• Un 11 novembre ensoleillé et franco-malgache-britannique

    Le devoir de mémoire a été respecté ce mardi 11 novembre à La Sauvetat du Dropt où un groupe de résidents s’est retrouvé devant le monument aux morts. Résidents de longue date tel que Joseph, doyen porte-drapeau au côté de Loukas, petit-fils du maire, et résidents adoptés telles que ces trois jeunes malgaches ou ce groupe de britanniques qui ne manque aucune des commémorations.
    Martine Brosse, représentante des armées pour la commune au sein du conseil municipal, lisait le message officiel de Catherine Vautrin, Ministre des Armées et des Anciens Combattants et de Alice Rufo, Ministre déléguée avant que Monsieur le Maire dépose une gerbe pour honorer les sauvetatois morts pour la France.

    La cérémonie se terminait dans la salle du conseil pour le partage du verre de l’amitié et de la paix. L’occasion pour Mandy et Chris d’immortaliser une partie des personnes présentes après avoir cueilli les moments de recueillements devant le monument du souvenir.

  • Cérémonie du 11 novembre, coquelicots à la boutonnière

    Respect du devoir de mémoire à La Sauvetat du Dropt en ce jeudi 11 novembre.

    Autour du Maire Jean-Luc Gardeau, très peu de conseillers municipaux, et c’est dommage, quelques familles avec leurs enfants, des anciens du village, toujours fidèles et la communauté britannique bien représentée. A leur boutonnière ou imprimé sur un foulard, le coquelicot, équivalent du bleuet en France.

    Bleuet et coquelicot

    Comme le Bleuet en France, le coquelicot est avant tout un symbole pour se souvenir des combattants de la Grande Guerre. En effet, c’est un poème de l’écrivain canadien John McCrae qui aurait inspiré la tradition. Datant de 1915, le poème In Flanders Fields – ci-dessous – raconte qu’après la guerre, les coquelicots fleurissaient sur les tombes des soldats à travers toute l’Europe.

    « John McCrae était un médecin militaire canadien. Il aurait écrit ce poème le 2 mai 1915 durant la bataille d’Ypres. La légende dit qu’il l’aurait composé en vingt minutes dans un abri en attendant les blessés. Devenu célèbre dans les pays du Commonwealth, ce poème a associé pour toujours l’image des coquelicots au souvenir des morts tombés au champ d’honneur. Voici la version originale et sa traduction française officielle. »

    In Flanders fields

    In Flanders fields the poppies blow
    Between the crosses, row on row
    That mark our place; and in the sky
    The larks, still bravely singing, fly
    Scarce heard amid the guns below.

    We are the dead. Short days ago,
    We lived, felt dawn, saw sunset glow,
    Loved and were loved and now we lie
    In Flanders fields.

    Take up our quarrel with the foe:
    To you, from failing hands, we throw
    The torch; be yours to hold it high.
    If ye break faith with us who die
    We shall not sleep, though poppies grow
    In Flanders fields.

    Au champ d’honneur

    Au champ d’honneur, les coquelicots
    Sont parsemés de lot en lot
    Auprès des croix; et dans l’espace
    Les alouettes devenues lasses
    Mêlent leurs chants au sifflement
    Des obusiers.

    Nous sommes morts,
    Nous qui songions la veille encor’
    À nos parents, à nos amis,
    C’est nous qui reposons ici,
    Au champ d’honneur.

    À vous jeunes désabusés,
    À vous de porter l’oriflamme
    Et de garder au fond de l’âme
    Le goût de vivre en liberté.
    Acceptez le défi, sinon
    Les coquelicots se faneront
    Au champ d’honneur.