• Un portrait plein de poésie sur le mur de La Halte du Dropt

    Voilà une proposition spontanément faite par un résident de la commune lors d’un conseil municipal voilà presque une année. Il souhaitait faire agrandir la photo d’un sauvetatois de longue date pour le remercier personnellement de l’aide apportée lors de son installation dans le village et lui faire part de son amitié respectueuse. Il avait dans l’idée d’exposer cette photo à l’entrée du village, sur le haut mur de ce que nous appelions alors, « l’Habitat Partagé des maisons Brugère ».

    Une initiative longuement discutée en conseil. Car, comment expliquer le choix de mettre en avant ce Sauvetatois ? Petit à petit, l’idée faisait son chemin. Ce portrait pouvait être le premier d’une série qui changerait au fil des années. L’actuel symbolise à merveille le bien vieillir, la cordialité et le partage. Il a effectivement toute sa place sur le mur de La Halte du Dropt qui accueillera très bientôt ses premiers habitants seniors.

    C’est ainsi que vous pouvez maintenant admirer la prestance de Gérard Delamarre photographié par Olivier de OH – Photography à la demande de son père, celui-là même qui a peint, à la manière d’un artiste, le nom de l’ensemble immobilier puisqu’il vit de sa passion de contemplateur inlassable de la nature.

    Nous devons aussi parler de l’animal racé qui accompagne Gérard : un pur sang arabe du nom de Amyr Al iinqadh (Al iinqadh est la traduction de  » La sauvetat « en arabe) dont le propriétaire n’est autre que Pascal Jolibert, vivant maintenant dans le Val d’Oise, fils de Jean-Pierre et Régine, anciens bouchers du village, appréciés pour leur implication au sein des associations.

    Laissons place maintenant au petit texte écrit par « le peintre abstrait des couleurs de la nature » pour expliquer ce choix. Une ode à l’amitié qui figurera sous le portrait de Gérard très prochainement.

    « Sur les murs

    Afin d’atténuer le définitif et pour expliquer si tant est qu’il faille faire le choix et le pourquoi des choses.

    Notre invité surprise est né à Bourgougnague,
    a travaillé le cuir chez Imbert à Miramont,
    s’est mis au service d’handicapés mentaux pendant 40 ans
    tout en faisant paître ses moutons sur les hauteurs de notre village.

    Avec sa bouille à la Pierre Perret, à la fois philosophe et psychologue,
    il est toujours à l’écoute de l’AUTRE.
    Souvent dans le partage, excellent danseur, photogénique indéniable,
    lors des fêtes de voisins et lors des soirées aux  » croquants  » au village
    il rassemble toujours avec empathie et bonne humeur. »

  • Chez Jolibert, de père en fils, on se passionne pour les chevaux

    Intrigués par les nombreuses photos de chevaux entrevus sur le portable de notre amie Régine, nous avons contacté son fils Pascal pour en savoir plus.

    Est-il utile de vous présenter Régine Jolibert ? Avec son mari Jean-Pierre, ils tenaient la boucherie de La Sauvetat du Dropt, en plein centre de l’Avenue de Grammont, presque en face de l’église. A la retraite depuis quelques années, Régine est très active au sein des associations du village, notamment celle des Amis de la Sauveté.

    Depuis quelques temps, elle montre souvent des photos de son fils Pascal et de son petit-fils Paul, souriants, posant fièrement près de magnifiques chevaux racés. Nous connaissons maintenant le fin mot de l’histoire. Pascal nous raconte :

     » J’ai toujours été en contact avec les chevaux de mon père à la maison, chevaux qu’il avait en copropriété avec Jean-Pierre Menini d’Agnac. Ma mère a toujours été l’actrice de notre passion. Certains plaisantins ont même réussi à lui faire fermer la boucherie un 1er avril en lui faisant croire que les chevaux, s’était échappés !

    Aujourd’hui, j’habite entre Paris et Chantilly, à Fosses, dans le Val-d’Oise avec ma femme Ilda, mon fils Paul et ma fille Margaux.
    J’ai commencé par acheter une jument percheronne puis d’autres ont suivi pour finalement acquérir, en cadeau d’anniversaire avec mon fils Paul, une poulinière pur-sang arabe de l’élevage de Cathy Le Bihan de St Jean de Duras. Cette poulinière a eu deux poulains avec lesquels j’ai commencé à faire les concours d’élevage « allure et beauté ».

    Ce qui nous a conduits à la finale du championnat de France du pur-sang arabe à Vichy avec un mâle de 1 an qui s’appelle Amyr Al iinqadh (Al iinqadh est la traduction de  » La sauvetat « en arabe). Avec lui, nous avons fini 3ème au scratch et 1er de la catégorie pur-sang arabe. Finale à laquelle mes parents, Régine et Jean-Pierre, ainsi que ma femme Ilda et mon fils Paul sont venus assister.

    J’ai actuellement 4 chevaux : 3 Arabes et une Quater horse. 2 naissances sont prévues pour l’année prochaine. »

    Voilà donc l’explication très compréhensible de la fierté d’une mère ! Toutes nos félicitations à Pascal et Paul pour la beauté de ces chevaux. Quant à toi, Régine, continues de nous donner des nouvelles de ta progéniture et de son champion dont le nom traduit celui de notre village.