical du 1er décembre …

  • Atelier lanternes en laine feutrée, avec Isabelle, au Séchoir


    Jeune retraitée, Isabelle Eckert – sœur de Anne Lesimple, infirmière libérale et conseillère municipale à La Sauvetat du Dropt – se consacre aujourd’hui à sa passion, la laine. Et parce qu’elle aime transmettre, elle a décidé de prendre le statut d’auto-entrepreneur pour pouvoir animer des stages adultes et enfants à la demande de particuliers ou d’associations. Elle explique cette passion :

    « J’ai toujours aimé la laine, la tricoter, la tisser, la filer en récupérant de la toison ça et là.
    Il y a longtemps déjà, j’ai acquis un rouet, un métier à tisser. Le désir de transmettre ces savoir-faire est plus récent. Je me suis formée au feutrage, perfectionnée en filage et je peux aujourd’hui partager le plaisir de travailler cette matière vivante et chaleureuse qu’est la laine. »

    Ces ateliers se déroulent en toute convivialité chez Anne dans son Séchoir situé tout au bout du Lotissement du Plantier. Il faut s’inscrire car les places sont limitées.

    Ci-dessous, quelques étapes, de la laine au cardage pour en arriver au fil avant la réalisation de lanternes de laine feutrée lors de l’après-midi de formation du samedi 22 octobre. Et le ressenti d’une participante : « Magie de découvrir nos œuvres au petit matin ! »

  • Avant la reprise, découverte des Ateliers Contes et Philo pour les CE2 – CM1

    Parce que l’éducation de nos jeunes passe par la compréhension des événements et qu’il est très important de savoir penser par soi-même et de s’exprimer posément en respectant les idées de chacun, la municipalité de La Sauvetat du Dropt propose, depuis 2018, des Ateliers Conte et Philo.

    Ces ateliers, dispensés en dehors du temps scolaire, sont gratuits et pas uniquement destinés aux enfants de La Sauvetat mais bien aux enfants de tout le RPI dès la classe de CE1 et jusqu’au CM2. Pour cette heure de conte suivie d’un débat philosophique, la municipalité fait appel à la Compagnie Rouleparoles et plus particulièrement aux artistes Nell et Jack Müh qui ont un agrément pédagogique auprès de la fondation S.E.V.E (Savoir Être et Vivre Ensemble).

    En juin 2022, la municipalité délibérait à l’unanimité pour la reprise de ces ateliers. Parce qu’ils furent interrompus durant plusieurs mois en raison de l’épisode pandémique, il était décidé de proposer un atelier découverte au cours du temps scolaire pour cette année 2022/2023. Grâce au soutien et à l’approbation des professeurs des écoles de La Sauvetat, Carine et Audrey Paillé qui obtenaient un agrément auprès du rectorat, cet atelier découverte avait lieu lundi 17 octobre pour la classe de CE2 / CM1 de La Sauvetat du Dropt.

    L’histoire de Nell et Jack était celle de la princesse qui n’accepterait de se marier qu’avec un prétendant capable de lui porter une rose bleue … Captivés par le conte, les enfants étaient invités à donner le thème essentiel abordé. Après discussion, ils se mettaient d’accord pour parler de l’amour et de l’amitié.
    Pour aborder le sujet, ils étaient séparés en deux groupes formés auparavant par la maîtresse Audrey. Le débat pouvait alors commencer, dans une salle avec Nell et dans l’autre avec Jack. Le rituel reste le même. Un temps de concentration les yeux fermés est demandé au son des cymbales puis le bâton de paroles est donné à l’enfant qui le souhaite. Il distribuera la parole équitablement mais devra, lui, rester silencieux.

    Le débat est lancé. Les idées fusent, sont profondes et réfléchies, étonnantes et émouvantes. Certains ont la parole facile, d’autres sont encore réservés mais attentifs préfèrant ne pas parler et c’est leur droit. Au final, quand vient l’heure de se quitter, Nell et Jack font un tour de ronde pour que chaque enfant s’exprime sur l’heure de l’atelier qui vient de s’écouler. Les réponses sont les mêmes, nous avons aimé et aimerions continuer.

    Dates des ateliers programmés

    Ils auront lieu dans l’école de La Sauvetat du Dropt, le lundi de 18h à 19h. Nell et Jack seront secondés par deux adultes de la Mairie. Les parents devront venir chercher leur enfant au portail d’entrée de l’école. Vous recevrez les invitations dans le cartable de votre ou vos enfants dans la semaine qui précède l’atelier.
    Il n’y a pas d’engagement annuel. Simplement un bulletin à remplir et à renvoyer à la mairie pour chacune des dates choisies. Ces ateliers s’adressent aux enfants du CE1 au CM2 des classes du RPI Vallée du Dropt. Ils sont pris en charge par la Mairie de La Sauvetat.

    • Lundi 14 novembre
    • Lundi 12 décembre
    • Lundi 9 janvier
    • Lundi 30 janvier
    • Lundi 27 février
    • Lundi 27 mars
    • Lundi 24 avril
    • Lundi 22 mai
    • Lundi 19 juin
  • Houria BESSE, artiste sauvetatoise, ouvre la porte de son atelier

    Dimanche 2 Octobre, de 14h à 20h

    Houria BESSE, qui a récemment aménagée au 62 Avenue de Grammont à La Sauvetat du Dropt, vous propose de découvrir son atelier d’artiste lors d’une demi journée découverte. Peinture, modelage, céramique et autres DIY artistiques seront exposés et expliqués. Il sera possible de s’essayer à une technique ou d’assister à une démonstration artistique. Une participation de 10 € est demandée pour le Raku.

    Vous pourrez échanger autour d’un verre, d’une tasse de café ou de thé. Houria vous fera découvrir ses passions et l’envie de transmettre qui anime son quotidien.

    Merci de confirmer votre présence via mesmainsenliberte@gmail.com ou au 06 71 17 88 20.


    Cours et stages

    L’atelier @Mesmainsenliberte a pour objectif de permettre à chacun de découvrir, d’expérimenter et de s’épanouir par la création artistique. Houria vous accueille pour des stages autour de la terre avec sculpture et modelage ou autour de l’eau et des couleurs avec l’aquarelle.

    Détails, tarifs et modalités de participation à découvrir sur le site mes mains en liberté ou à télécharger sur les dépliants Infos stage français ou Details english course

    Où trouver les créations d’Houria ?

    Pour avoir un autre aperçu des créations de Houria Besse, rendez-vous dans Mon P’tit Bazar, boutique des créateurs de la région située à Ste Foy-la-Grande.

  • En visite dans les ateliers des artistes Audrey Bastard et Manu Henrion

    Pour cette nouvelle édition de DROPT’ART, nous, 2 amies, partions à la rencontre de deux ateliers sauvetatois, celui de Audrey BASTARD qui accueillait Laure NEUMANN pour la présentation de 2 œuvres à 4 mains et celui de Manu HENRION.
    Bien que novices dans l’art de décrypter les œuvres, nos hôtes, pourtant artistes confirmés et reconnus, nous reçoivent avec simplicité et sympathie. Nous allons essayer de vous raconter …

    Audrey Bastard et Laure Neumann

    En ce samedi après-midi, le temps s’est gâté et nous affrontons une belle averse tandis que mon amie gare sa voiture sur le parking des artistes. Pour être venue déjà l’année précédente, je sais que l’atelier se trouve dans un bâtiment de bois très proche de l’entrée du domaine. Surprise ! Il semble que l’atelier ait été organisé sous le auvent du chalet. Une seule œuvre nous attend sur un chevalet ! Nous sommes assez déconcertées quand Audrey sort de son antre pour nous souhaiter la bienvenue. Et tandis que nous comprenons à ces insinuations qu’il se passe des choses étranges à l’intérieur de l’atelier, nous rejoignent Anne et sa petite-fille Romane.

    Nous sommes toutes les 4 invitées à passer la porte. Nous sommes dans le noir le plus complet ! Audrey nous rassure en allumant la lumière et nous découvrons un espace carré très sombre car entouré de plastique noir avec, au centre, une étrange scène. Plusieurs bols, dont nous découvrirons plus tard les beaux motifs, sont disposés au sol de façon tout à fait anarchique. Au dessus, deux rails reliés entre eux par une tige métallique et à chaque bout, une poulie sur laquelle passe un fin câble laissant retomber de chaque côté de la pièce un système qui permet de faire circuler ce qui ressemble à un rideau de porte à lanières de différentes couleurs terminé par des baguettes elles aussi colorées.

    A ce moment là, nous rencontrons l’amie et artiste avec qui Audrey Bastard a réalisé cette installation artistique : Laure Neumann. Elle est la conceptrice des bols et toutes deux ont imaginé cette installation. Nous en venons à une démonstration. Tandis qu’une musique zen dispensée quelque part tout au fond du bâtiment nous plonge dans une ambiance mystérieuse, Audrey fait jouer le fin câble au départ du rideau pour le faire doucement avancer.
    C’est là que s’élève la musique des baguettes qui tintent doucement contre les bols. Les sons, toujours différents sont doux et cristallins. Le spectacle est tout à la fois beau à contempler et magique à écouter. Le rideau se déplace lentement. Aucune de nous ne dit mot. Nous attendrons la fin de la pièce musicale pour nous émerveiller du génie de l’installation, des matériaux utilisés et de la finesse des dessins de végétaux qui décorent les bols. Les jeux de lumière laissent penser qu’ils sont plein d’une eau limpide.

    Nous échangeons encore un peu, remercions pour ce moment de zénitude et prenons congé pour nous diriger de l’autre côté de la route vers la maison cube de …

    Manu Henrion

    Bien que le ciel soit encore menaçant, le paysage est de nouveau ensoleillé éclairant d’une vive lumière la maison blanche, cubique et ultra moderne des époux Henrion. Manu est occupé à faire visiter son atelier. C’est donc avec un grand sourire que Cécile nous ouvre la porte et nous reçoit dans l’entrée où déjà sont exposées de grandes toiles de son époux et d’autres œuvres d’art acquises ici et là au hasard des rencontres du couple. Déjà beaucoup de couleurs sur ces tableaux abstraits dont le titre laisse deviner le sujet qui animait l’artiste au moment de sa conception.

    Nous passons de l’entrée à l’espace cuisine-salon. Cette vaste pièce de vie, comme l’atelier de l’artiste à l’étage, est ouverte sur le parc grâce à de grandes baies vitrées plus hautes que larges qui laissent entrer la nature et mettent en lumière les tableaux du maître. Outre ses toiles, on y découvre un portrait de Steve McQueen qu’il a fait au crayon noir et une magnifique photo d’un paysage de bord de mer chargé de nuages noirs où évoluent des parapentes, petits points de couleurs sur ce tableau sombre. Cécile nous apprend que cette photo a été faite par le fils de Manu Henrion, Olivier, et qu’ils exposeront tous deux dans le village de Arbre en Belgique du 30 septembre au 9 octobre.

    Nous sommes ensuite invitées à rejoindre l’artiste dans son atelier. Pour cela, il faut emprunter un bel escalier de fer en colimaçon éclairé lui aussi par ces hautes fenêtres laissant appréciées la vue sur l’extérieur. Manu est en pleine démonstration de pastel devant ce couple qui nous précède. Nous nous immisçons vers le groupe pour observer le travail et participer à la conversation. Les questions fusent. Les réponses sont précises et nous incitent à faire le tour de l’atelier pour détailler les nombreuses toiles qui y sont exposées. Beaucoup de couleurs pour certains des tableaux, des nuances de noir et de gris pour d’autres avec cependant bien souvent un filet de rouge ou de bleu ou de vert. Détail déroutant, la signature du maître ne se trouve pas sur le tableau mais sur la tranche de la toile. Pour ne pas gêner l’œil dans son observation de l’œuvre !

    Nous comprenons que chaque tableau représente un morceau de vie de celui qui peint ou une interprétation des événements … Manu passe dans une pièce où nous ne sommes pas invités à entrer pour ramener une toile très sombre réalisée le 24 février … début de la guerre en Ukraine. On y lit l’inquiétude et la tourmente, l’interrogation et la consternation ! Si cette toile n’est pas exposée pour Dropt’Art, c’est parce que Manu Henrion partira avec elle, et d’autres, en Belgique pour l’exposition mentionnée plus haut.

    Nous pourrions échanger encore longtemps. L’artiste aime parler de son travail et de sa passion. On sent une sensibilité à fleur de peau et le besoin de s’exprimer par la peinture. Il aime la nature et la dépeint à sa façon sur la toile. Une abstraction qui invite à la contemplation. Mais l’heure a tourné. Il faut rentrer. Merci à tous deux pour cette agréable et amicale visite.

     

  • Une soirée enchanteresse grâce à la conteuse Chantal Constant

    S’il n’y a pas eu foule pour la soirée contée de ce vendredi 23 septembre, le public a ouvert grand ses oreilles pour se laisser embarquer par les contes sur la folie d’aimer de Chantal Constant.

    Une conteuse loin d’être étrangère à la commune de La Sauvetat du Dropt comme elle l’expliquait en préambule de la soirée. En effet, bien qu’elle soit née à Madagascar, ses grand-parents côté maternel habitaient le village où elle passait ses vacances et était parfois scolarisée pour quelques mois dans l’école qui se situait alors dans le bâtiment qui tient lieu de Mairie aujourd’hui.
    Elle était invitée par l’Association des Amis de la Sauveté et plus particulièrement par son amie Martine Brosse, responsable du Point Lecture et conseillère municipale.

    Les présentations étant faîtes, Chantal Constant, tenue colorée, cernée de la chaude lumière de bougies pour rajouter du mystère aux récits, déroulait des contes tous plus captivants les uns que les autres. Des contes sur la folie d’aimer qui emmenaient le public dans des paysages de savane, près de cases où l’on pile le mil … La parole est fluide et les gestes harmonieux. Chantal captive l’auditoire qui opine du chef pour approuver ou qui s’indigne et se rebelle de ces histoires merveilleuses qui, finalement, racontent la vie.

    Chaque conte était chaudement applaudi. La soirée se terminait par le verre de l’amitié servi avec de délicieuses pâtisseries faîtes maison par les membres des Amis de la Sauveté qui avait initié la soirée. Petit clin d’œil au couple de Baleyssagues venu en voisin se régaler du talent de la conteuse. De bon souvenirs pour le monsieur, lui-même conteur amateur.

     

  • Dropt’Art avec deux artistes confirmés sauvetatois

    Pour la quatrième année, les artistes du Pays du Dropt vous invitent à découvrir leur atelier et pour certains leur invité en ouvrant leurs portes au cœur de 15 villages et bastides, 17 ateliers d’artistes et 12 espaces d’expositions à l’occasion de DROPT’ART du 16 au 25 septembre.
    Les 73 artistes : Peintres, sculpteurs, photographes, tisserande, dessinateurs, plasticiens vous proposent de découvrir leurs lieux de création et leurs différentes démarches artistiques.
    Parmi eux, deux artistes sauvetatois, Audrey BASTARD et Manu HENRION qui se présentent ici.

    Audrey BASTARD

    … « Non loin du canal, la lumière du matin rehausse un temps le jaune de la bannière portée par l’unique servante puis divulgue le bleu du carreau de faïence qui repose sur l’établi. Le sage artisan, lui, polit méticuleusement des lentilles pour lunettes et microscopes sous le regard du dieu qui ne juge ni ne condamne. »
    Daniel KAY, SPINOZA extrait de Tombeau de Jorge Luis Borges suivi de Autres stèles.

    Audrey renouvelle l’expérience de DROPT’ART cette année et pour l’occasion convie la plasticienne Laure NEUMANN. Ces deux artistes confirmées vous proposent de venir apprécier le fruit artistique de leur rencontre qui a conduit à l’élaboration de 2 pièces réalisées en “quatre mains”. Les œuvres, au sens large du terme, sont ainsi collectives et collaboratives, chaque artiste apportant en résonance, savoir-faire, interrogation, accompagnement et éclairage sur le travail de l’autre, et réciproquement.
    Une de ces pièces, immersive, sera présentée à l’atelier. La seconde sera exposée lors du Vernissage du Florilège du 16 septembre à Moustier, dans l’église et la salle des fêtes. Au cours de ce vernissage, Audrey et Laure proposeront alors une performance artistique.

    Pour joindre l’artiste Audrey Bastard : labomarto@audreybastard.fr ou 06 10 68 11 32 – Instagram – Sur le parcours de DROPT’ART, Audrey porte le n°4. Adresse : 1245 Rte de la Tuilerie – 47800 La Sauvetat du Dropt


    Manu HENRION

    Peintre pastelliste abstrait, Manu Henrion ouvrira son atelier et travaillera le pastel en direct. Non pas à la demande mais suivant son inspiration du moment…

    Naissance en 1951. Études en arts graphiques I.A.T.A. Namur , Belgique. Cours de dessin, croquis et peinture à l’Académie Constantin Meunier à Etterbeek (Bruxelles) en 1980 et 1981. Diplômé de l’ Académie des Beaux Arts à Namur : Cours de peinture de et avec Jean-Pierre Gonthier de 1987 à 1988 et de 1998 à 2004. Stages avec Sébastien Delire en 2003 et 2004.​

    “H.uman réinvente la fête, le dérèglement des sens, il peint sur nos murs un fulgurant poème de passion et de fureur de vivre. »

    Ce qu’en dit Louis Richardeau, critique d’art, en mars 2021

    « Une immersion dans la pure nature.

    Loin de l’agitation des médias et de la critique, Manu Henrion peint par passion, par conviction, pour lui et pour celles et ceux qui lui accordent la reconnaissance d’une attention. 

    Lui-même est un contemplatif, savourant le paysage terrestre, céleste, total pourrait-on dire. Rien d’anecdotique dans son approche picturale, une savante décantation, une ultime page comme au premier ou au dernier jour de la création du monde …

    … Ses tableaux sollicitent nos sens comme notre méditation. Face à ses brassages d’espace et de territoire, d’éléments fluides et solides, devant ces architectures fragiles venues du fond des âges, devant ces opéras géants qui soufflent le clair et l’obscur, le doux et le sévère, le fluide et le compact, nous ne pouvons que faire silence et communier avec l’artiste aux murmures de la vie. »

    Pour joindre l’artiste Manu Henrion : manu.henrion@gmail.com – 05 53 83 38 80 ou 06 37 77 99 49 – H-uman.be ou Instagram – Sur le parcours de DROPT’ART, Manu porte le n°5. Adresse : 1162 Rte de la Tuilerie – 47800 La Sauvetat du Dropt

  • Les Gavaches se présentent au cours de La Sauvetat sans Frontière !

    Samedi 17 septembre, l’Association des Amis de la Sauveté conviait les nouveaux résidents sauvetatois à se présenter à travers leur pays ou leur région de France d’où ils sont originaires. C’est avec ces mots que Jacques Foglia, président de l’association, prenait la parole avant de céder la place à Monsieur le Maire Jean-Luc Gardeau qui souhaitait la bienvenue aux nouveaux résidents en leur donnant le nom de Gavache.

    Il était bien sûr indispensable de donner la définition de cette appellation si souvent utilisée dans le village de La Sauvetat du Dropt. Il faut remonter au Moyen-Âge entre le XII° et le XV° siècle pour retrouver ce terme employé pour désigner les étrangers venus de la Saintonge, du Poitou et de la Vendée alors qu’ils étaient appelés par les Seigneurs pour repeupler les régions ruinées par les guerres, les épidémies ou les famines. Comme l’expliquait Jean-Luc Gardeau, si ce terme était péjoratif à cette époque, il est repris aujourd’hui pour les gens venus d’ailleurs de notre village avec respect et de façon tout à fait conviviale. C’est ainsi qu’il leur souhaitait la bienvenue !

    Et la soirée commençait par les exposés Gavaches avec Diane venue de Kettering en Angleterre. Ville du Northamptonshire d’environ 66 000 habitants, qui a vu l’installation des Romains en raison de la présence de minerai de fer dans son sous-sol. Puis l’industrie s’est développée. La ferronnerie, la laine puis l’implantation d’usines dans lesquelles se fabriquaient des bottes et des chaussures. Commerces prospères pendant les guerres puisqu’on y fabriquait les bottes des soldats mais qui déclinaient jusqu’à fermer durant les années 70 en raison d’une importation de bottes et chaussures moins chères de l’étranger. Diane associait alors l’histoire des usines de chaussures de Kettering avec celle des usines de chaussures de Miramont de Guyenne qui connut le même au cours de la même période.

    Ensuite, Houria prenait la parole. Née à Paris dans le 13°, comme son nom ne l’indique pas, Houria, de père algérien et de mère belge, maman de 4 beaux garçons a décidé de se rapprocher de ses petits enfants bordelais. Jeune retraitée de l’enseignement, Houria qui aimait transmettre a finalement fui un métier qui ne ressemblait plus à celui qu’elle aimait tant. Installée à La Sauvetat depuis 2 ans, elle se consacre à sa passion pour la création et ouvrira les portes de son atelier d’art le dimanche 2 octobre. Peinture, modelage et céramique seront exposés. Il vous sera possible de vous exercer à une technique ou d’assister à une démonstration artistique.

    En suivant, départ pour les Pays-Bas avec Rinus, vêtu d’une chemise orange, couleur identitaire de son pays. Installé depuis quelques années sur une petite exploitation agricole sur laquelle il élève des moutons et produit du miel, Rinus raconte sa vie aux pays des digues et des tulipes, fait le tour des nombreux métiers qu’il a exercé pour en revenir toujours à sa passion qui est la musique. Il invitait d’ailleurs les spectateurs à reprendre les karaokés qu’il organise aux bar-tabac-restaurant des Fées Gourmandises dès le vendredi 30 septembre.

    Le voyage se poursuivait très loin puisque Lynda la britannique nous emmenait en Inde et plus précisément à Jaipur où elle exerçait pendant de nombreuses années le métier d’ergothérapeute. Métier difficile puisqu’elle côtoyait de nombreux meurtris de la vie, des handicapés souvent privés de plusieurs membres pour lesquels étaient fabriqués des tricycles adaptés.
    Venue il y a 16 ans en France pour visiter son frère qui vivait à Eymet, elle réalisait qu’il lui serait possible de vivre dans le secteur tout en poursuivant son rêve de travail en Inde. Après avoir restauré et vécu dans une maison à Lavergne, elle décidait de chercher un antre plus petit et cosy. C’est par hasard en emmenant son jeune teckel faire la connaissance d’une jeune chienne de même race chez ses boulangers vivant à La Sauvetat qu’elle entrait dans la maison où elle réside depuis maintenant 7 ans !

    Après les Pays-Bas, passage par la Belgique avec Léandre et Éléanore respectivement âgés de 13 et 11 ans. Un bel exposé où l’on apprenait la vie trépidante et festive de la ville de Liège où ils sont nés ainsi que leur frère et sœur avant de s’échapper vers la campagne française pour avoir une vie plus calme et équilibrée. Il y a 7 ans, c’est après avoir visité une trentaine de maisons en quelques jours que leurs parents Stéphanie et Hugues décidaient de poser leurs bagages à La Sauvetat. Depuis, ils ont créé la boutique de jeux Accordons-Nous et sillonnent marchés et fêtes locales pour des rencontres ludiques qui réunissent adultes et enfants.

    La soirée se poursuivait en accueillant Katia la Russe. Née à Moscou, fille et petite-fille de diplomate ayant décroché un diplôme d’architecte à Moscou puis ayant fait des études linguistiques à Genève où elle avait suivi ses parents, Katia, passionnée d’histoire d’art et d’architecture présentait les monuments de sa ville natale et les lieux qu’elle fréquentait en expliquant que malgré le rideau de fer, elle avait accès à un cinéma qui diffusait les films du monde entier où elle découvrait petite les Walt Disney puis plus tard, les œuvres de Fellini ou les westerns ! C’est à Genève qu’elle rencontrait son mari français et qu’après de nombreuses années de voyage à bord d’un voilier, le couple posait ses valises à La Sauvetat grâce à la découverte de la région par un ami lot-et-garonnais.

    Puis, une « vieille » Gavache se levait à la grande surprise de son époux pour raconter à l’assemblée le pourquoi de sa vie sauvetatoise. Régine, jeune fille de La Roquille en Gironde, racontait le jour de ses fiançailles avec Jean-Pierre, Jojo pour les intimes, et la question souvent posée des deux familles : « A quand le mariage ? » à laquelle était inlassablement répondu « Nous ne savons pas !« .
    Mais 15 jours après, Jojo le boucher revenait voir sa belle alors secrétaire chez un notaire pour lui dire : « Il faut que l’on se marie ! J’ai acheté une boucherie à La Sauvetat !« .
    C’est ainsi que Régine dévoilait aux spectateurs des photos de mariage et de leur jeunesse. Elle en profitait pour justifier une démarche parfois hésitante dans les rues du village, non pas due à un état d’ivresse mais à la maladie de Parkinson.

    La soirée se terminait par un retour au Royaume-Uni avec le couple formé de Jo-Ann et Doug. Né en Écosse où il résidait jusqu’à l’âge de 17 ans avant de s’engager dans la Marine Royale, Doug rencontrait Jo-Ann en Angleterre. Ils ont déménagé plusieurs fois de la Cornouaille plus au centre du pays et montrait de belles photos de campagne vallonée et verdoyante ainsi qu’une ruine de château magnifique. C’est avec le désir de vivre en France au sein d’une communauté sans être isolés à la campagne qu’ils posaient leurs valises dans le village de La Sauvetat, dans la belle maison renaissance de l’Avenue de Grammont où ils accueillent des touristes dans leurs magnifiques chambres d’hôtes de la Maison de la Tour.

    Après avoir écouté ces morceaux de vies, les spectateurs se dirigeaient vers une table garnie de douceurs faîtes par les Gavaches suivant les traditions du pays qu’ils représentaient. Une belle découverte de saveurs très appréciée tandis que d’autres allaient observer les objets installés sur les tables où le fin service à thé en porcelaine britannique côtoyait le samovar russe, où les tabliers de boucher se dressaient derrière les sabots de Hollande et où trônait bien sûr la photo de la Reine Elizabeth d’Angleterre …

    Jacques Foglia reprenait la parole pour remercier les participants, parler du plaisir de cette rencontre et annoncer que d’autres dates seraient programmées pour apprendre à connaître les Gavaches, ces gens venus d’ailleurs résider dans notre village.

  • DROPT’ART 2022, des ateliers d’artistes ouverts au public

    Des artistes dans votre village

    Dix jours de balades en Pays du Dropt, sur nos routes de campagne, au rythme des ateliers d’artistes.
    Au cœur de 15 villages et bastides, 17 ateliers d’artistes et 12 espaces d’exposition vous ouvrent leurs portes.

    Vous y rencontrerez les 73 artistes et découvrirez leurs œuvres, leurs techniques, leur univers…

    Pour la quatrième année, les artistes du pays du Dropt vous invitent à découvrir leurs ateliers et leurs invités en ouvrant leurs portes.
    Peintres, sculpteurs, photographes, tisserande, dessinateurs, plasticiens, graveurs, mosaïste, designer, calligraphe, assembleur, bricoleuse, artiste visuel et textile vous proposent de
    découvrir leurs lieux de création et leurs différentes démarches artistiques.

    Des vernissages, des rencontres, des performances et des concerts sont programmés sur les différents sites tout au long de la manifestation.

    Ouverture du Dropt’Art

    Vernissage du florilège – Vendredi 16 septembre 2022 à 18h30 – Salle des fêtes et église – Bourg – 47120 Moustier

    Ouverture des Ateliers

    Du samedi 17 au dimanche 25 septembre – Tous les jours de 10 heures à 19 heures – Entrée libre et gratuite

    Deux artistes sauvetatois

    A découvrir plus avant dans un article précédent, Audrey BASTARD et son invitée Laure NEUMANN et Manu HENRION, dont les ateliers respectifs sont situés Route de la Tuilerie à La Sauvetat du Dropt.