• Une partie du Conseil visite le futur habitat partagé pour seniors

    Photos d’Isabelle (mai 2020), photos de Martine Brosse (décembre 2021) et photos aériennes du droniste Francis Secco (2015).

    C’est au début de l’année 2020, alors que la municipalité avait la possibilité d’acquérir un ensemble de bâtiments dans le bourg, que l’idée de le transformer en habitat partagé à destination des seniors faisait son chemin. Projet approuvé et soutenu par le sous-préfet Afif Lazrak lors de sa visite en avril 2021. Cette acquisition des maisons Brugère, unaniment approuvé en Conseil Municipal, est effective depuis septembre 2021 via l’organisme Établissement Public Foncier de Nouvelle Aquitaine (EPFNA) dont la mission est d’acquérir et de gérer des fonciers, bâtis ou non, nécessaires à la réalisation de projets urbains ou immobiliers pour le compte de collectivités territoriales.

    Habitat partagé seniors, définition

    Définition de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie : « L’habitat inclusif constitue une forme « d’habiter » complémentaire au domicile (logement ordinaire) et à l’accueil en établissement (EHPAD). Il s’agit de petits ensembles de logements indépendants, caractérisés par la volonté de ses habitants de vivre ensemble et par des espaces de vie individuelle associés à des espaces de vie partagée, dans un environnement adapté et sécurisé. »

    Définition de l’association Habitat des possibles : « L’habitat partagé et inclusif est une offre innovante de domicile partagé qui répond aux besoins de nombreux retraités, grâce à un équilibre entre autonomie, besoin de liberté et besoins de sociabilité et de sécurité. »

    Les atouts d’un habitat partagé dans les maisons Brugère

    Ce projet, voté à l’unanimité par le Conseil Municipal, trouvera sa place dans les maisons Brugère situées à l’entrée du bourg en venant de Duras ou Ste Foy-la-Grande. Face à l’école où les seniors peuvent prendre leurs repas à la cantine (possibilité momentanément interrompue en raison des mesures sanitaires COVID), près de la salle d’animation et de la Prairie des Croquants, espace des manifestations, de la Maison des Loisirs et du Point Lecture, lieux de rencontres, proche du centre bourg avec le Bar-Tabac-Presse-Restaurant et le salon de coiffure et non loin du multiservices.
    Ces deux maisons comprennent également un grand terrain avec vue sur les toits du village et le clocher. Suivant les résidents des logements, on peut imaginer qu’une partie pourrait être transformée en jardin potager et jardin d’agrément. En bonus, un autre petit bâtiment de pierre actuellement délabré accueille un ancien four à pain que la commune souhaiterait dégager dans le cadre d’un chantier participatif avant de voir s’il sera possible de le réhabiliter.

    Actuellement, un groupe du Conseil Municipal travaille sur la marche à suivre pour l’élaboration de ce projet tel que le choix de l’architecte en collaboration avec le CAUE et réfléchit à un possible accompagnement avec le concours de l’association Habitats des possibles basée en Gironde. Bien qu’il reste beaucoup d’interrogations sur la façon de mener à bien le projet, la municipalité, consciente des besoins des seniors qui bien qu’indépendants, se retrouvent à vivre seul dans de grandes maisons bien souvent inadaptées, est maintenant engagée pour mettre en œuvre cet autre forme d’habitat.

    C’est ainsi que début décembre, Monsieur le Maire Jean-Luc Gardeau proposait aux membres de son conseil qui n’avaient pas eu l’occasion de le faire encore, de visiter les lieux maintenant vides de tous meubles et objets personnels. Martine Brosse, conseillère, faisant partie du groupe d’étude de ce projet, en ramène quelques photos.