• Expo d’Audrey Bastard à Duras, une deuxième chance …

    Photos de Martine Brosse le soir du vernissage et de André Guillaume pour Objectif Duras.

    Plus qu’une semaine pour voir l’exposition d’Audrey Bastard invitée à la galerie d’Un P’tit Vers de Dropt, au 23 rue Paul Persil à Duras. Profitez-en pour rencontrer l’artiste et son travail.

    «Je voudrais que cette exposition dure encore et encore mais je dois aussi laisser la place. Je ne me lasse pas d’échanger avec le public sur mon travail. Et comme exposer est une chance et que tout le monde ne peut pas s’acheter une pièce unique certifiée, pour l’occasion de l’expo j’ai fait tirer à la giclée (technique d’encrage spécifique au dessins d’art) 30 exemplaires numérotés et signés par mes soins dont un détail du dessin original a servi pour réaliser l’affiche de l’expo.

    Et pour ceux qui le souhaitent, je fête la fin de mon exposition le vendredi 06 mai à partir de 18h00 au P’tit Vers de Dropt. » Audrey Bastard.

    Commentaire d’une admiratrice lors du vernissage du 8 avril.

    « J’ai beaucoup voyagé dans les œuvres d’Audrey ce soir … dans le monde, dans les corps, dans les limbes et dans les émotions … » Anne Lesimple.

  • Audrey Bastard expose à Duras … « Contours, détours … and other cosmic, artistic … rules »

    Audrey Bastard expose à Duras

    Invitée par l’association Un Ptit Vers de Dropt, la sauvetatoise Audrey Bastard exposera ses œuvres au 23 Rue Paul Persil, du 9 avril au 9 mai pour « une exposition progressive qui évoluera en présence de l’artiste et des visiteurs ».

    Audrey, rencontrée à Dropt’Art

    Audrey Bastard est une artiste sauvetatoise que nous avons eu le plaisir de rencontrer lors de l’itinérance artistique Drop’Art.

    En ce jour d’octobre 2021, Audrey, au regard bleu azur, nous recevait en jeans, blouse et boucles d’oreilles aussi colorées et gaies que ses tableaux. Très peu de figuratif, surtout de l’abstraction, et libre aux visiteurs d’y découvrir des personnages ou des paysages, car la fluidité de l’encre suggère à chacun de s’imaginer une histoire derrière la libre expression d’Audrey. Suivant le grain, plus ou moins fin, ou suivant la texture du support plus ou moins absorbante, son travail est à la fois technique et ludique.

    Bien qu’elle ait commencé sa carrière d’artiste par la sculpture, Audrey BASTARD, victime de grave maladie, a dû abandonner les volumes pour s’adonner à la peinture et au dessin. Une évidence lorsque dans son coma, elle avouera plus tard avoir littéralement intégré, “comme si elle avait été inondée de chaque œuvre”, les grands maîtres peintres et photographes qu’elle avait étudiés et aimés depuis l’enfance.

    Il en résulte dès le début de son difficile réveil, un attrait immédiat pour la couleur avec la réalisation de petites peintures carrées, aujourd’hui marouflées sur Médium (mdf). Puis durant les épreuves de sa longue convalescence, elle développe en parallèle deux petites pratiques, faciles à mettre en œuvre quelles que soient ses conditions de santé.

    S’ensuit un travail en noir et blanc où l’encre de Chine intensifie les contrastes et les gestes du dessin au pinceau, puis un travail d’expressions et techniques libres dans un journal de bord.
    Il en découle une très grande diversité de graphismes, une foisonnante liberté, une énergie follement colorée et un goût certain pour les encres de toutes sortes avec lesquelles elle peint et joue aujourd’hui. Quelles que soient les épreuves, Audrey cherche à les sublimer au travers de sa peinture.

    Pour en savoir plus sur Audrey Bastard, voici sa biographie et ci-dessous, les photos prises en octobre 2021.