• Objectif Duras, mémoire visuelle de notre territoire

    L’Association Objectif Duras a été créée par des résidents du Pays de Duras « amoureux de leur pays et passionnés par la photo ».

    C’est ainsi que nous sommes riches d’une banque de photos libres de droit, retraçant le passé et le présent, mettant en valeur le patrimoine historique et culturel, le monde agricole, la faune, la flore, les paysages de nos campagnes au fil des saisons et la convivialité de nos petits villages en relatant, par l’image, les rencontres sportives et les très nombreuses manifestations de notre territoire. Ils sont la mémoire visuelle qui prouve que rien n’est figé, que la vie est trépidante et captivante. Une mémoire que les générations futures pourront consulter pour comprendre ce qui fait la force et la richesse d’un pays.

    La municipalité de La Sauvetat du Dropt souhaite remercier les photographes d’Objectif Duras pour leur travail sur notre commune puisque nous bénéficions de leur passion bien que faisant parti du Pays de Lauzun. Plusieurs sauvetatois ont d’ailleurs intégré leur équipe et contribuent à alimenter en images le site du village: Martine, Patricia, Michèle et Francis …

    Le dernier reportage concerne l’avant-après de notre beau pont roman. Les photos sont de Michel Michelot et le résumé historique de Dany Blanc. Vous le découvrirez en suivant ce lien Rencontre-photographique-avec-le-passe-les-travaux-et-le-present-du-pont-de-la-sauvetat- 

  • La luxueuse voiture 4150 en cours de restauration grâce au CFV

    L’Association Chemin de Fer de Vendée (CFV) fait revivre le patrimoine ferroviaire

    Tout commence le 15 novembre 2019 lorsque Jean-Luc Gardeau, Maire de La Sauvetat du Dropt, reçoit un appel téléphonique de Monsieur Comont, membre de l’Association « Chemin de Fer de Vendée » basée à Mortagne sur Sèvre (85). Dans leurs ateliers en cours de restauration actuellement, une luxueuse Voiture Salon Pullman, la n°4150, classée aux Monuments Historiques depuis 2003 et dont l’histoire est liée à l’ancienne gare de notre village, étrangement située sur la commune d’Agnac.

    Histoire mouvementée des chemins de fer : 1939, évacuation du parc ferroviaire à la déclaration de la guerre

    A la déclaration de la guerre en 1939, la Compagnie Internationale des Wagons Lits, fondatrice du fameux train Orient-Express qui reliait Paris-Est à Istambul, évacue son parc ferroviaire dans l’ouest de la France pour le soustraire aux Allemands. Toutefois, avec la Drôle de Guerre, les voitures sont rapatriées dans les différents dépôts de l’époque. La soudaine débâcle en 1940 va entraîner une évacuation assez désordonnée du parc ferroviaire, notamment dans la partie sud de la France. La 4150 va connaître plusieurs mouvements. Ainsi entre 1940 et 1943, elle sera dans les Pyrénées, puis dans le Gard début 1943. En septembre 43, elle se trouve à Bergerac avant d’arriver à la gare de La Sauvetat du Dropt en avril 1944.

    « L’association CFV a pu identifier le matériel qui était alors stocké dans cette gare, 12 voitures dont la 4150, ce qui représente un convoi de près de 280 m. Monsieur Comont précise que nous avions, à La Sauvetat du Dropt, la « crème » des voitures de la CIWL dont voici le détail :

    • 8 voitures Pullman : 5 Flèches d’Or pour le Calais/Paris-Nord, 2 Côte d’Azur dont la 4150 ( initialement poru le Train Bleu – Paris-Nice), 1 une Etoile du Nord (Paris-Nord/Bruxelles/Amsterdam,  toutes avec des décorations remarquables et souvent spécifique à chaque voiture,
    • 2 votures lits LX, les plus luxueuses également avec des boiseries et marqueteries aussi remarquables que les pullmans,
    • 2 fourgons, dont un très particulier puisqu’il s’agissait d’un fourgon truck Flèche d’Or qui disposait de deux conteneurs permettant le déchargement, chargement rapide des bagages stockés dans ceux-ci au port de Calais ou de Douvre en Grande Bretagne. »
    Utilisée par la Résistance pour faire barrage sur les voies ferrées – Les Combats du Genévrier

    Plusieurs voitures des gares alentours, 34 exactement, seront acheminées vers des ponts et passages à niveau pour être minées et servir de barrages. La voiture 4150, déplacée jusqu’au passage à niveau 46 de Miramont de Guyenne par les hommes de Xavier Alessandri, chef de la Résistance, sera minée le 6 juin 1944 afin de bloquer la route et la voie ferrée. L’histoire complète de cette journée de juin 44 et les noms des résistants, dont plusieurs perdirent la vie, est relatée dans Les Combats du Genévrier.
    C’est un rapport, daté du 1er octobre 1944, envoyé à la direction parisienne de la Compagnie Internationale des Wagons Lits par le sous-inspecteur Mabire, qui précise que la 4150 est endommagée au niveau de son roulement, comme les autres voitures minées. Le rapport précise qu’il faut changer les essieux avant de les acheminer vers les ateliers. La 4150 restera sur place au moins jusqu’à début octobre de cette année 44, faisant l’objet de pillage. La Compagnie Internationale des Wagons Lits peine à la rapatrier.

    Détail de la Voiture Salon Pullman 4150

    Construite en 1929 à Aytré (Charente-Maritime), elle fait partie de la série « Côte d’Azur » et comportait 28 places assises en 1ère classe. D’une longueur de 23,50 mètres et un poids de 47 tonnes, les décorations intérieures de René Prou étaient faîtes de panneaux en loupe de frêne et de panneaux en marqueterie à base d’étain (malheureusement volés en 2011 dans l’enceinte militaire qui l’abritait à ce moment-là). Cette luxueuse voiture aux baies élargies et aux larges fauteuils inclinables faisait partie de la Compagnie Internationale des Wagons Lits, la CIWL et intégrait des trains connus dont le Côte d’Azur Pullman Express, la Flèche d’Or, l’Étoile du Nord, le Mistral, le Sud Express.
    La voiture est réformée en 1972 et achetée en 1974 par l’armée, avec d’autres voitures de la CIWL, pour équiper le 5ième Génie installé à Versailles-Matelots, seul régiment ferroviaire dissous en 2010. Elle sera alors nommée Pullman Chef de Corps car utilisée comme voiture de commandement.

    Après la dissolution du régiment, l’armée va chercher à confier ces voitures à des associations. C’est ainsi qu’en 2014, la 4150 est donnée au « Chemin de Fer de Vendée » par un courrier du Ministre de la Défense de l’époque, Jean-Yves Le Drian. Après quelques péripéties, elle arrive au dépôt de St Laurent sur Sèvre fin juin 2017.

    En cours de restauration avant d’accueillir des touristes pour « voyager à travers le temps« 

    Depuis son arrivée au dépôt de St Laurent sur Sèvre en 2017, la voiture 4150 est en cours de restauration en attendant de pouvoir rejoindre le parc ferroviaire de l’association qui vous proposera d’embarquer à son bord pour faire les 22 km qui relient Mortagne sur Sèvre aux Herbiers (aller-retour). « Une balade extraordinaire au rythme du Train Touristique à Vapeur en passant par 3 vallées traversées sur de magnifiques viaducs ».

    Documentation
    • Documents fournis par Monsieur Eric Comont, vice-président du Chemin de Fer de Vendée : son courrier adressé à Jean-Luc Gardeau, Maire de La Sauvetat du Dropt, le 15 novembre 2019, demandant si la commune possède des informations supplémentaires; Le rapport du sous-inspecteur Mabire, employé de la Compagnie Internationale des Wagons Lits, daté du 1er octobre 1944. Les photos de la voiture 4150 stationnée à la gare de St Laurent sur Sèvre.
    • Document envoyé par Jean-Luc Gardeau à Monsieur Comont par retour de courrier : le scan d’un menu du wagon-restaurant, parfaitement conservé, qui lui fut donné par un sauvetatois aujourd’hui décédé.
    • Document en ligne appartenant à la Mairie de Miramont de Guyenne : « Les Combats du Genévrier » relatant une tragédie de la Résistance ayant eu lieu le 6 juin 1944.

    L’Association du Chemin de Fer de Vendée est preneuse de tous les témoignages relatifs à ces voitures, à des documents écrits ou des photos afin de compléter cet historique. Il est possible de joindre Monsieur Comont via le site Internet du CFV.

    Courrier CFV 2019 Les Combats du Genévrier
  • Jouer avec les couleurs du Pont Roman


    Une application pour jouer avec les couleurs du Pont Roman

    Illuminé depuis 2016 grâce à une application créée par Sébastien Dreux de la municipalité de Duras, le Pont Roman, comme le Château de Duras, change de couleurs au gré de vos envies. Il suffit de télécharger chateau.duras.mobi

  • Insolite, Place du Moulin !


    Monsieur le Maire, qui passait par là, a pu voir de drôles d’engins stationnés sur la Place du Moulin à La Sauvetat du Dropt … Certainement un déplacement d’une caserne à une autre, ou alors, de grandes manœuvres si l’on en croit les vols remarqués et insistants de deux hélicoptères au cours de la même journée !

  • Commémoration 11 Novembre

    Photos de Germain Sauron, 1er adjoint au Maire et de Alain Crossoir.

    Devoir de mémoire respecté en ce lundi 11 novembre. Autour de Monsieur le Maire Jean-Luc Gardeau, ses adjoints et conseillers municipaux, des sauvetatois de toujours et d’autres, nombreux, dont plusieurs d’origine britannique.

  • Info de La Poste : les tournées de distribution changent

    Plateforme Courrier Colis de Miramont de Guyenne – Impact des modifications des tournées pour notre commune

    La Poste revoit le découpage géographique des tournées de distribution des facteurs de la Plateforme Courrier Colis de Miramont de Guyenne.

    Comme partout en France, La Poste prend en compte l’évolution des volumes de courriers et de colis à distribuer et répond aux attentes des clients. Ces évolutions sont conduites pour apporter un service de qualité et développer les services de proximité rendus 6 jours sur 7 par les facteurs.

    Le nouveau découpage des tournées va entraîner la mise en place d’une pause déjeuner pour les facteurs. C’est pourquoi la distribution sur notre commune pourra se dérouler jusqu’en début d’après-midi à partir du 13 novembre 2019. Votre facteur reste à votre disposition et met tout en œuvre pour garantir la qualité de la distribution et des services.

    Cette nouvelle organisation n’a aucun impact sur les horaires des bureaux de poste.

  • Un bilan et une vidéo qui invite au tourisme en Pays de Lauzun

    Bilan de saison OTPL

    Mardi 5 novembre, le bureau de l’Office de Tourisme du Pays de Lauzun invitait les acteurs du tourisme local à un Apéro-Pro / Bilan de saison dans le cadre du Restaurant Le Petit Chaperon Rouge au Saut du Loup à Miramont de Guyenne.

    Émilien Roso, Président de la Commission Tourisme de la CCPL et Sylvie Farbos, Présidente de l’OTPL prenaient tour à tour la parole pour parler succinctement du bilan positif de la saison écoulée avant de laisser la parole au coordonnateur Joël Rivier.

    L’OTPL accueille locaux et touristes au sein de trois Bureaux d’information Touristique (BIT) qui sont Lauzun avec Anaïs et Cassandre, Miramont de Guyenne avec Hélène et Allemans du Dropt avec Chloé. L’amplitude d’horaire plus élevée depuis cette année a eu un résultat positif puisque la fréquentation et les demandes d’informations sont en nette hausse. Les visiteurs aux guichets viennent en grande majorité de Nouvelle-Aquitaine et sont français. La nationalité qui suit étant, sans surprise, celle du Royaume-Uni.

    Pour cette première année 2019, la vente des produits locaux proposés dans les BIT n’est pas négligeable. Il faut aussi noter le grand succès des chasses au trésors 2.0 avec l’application Terra Aventura qui a permis d’accueillir 4972 personnes sur le territoire du Pays de Lauzun cette année. Ces parcours sont très suivis par les familles. Rappelons l’existence des deux circuits sur Lauzun et Allemans du Dropt.

    Retombées économiques conséquentes également pour les marchés de rues, marchés nocturnes et Bastid’Art avec une mention spéciale pour La Sauvetat du Dropt qui a accueilli environ 7200 personnes au cours des 9 soirées gourmandes de l’été.

    Le site web n’a pu être remis au goût du jour mais un projet est en cours. Des changements cependant avec l’intégration de nouvelles photos et la reprise d’éléments de la charte graphique du Comité Départemental du Tourisme 47. La page facebook Pays de Lauzun voit une hausse significative des abonnements.

    Les Raconteurs de Pays ont le vent en poupe. Jean-Paul Trilles pour Lauzun et son château et Françoise Dovillez pour Allemans du Dropt et les fresques de son église.

    Quelques perspectives pour 2020, en plus des brochures de promotion et des documents d’appel, il est prévu une refonte du site web et le développement de la boutique/vitrine du territoire. La mise en tourisme de la Vélo Route Vallée du Dropt.

    Pour les acteurs du tourisme en Pays de Lauzun, proposition d’un label Hébergement Pêche

    Julie Briand, chargée de communication pour la Fédération de Pêche du Lot-et-Garonne prenait la parole pour présenter l’activité pêche dans notre département. 14000 cartes de pêche vendues cette année et plus de 60 hébergeurs labellisés pêche.

    Pour obtenir ce label qui est gratuit et qui peut apporter une clientèle en dehors de la saison touristique, il faut être à proximité d’un site de pêche, avoir un local de stockage intérieur ou extérieur pour le matériel, la présence d’un point d’eau, d’un réfrigérateur consacré à l’activité et d’un bac pour les vifs.

    Les mois les plus plébiscités pour les locations pêcheurs sont de mai à septembre pour l’ouverture du carnassier, mars et avril et d’octobre à décembre avec les ouvertures truites. Le label pêche permet d’apparaître sur différents guides dédiés.

    Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter l’OTPL au ou la Fédération de Pêche du 47.

    Un parcours pêche en famille à Lauzun

    L’assistance apprenait l’existence de trois types de parcours pour la pêche : découverte, famille ou passion. Un parcours famille vient d’ailleurs d’être mis en place au lac de Lauzun (voir carte ci contre).

    Prenez le temps d’une pause en Pays de Lauzun, nouvelle vidéo en ligne

    Joël Rivier invitait enfin Mathieu Maxime, vidéographer originaire de Puysserampion, à présenter la dernière vidéo réalisée pour inciter au slow tourisme en Pays de Lauzun. Une vidéo que vous pouvez partager pour faire connaître notre petit pays où il fait bon vivre !

  • Les enfants d’Halloween ont visité le village

    Bien que cette fête populaire ne soit pas de chez nous mais plutôt des îles Anglos-Celtes, il est maintenant admis que la France célèbre Halloween le 31 octobre veille de la Toussaint. Une fête où les enfants se déguisent avec des costumes de sorcières, de fantômes ou de monstres pour aller sonner aux portes en demandant des bonbons.

    A La Sauvetat du Dropt, vous avez pu voir un petit groupe composé d’enfants accompagnés de deux mamans dont Maëlle qui se cache sous un beau maquillage de circonstance suivi par un drôle de petit monstre à quatre pattes. Leur passage a été remarqué au bar-tabac-restaurant Les Fées Gourmandises, au multiservice Proxi P’tit Panier du Dropt ainsi qu’à la mairie où Monsieur le Maire s’apprêtait à accueillir les membres du Conseil Municipal.

  • Inauguration du pont roman qui rassemble nos communes

    Nombreuses photos de Martine, Françoise, Isabelle, Francis, Michel et André.

    Soleil radieux pour une inauguration attendue

    Samedi 26 octobre, le pont roman des communes d’Agnac et La Sauvetat du Dropt, dont la restauration est enfin achevée, était inauguré sous un soleil radieux en présence de nombreux élus et d’une large assemblée. Le groupe folklorique Oc’Renovenca de Roumagne animait la cérémonie par des danses traditionnelles au son des accordéons tandis que les élèves de l’école de pagaie du Canoë Kayak Club menés par Olivier Cain évoluaient dans la rivière au pied du pont.

    Après avoir coupé le ruban tricolore, les élus prenaient la parole tour à tour. Denis Murer, Maire d’Agnac et Jean-Luc Gardeau, Maire de La Sauvetat du Dropt évoquaient ces longues années de réflexion entre Armand Béraud alors Maire d’Agnac et son homologue de La Sauvetat Gilbert Grannereau. C’est en 1992 et sous leur impulsion que le pont roman, qui commençait à souffrir de longues années sans entretien, fut classé aux Monuments Historiques. Puis que fut décidée la restauration partagée entre les deux communes avec une durée de 23 ans de travaux, de 1996 à 2019 !

    Travaux subventionnés à hauteur de 80 % grâce à la DRAC, au Conseil Régional, au Conseil Départemental et à la CCPL, les 20% restants ayant été partagés entre Agnac et La Sauvetat. Travaux réalisés par des entreprises spécialisées en restauration de monuments historiques et dont il faut reconnaître l’excellent travail avec une mention spéciale pour la reprise des arches effectuée par les Compagnons Réunis.

    La tumultueuse histoire du Pont Roman

    Jean-Luc Gardeau, Maire de La Sauvetat du Dropt, faisait un long résumé de la riche histoire de ce pont. Les 11 arches romanes furent construites en même temps que les premières fortifications de la ville au XII° siècle, agrandi de 12 arches gothiques en raison des crues qui modifièrent le cours de la rivière au XIII° siècle faisant de ce pont un ouvrage de 176 m de long. Témoin des invasions anglaises au XV° puis des guerres de religion au XVI°. Emprunté par les troupes du Duc de La Valette venu mater la rébellion des Croquants en 1637, épisode sanglant qui fit presque disparaître le village mais pas le pont ! Ouvrage amputé d’une arche au XIX° lorsque le député Lakanal rend le Dropt navigable, 26 ans seulement en raison de la construction de la voie ferrée. En 1800, le pont est en mauvais état et en 1806, un premier devis est demandé pour une réfection qui ne se fera pas. En 1843, une crue exceptionnelle l’endommage fortement. Les élus de l’époque auraient pu ne plus s’en occuper mais la partie gothique garde un grand intérêt puisque les chutes alimentent le moulin. Moulin à farine dans un premier temps, puis fabrique de cagettes et enfin scierie mue grâce à la force hydraulique. En 1990, les arches de la partie romane s’écroulent. Il était vraiment temps de prendre une décision.

    Un pont, lien entre deux communes et deux pays

    Jean-Luc Gardeau poursuit en faisant part du plaisir éprouvé devant le résultat qu’il souhaite partager avec tous ceux qui ont œuvré à ces travaux, les maires qui ont précédés – avec une pensée pour Gilbert Grannereau hospitalisé – et les conseillers municipaux. Investissement qui a permis de sauver un patrimoine d’exception. Il tenait à souligner la participation indéfectible de la commune d’Agnac alors que ce pont est situé à l’entrée de La Sauvetat. Une coopération jamais remise en cause et des charges partagées à 50 %.

    Il concluait par ces mots : « Ce pont, cordon ombilical entre nos deux communes, n’a jamais été celui de la discorde, ni celui de la rivière Kwaï, peut-être parfois celui des soupirs. Aujourd’hui, il est bien le pont de la conciliation et de l’harmonie de deux communes fières de leur patrimoine, fières de leurs racines. Vive Agnac, vive La Sauvetat ! ».

    Le discours suivant fut celui de Jean-Marie Constantin en tant que vice-président de la CCPL. Pour lui, le pont est une passerelle entre les Pays de Lauzun et de Duras puisqu’il est à égale distance de ces deux pôles communautaires. Un monument qui rapproche les entités. Idée reprise par Pierre Camani et Francis Bianchi qui évoquaient l’intérêt touristique d’un tel monument, une richesse patrimoniale qui met en valeur l’ensemble du pays en soulignant l’importance des aides obtenues des instances nationales, régionales et départementales.

    Un apéritif offert dans l’ancienne scierie du moulin

    Denis Murer et Jean-Luc Gardeau invitaient ensuite l’ensemble de l’assistance à parcourir le pont pour en apprécier la restauration avant de se rendre dans le bâtiment de l’ancienne scierie aimablement prêter pour l’occasion par la famille Barreau. Un vaste espace aux murs de pierres et à la charpente apparente où un apéritif dînatoire attendait les convives. Pour préparer ce buffet, les municipalités d’Agnac et de La Sauvetat avaient fait appel au Bar-Tabac-Restaurant Les Fées Gourmandises pour les toasts et petits fours, à la Boulangerie Demadrille pour les quiches et pizzas, à l’entreprise Fruit Gourmet pour les plateaux de fruits mœlleux, au multiservice PROXI P’tit Panier du Dropt pour les boissons sans alcools et au Domaine des Allegrets pour les vins des Côtes de Duras avec une étiquette personnalisée pour l’événement.

     

  • Boris Lesimple s’est uni à Sophie dans son village natal

    Boris Lesimple et Sophie Lion se sont dit oui pour la vie en deux étapes, vendredi 18 et samedi 19 octobre dans le village de La Sauvetat du Dropt.

    Boris, fils de Marc Lesimple, fondateur du Canoë Kayak Club Vallée du Dropt, et de Anne, infirmière et conseillère municipale, lui permettant d’officialiser cette union à la maison communale, a rencontré Sophie à Bordeaux, ville où ils se réalisent tous deux professionnellement. Après avoir été à son tour président du Canoë Kayak Club durant plusieurs années, Boris a fondé Bordeaux Canoës, invitation à découvrir la capitale girondine depuis la Garonne, avant d’être promu responsable technique de la Capitainerie de Plaisance du Port de Bordeaux.

    Sophie Lion est coach de vie à Bordeaux et propose des formations pour booster son activité. Son leitmotiv : « aider les entrepreneurs à clarifier leur vision, à devenir plus efficace et à gagner en leadership en développant la puissance du networking ». Elle aide à ne plus avoir peur de passer à l’action.

    L’union célébrée à la mairie le fut vendredi en famille tandis que les amis, très nombreux, étaient conviés samedi dans le cadre majestueux du Manoir du Bout du Pont. Une magnifique cérémonie pour un couple à qui nous adressons nos félicitations et tous nos vœux de bonheur.

  • Tournoi Val de Guyenne à Marmande

    Photos et résumé du mini tournoi des jeunes « – de 13 Val de Guyenne » de Sam Carroll, père de Lincoln, auteur d’un but contre Virazeil.

    L’équipe des – de 13 de Val de Guyenne était reçue à Marmande samedi 19 octobre pour un mini tournoi. 8 équipes étaient formées pour ces rencontres. La Sauvetat 1 jouait 4 matches, chacun d’une durée de 15 minutes. Premier match remporté contre Virazeil 2 – 0. Buts de Lincoln et Paolo. Second match contre Marmande. Belle prestation qui se soldait par un nul 0 – 0. Il faut souligner la performance d’Emma qui effectuait un arrêt brillant en défense pour empêcher Marmande de marquer. Le troisième match contre Agen confirmait le jeu d’une équipe soudée malgré un nul 0 – 0 et des arrêts remarquables de Noah, gardien de but. Le quatrième et dernier match contre Gontaud de Nogaret fut difficile pour l’équipe qui perdait 3 – 0. Malgré plusieurs tentatives de tirs au but, les joueurs, fatigués des matches très physiques précédents contre Marmande et Agen ne parvinrent pas à battre leurs adversaires. Il faut saluer l’énorme effort donné pour tenir en respect ces deux équipes. Nos joueurs peuvent être fiers de ces rencontres.

    « Challenges event held at Marmande on the 19th October.
    There were 8 teams playing in the event. La Sauvetat Team 1 played four matches, each match lasting 15 minutes. The first match was against Virazeil which they won 2 – 0 with the goals kicked by Lincoln and Paolo. The second match was against Marmande and the team played really well to achieve a draw 0 – 0 with Emma performing a brilliant goal line save in defence to stop Marmande scoring. The third match was against Agen and again the team played very well to achieve a draw 0 – 0 with Noah performing some amazing saves as guardian. The fourth match was against Gontaud and it was difficult for the team, with them losing 3 – 0. They had several shots on goal but the tough, physical matches against Marmande and Agen meant that they weren’t able to beat their opponents. It was a tremendous effort for the team to hold Agen and Marmande scoreless and they should be very proud of themselves. »
  • Régine a suivi le club sur son vélo électrique

    Compte-rendu et photos de Paulo Labattut, secrétaire de l’USS Cyclo Club.

    L’USS Cyclo Club, de La Sauvetat du Dropt à Rocamadour

    Deux jours de pur bonheur pour cette virée automnale de nos valeureux cyclistes.

    Première journée purement sportive. Le samedi 28 octobre, départ de LA SAUVETAT dès 7h45, puisque nous savions que le trajet serait long pour atteindre ALVIGNAC. Hervé, Germain, Alain, Alphonse et Paulo, habillés en fluo car le jour se lève à peine, enfourchent prudemment leurs vélos, bien déterminés pour avaler les 160 kms prévus, encadrés par la voiture des anciens, un peu moins souples mais toujours aussi volontaires pour assurer la logistique, avec Régine prête à nous épater, nous allons le constater un peu plus loin.

    10 heures, pause petit déjeuner à Cadouin, thé chocolat ou café, tandis que Max lorgne déjà la liqueur de châtaigne, difficile de résister à l’appel du Périgord ! A peine quelques kms plus loin, Régine se joint à nous avec son vélo, pour ne plus nous lâcher jusqu’à l’arrivée, soit plus de 100 kms consécutifs à son compteur. Chapeau bas madame, car l’assistance électrique aide mais ne fait pas tout, en plus bel exemple à méditer pour les dames qui hésitent encore.
    Midi, déjeuner à côté de Beynac, puis le charme du Périgord par La Roque Gageac et la vallée de la Dordogne jusqu’à Souillac. S’en suivit un peu plus de difficulté de Lacave jusqu’à Rocamadour en passant par la forêt des singes et le Pech de Courbières.

    Grosse surprise en arrivant, routes barrées, une foule immense, le ciel chargé de montgolfières, week-end de leur festivité annuelle ! Les cyclistes ont été autorisés à traverser cette manifestation, quant aux voitures des accompagnants, elles ont du suivre les déviations.

    Nous voici installés, répartis dans les quatre pavillons du club Bélambra, mettant ainsi un terme à cette journée sportive, certes fatigués mais très heureux du bon déroulement sans incident.
    Et maintenant, place aux réjouissances. Dès le soir, souper au casino d’Alvignac, repas sympa pour tous, animé par un duo de chanteurs qui nous a émerveillés par leurs interprétations de chansons françaises.
    Dimanche matin, rapide bain de foule parmi les festivités des Montgolfiades, puis direction Martel pour une excursion ferroviaire d’une autre époque après le déjeuner de midi.

    Nous voilà replongés au début du siècle, sur une ancienne voie ferrée du haut Quercy entre Martel et St Denis, tronçon de voie qui surplombe la vallée de la Dordogne, sur l’ancienne ligne Bordeaux-Sarlat-Aurillac, entretenue par une poignée de passionnés qui restaurent les vestiges de la SNCF, locomotive à vapeur avec ce que cela comporte comme authenticité !!! Vitesse au pas, sifflet à vapeur et en prime, fumée à volonté.
    Après midi récréative, à conseiller aux amoureux du passé, dans une région voisine riche de grottes, châteaux, remontant jusqu’à la préhistoire.

    Ainsi se termine la sortie d’automne de l’USS CYCLOTOURISME de LA SAUVETAT DU DROPT.